Février 2022 – ‘’Qu’est-ce que l’amour, mon père ?’’, demande un jeune réalisateur au pape François. ‘’C’est comme demander ce qu’est l’air’’, s’exclame celui-ci’’ (1)

(1) Article d’Elise Lenaerts, journal Dimanche du 16-01-2022

Photo Sylvianne

Saint Valentin,
Protecteur de ceux qui s’aiment,

Toi qui as vécu et annoncé,
Au risque de ta vie,
Le message de paix de l’Evangile,
Toi qui, par le combat d’Amour du martyre,
As triomphé de toutes tes forces
De l’indifférence, de la haine et de la mort,
Ecoute notre prière :

Face aux déchirures et aux divisions du monde,
Donne-nous de toujours nous aimer
Sans aucun égoïsme
Pour être, au milieu de tous,
De fidèles témoins de l’Amour de Dieu.

Accorde-nous de demeurer animés
d’un amour et d’une confiance capables
de nous faire surmonter
les obstacles de l’existence.

Nous t’en prions,
intercède pour nous auprès de Dieu
qui est la source même
de tout Amour et de toute Beauté
et qui vit et règne
pour les siècles des siècles.
Saint-Valentin, prie pour nous !

Amen

Source: Journal Dimanche du 12-12-21

Près de chez nous, Jean-Marie Liegeois, un fabuleux autodidacte

Photo tirée de Facebook

Au départ, instituteur devenu également luthier (Lutherie de la Gaume) il dit que « fabriquer un violon, c’est donner une voix à quelqu’un. »

Né en 1957 à Virton, Jean-Marie baigne dans un univers musical dès son enfance avec son père jouant de la clarinette et ses sœurs du piano.

Lui aussi commence le piano à 5 ans chez Antoine Toulemonde puis se dirige vers la guitare et compose des chansons à textes. Il apprend les règles de l’harmonie lors de stages avec Jacques Stotzem. Il commence l’apprentissage du violon avec sa fille Elise et se lance dans la lutherie, toujours à l’aide de stages.

Il fait partie de nombreux groupe musicaux dans la région : les Straps, Narkand, les Thés gaumais, l’OPLG, Staccato. Il dirige aussi l’orchestre ‘Tremolo’ et est organiste de la paroisse d’Ethe depuis 1986.

Suite à un grave problème de santé, il décide de composer une œuvre dédiée à Arbogast, un ermite alsacien devenu évêque de Strasbourg et saint patron de la chorale d’Ethe.

« Au début, j’ai cru que j’abordais ma fin de vie. Cela m’a donné l’idée et surtout le courage d’entamer une ultime composition musicale. Une messe à quatre voix écrite pour une chorale. Et le ‘’miracle ‘’ s’est produit. La musique m’a beaucoup aidé. Et quand je suis sorti de la chambre stérile, les grandes lignes des partitions étaient écrites. J’ai pu alors finaliser l’harmonisation au piano. »

Le résultat est au-dessus de ses espérances car cette musique va tout de suite connaître un grand succès.

La « Missa sancti Arbogasti » est une œuvre de musique sacrée en latin à 4 voix avec orchestre à cordes et timbales. Son inspiration vient essentiellement de la musique baroque avec des couleurs plus contemporaines. Elle suscite un grand élan d’émotion et de profondeur car elle est un hymne à la vie et à l’espoir. Jehanne Strepenne, violoniste et chef d’orchestre, dirige avec brio cette composition.

Cette messe a été donnée en concert, entre autres, pour les 150 ans de l’église de Ethe (2016), enregistrée à la basilique d’Avioth (2017) et programmée pour clôturer le 950ième anniversaire de l’abbaye d’Orval.

Infos tirées des coupures de presses transmises par Stéphanie IAGNEMMA(merci à elle) et du livret accompagnant le CD Missa Sancti Arbogasti.

Lien pour un court extrait de la Missa Sancti Arbogasti (1’18):

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d377171938k9508407o1l1/2021-11_Missa_Sancti_Arbogasti

Janvier 2022 – Un point…Un point, c’est le Tout

Image Pixabay

« Par la relecture des Ecritures, les mages ont découvert ce que la science ne dévoile qu’en partie. C’est par la combinaison de la raison des scientifiques et la révélation des Ecritures que les mages ont apprivoisé le mystère et ont pu s’agenouiller devant l’enfant de la crèche. Ce geste inaugure l’universalité de la reconnaissance du Christ comme Dieu fait homme pour que l’humanité soit divinisée. En ce sens, l’Epiphanie est ferment de catholicité. »

Serge Maucq dans Feu nouveau 10 et 11/2021.

Nébuleuse du Crabe, Astro Nature 49 sur YouTube

Un Point…
Un Point, c’est le Tout.

Et le Rien.

Un Rien qui contient le Tout,
Sa puissance et promesse
Son infini et incréé.

Infinitésimale concentration
En un seul Point
De tout ce qui peut advenir,
De ce qui est ce qu’Il est.

Principe premier,
Commandement de l’origine :
Aime ! Aime ton Dieu,
Aime-Le de tout ce qui est !
Tout est contenu dans ce Point.

Il pourrait se suffire à Lui-même,
Mais la solitude de l’infini
L’appelle à Se contempler,
Il faut que vienne le « deux »,
Que dans le dernier se niche le premier,
Qu’existe aussi l’oméga
Qui bientôt sera…
Deux points…
Voilà que jaillit le deuxième
Et que dans l’infini des possibles
Se dresse une droite, un axe.

Le premier est origine
Le deuxième perspective.

Création de l’espace, de la matrice,
Jaillissement de la matière.

Le « deux » est le risque qu’a pris le « Un »
A se contempler dans la finitude…
Deux points suffisent
A construire une droite :
La ligne du temps, dessin du destin
La ligne de l’espace, matrice de la matière…
En se séparant dans le visible
En se réalisant dans le « deux »
Le « Un » se rend visible
Le « deux » se découvre dans l’Un-visible…
La Loi du « deux » est de même essence : 
Aime ! Aime ton prochain,
Aime-le de tout ce qui est !
Toi et lui êtes même jaillissement
De l’unique « Un » qui Se donne.

La droite de l’humanité
Est infinité de répliques de cet « Un » primordial,
Tous reliés à l’alpha
Tous dépliés dans l’oméga.

Le premier et le dernier des commandements,
L’alpha et l’oméga de l’Amour
Forment la trame du Livre Saint
Où s’écrivent nos destins.

Les 10 commandements et 613 lois ?
Des lignes en plus, pour écrire droit,
Former quadrillage pour qui en a besoin
Ou donner repères pour qui veut autre dessin.

La trame est l’essentiel, le reste la contient !
Deux commandements ordonnés 
Au seul point d’où tout provient,
Et où tout converge :
L’Aime !

Thierry Lemoine, www.thierry-lemoine.org

L’aime s’est traduit par un beau geste de solidarité envers les plus âgés et isolés : à Toernich/Udange, ces derniers ont reçu une carte réalisée par les jeunes du caté !

Photo transmise par Paul Poncelet

Décembre 2021 – Avec Jésus, gardons l’espérance

Image Pixabay

Il est minuit
Et cela pourrait être
Le centre du poème,

Puisque nous sommes
En plein dans la nuit
Et dans son centre même.

Alors, nous qui cherchons
Toujours à saisir
Quelque chose de plus

Nous pourrions profiter
De ce minuit qui s’offre

Et ne demande
Qu’à s’incarner.

Guillevic ‘’Art poétique ‘’

Sous le sapin… (photo montage Sylvianne)

Qu’avons-nous pris pour célébrer dignement Noël ?

L’indispensable gadget apporté le soir par BPost qui s’engage à livrer dans les 24 heures ?

Le bonheur est-il d’avoir toujours plus ?

NOEL, injonction à la consommation, fête commerciale depuis longtemps, où l’enfant de la crèche n’a plus sa place.

Comment concilier cette injonction avec l’urgence de préserver l’environnement ?

Les chrétiens n’ont-ils pas la mission d’être en retard par rapport à cette société-là ?

Ne doivent-ils pas refuser d’entrer dans la logique consumériste qui dénature les fêtes ?

Les chrétiens prennent-ils l’essentiel de ce que Noël propose de vivre, s’ouvrent-ils vraiment au sens de cette fête ?  La nuit va-t-elle gagner ? La joie et l’espérance vont-elles disparaître ? Dans ce combat qui oppose la lumière aux ténèbres, Dieu pose un signe : un nourrisson dans une mangeoire. Un signe qui nous parle : « Souviens-toi, je suis toujours avec toi ».

« Les évangiles ne sont pas écrits pour nous rapporter des faits historiques, mais pour susciter en nous une adhésion : suis-je prêt à croire qu’en cet enfant, c’est Dieu lui-même qui vient parmi nous » ; mystère profond et insondable.

S’il est légitime de décorer nos rues et nos maisons, de faire quelques achats, ne serait-il pas bon de promouvoir la sobriété heureuse déjà préconisée depuis longtemps, entre autres, par Ivan Illich, Pierre Rabhi…et notre pape François : son écrit « Laudato Si » est devenu un livre de référence.

La liturgie de l’Avent peut nous aider à témoigner que l’homme n’est pas simplement un animal économique mais aussi un être spirituel.

Changer d’esprit, modifier nos habitudes, œuvrer pour plus de justice sociale et environnementale, voilà de nouvelles manières de vivre ensemble. Chrétiens pour un monde plus fraternel et solidaire avec comme moteur (énergie) l’espérance. Nous ne sommes pas seuls, Jésus nous accompagne.

Inspiré de l’édito de Patrick Grass dans le Carillon n°23 et de Pierre Rabhi dans ‘’Sobriété heureuse’’. Pierre Rabhi décédé ce 4 décembre 2021.

Photo Jean-Louis

A l’église de Weyler, samedi 20 novembre dernier, une messe d’hommage a été célébrée en mémoire du frère de l’abbé Amari, décédé dans des circonstances tragiques ; alors que notre abbé comptait prendre un peu de repos et retrouver sa famille en Côte d’Ivoire, son repos a été anéanti par ce drame.

La messe était présidée par le doyen Pascal Roger accompagné de nombreux prêtres. Cette belle célébration était rehaussée par les chorales réunies de notre unité pastorale ainsi que de quelques membres de la chorale africaine d’Arlon.

Photo Jean-Louis

Vivons pleinement l’Avent et Heureux Noël

Photo Stéphanie (église de Sterpenich)

Novembre 2021 – Le virus de l’amour

‘‘Les racines de l’arbre s’enfoncent un peu plus tous les jours, heureusement de nouvelles branches naissent et l’arbre continue à vivre…‘’
Monique J.

Photo Sylvianne

Matteo Farina, le virus de l’amour (1990-2009) était un jeune homme bien de son temps : fiancé, amoureux de la vie, membre d’un groupe de musique et intéressé par l’écologie. Il a été déclaré « vénérable » en mai 2020 par le pape François.

Mattéo est né en 1990 à Brindisi, en Italie. Il avait une grande sœur Erika. Ses parents étaient des gens ordinaires et pieux, qui fréquentaient régulièrement la paroisse dédiée à Marie, étoile de la mer à Brindisi. Mattéo a suivi les cours de catéchisme, participé aux célébrations eucharistiques. Il récitait quotidiennement le chapelet, ce qui pourrait paraître suspect pour un garçon de cet âge ! Pourtant c’était un enfant normal qui aimait le sport et la musique. Il créa même un petit groupe de musiciens avec ses amis. Il resta toujours très attaché à son milieu paroissial, animé par des capucins (dont Padre Pio de Pietrelcina est bien connu). Il aimait lire ‘’la petite Thérèse’’ et admirait saint François d’Assise. Il désirait devenir ingénieur chimiste pour l’environnement. Malheureusement, la maladie le frappa comme la foudre : à treize ans, il développa une tumeur du cerveau. Commença alors un long chemin de croix. Il parcourut son adolescence entre les opérations chirurgicales et les traitements de chimiothérapie. Mais il voulait vivre comme les autres. Il poursuivit sa scolarité, joua de la musique et rencontra une vraie amie, Serena. Cette jeune fille l’accompagna pendant les deux dernières années de sa vie. Matteo écrivit alors un journal personnel et même un recueil de poésie. Il y exprima son plus vif désir : se glisser parmi ses amis aussi silencieusement qu’un virus et les infecter d’une maladie incurable : l’amour.

Journal Dimanche n°22 du 31-05-2020

C’est à Libin, le dimanche 17 octobre, lors de la fondation de l’Unité Pastorale Notre-Dame de la Haute Lesse, que Mgr Warin a choisi d’ouvrir la phase diocésaine d’un synode voulu par le pape François.

Le synode « Pour une église synodale : communion, participation, mission » a été ouvert, par le pape, le week-end du 10 octobre dernier. Ce synode comprend trois étapes : la première est diocésaine. Ensemble et avec l’aide de l’esprit Saint, nous sommes invités à réfléchir à une autre forme d’Eglise.

Ce logo va au fil des publications nous devenir de plus en plus familier. Il a été imaginé pour accompagner tous les documents qui seront publiés dans le cadre de ce synode sur la synodalité. Il est signé Isabelle de Senihes, une jeune Française qui exerce comme graphiste et comme chargée de communication. Un logo très coloré qui en un seul regard nous permet d’en apprendre plus sur cette démarche proposée par l’Eglise.

Faire chemin ensemble : voilà ce que veut dire le mot synode. Sans doute aujourd’hui est-ce la seule façon d’annoncer l’Évangile, d’être présent à tous nos contemporains, de répondre à la mission de l’Église au cœur des défis du monde. Pour le Pape François, ‘le chemin de la synodalité est précisément celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire’. Trois mots-clés précisent ce qu’est cette Église synodale : communion, participation et mission. 

http://www.diocesedenamur.be/

Septembre 2021: « Qu’ils soient tous un, Père, comme toi et moi, nous sommes un »

Photo Kizoa

« Jésus nous confie son humanité quand il nous donne son Esprit Saint car il n’intervient pas dans l’humanité par des moyens de force, des moyens d’autorité, de puissance. Il intervient par l’amour qu’il répand. Et c’est par cet amour-là qu’il nous donne le salut.

            Le salut, ce n’est pas une somme de saluts individuels. C’est le salut de toute l’humanité. Est-ce que nous serions heureux au ciel d’apprendre qu’il y a un petit millier de l’humanité qui y est présent et que tous les autres grillent ?

            « Qu’ils soient tous un, Père, comme toi et moi, nous sommes un », voilà le message de Jésus, son testament, son évangile, son salut.

            Nous avons à nous concerter entre nous pour voir comment l’Eglise va remplir cette mission d’annoncer l’amour de Dieu, d’annoncer que Dieu nous veut libres, qu’il ne veut pas des esclaves. Comment l’annoncerons-nous si nous ne sommes nous-mêmes que prostrés ?

            Cette annonce de l’amour, que nous avons donc à prendre en charge, ne concerne pas seulement la vie dans le ciel, puisqu’il nous est dit que nous sommes déjà ressuscités (Saint Paul a eu l’audace d’écrire cela).

            Nous sommes déjà ressuscités parce que circule en nous l’amour de Dieu qui est éternel, dont la source est éternelle, dont l’aliment est éternel.

            Il nous faut rassembler l’humanité dans cet amour.

            Si nous ne voulions pas convertir le monde à cet amour de Jésus-Christ, alors nous devrions désespérer de l’humanité. Si nous osions nous occuper uniquement de notre petit salut, ce ne serait pas l’esprit de l’Evangile.

            Le salut se joue dès maintenant et nous sommes les instruments de l’Esprit Saint quand nous essayons de répandre cet amour autour de nous par la parole, par l’action, par notre vie de communauté. Par tout cela, nous répandons le salut, nous unissons l’humanité. Le salut ne se joue pas dans un au-delà lointain, ni dans un ciel encore plus lointain.

            Dieu s’est fait homme. C’est cela la foi chrétienne. ‘’Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu’’, disait Saint Irénée. »

Joseph Moingt, L’Evangile sauvera l’Eglise, éd. Salvator, 2013

Témoignage (extrait) d’un paroissien

« (…) Alors, je repensai à ma lecture des médias, à ces brillants experts prompts aux commentaires en tous genres qui jamais ne le citent Lui. Comme si oser parler de Lui eut été saugrenu, dépassé, voire politiquement incorrect. Ma messe me ranima, me remit en appétit, me vivifia. Ici dans cette église, point de commentaires brillants, ni de signature connue. Mais une communauté réunie autour de son prêtre de paroisse, une paroisse toute simple, des paroissiens tout simples et un curé tout simple. Un verbe simple.

Et c’est là que, comme chaque semaine, le miracle opérait…Les mots se succédaient, je picorais ici et là ce qui me parlait, ce qui me touchait, ce qui touchait à ma corde sensible, ce qui me nourrissait l’âme.

J’avais relevé ci-et-là certains mots, certains leitmotivs de ma foi. Certaines paroles avaient fait mouche en moi. Puis j’avais communié. J’étais heureux. Simplement heureux. Je me sentais si vivant, vivant oui, relié à Lui, relié à mon moi essentiel à sa Personne. » (…)

Extrait de l’opinion de Michel Wery, paroissien, dans le journal Dimanche du 29-08-2021

Image de Gordon Johnson, sur Pixabay

La communauté accueille chaleureusement les enfants qui ont fait leur première communion ce dimanche 12 septembre et félicite les jeunes qui confirment leur engagement de chrétiens tout prochainement.

Bravo aux jeunes, aux parents et aux catéchistes d’avoir tenu bon malgré les difficultés liées à la pandémie. 

Et puis n’oublions pas ce grand moment œcuménique « le temps pour la création» auquel sont invités les 2,2 milliards de chrétiens dans le monde, notamment par la prière mais aussi par d’autres actions… Débuté le 1er septembre, il dure jusqu’au 4 octobre, jour de la fête de Saint François d’Assise et est proposé afin que chacun renouvelle sa relation avec notre Créateur et toute la création.

Le thème choisi pour 2021 est : « Une maison pour tous ? Renouvellement de l’Oikos de Dieu ». Le mot grec oikos – que l’on retrouve dans les mots écologie ou économie – désigne une maison au sens large (cellule ou palais …), et par extension la terre, notre maison commune, qui est aussi celle de Dieu puisqu’il l’a créée, y a fait sa demeure en se faisant l’un des nôtres et a même promis de revenir en nous laissant cette question : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18, 8).

Organisé par le Mouvement catholique mondial pour le climat fondé en 2015 par une vingtaine d’organisations catholiques de différents continents pour répondre aux exhortations de l’encyclique sociale du pape François.

L’Asbl de notre unité pastorale

Fondée par Mgr Rémy Vancottem le 16 septembre 2018, l’Unité pastorale des Eaux-vives du Pays d’Arlon est régie financièrement par une Asbl du même nom. En effet, c’est pour répondre à la charte des évêques et à la loi belge, que toute association à caractère religieux (y compris les congrégations, les associations telles la St-Vincent de Paul, Eglises ouvertes…) doit avoir plus de transparence et décharger les personnes de la responsabilité financière.

Aussi, fin 2018, notre Asbl est créée et définitivement établie le 25 février 2019, date de publication des statuts au Moniteur belge. Son siège social se trouve rue de la Bataille d’Arlon, 12 à Weyler.

Ses objectifs sont la promotion du culte catholique, le soutien des associations et mouvements chrétiens de l’UP ou autre, les activités contribuant au développement religieux, culturel, social, les activités de solidarité, d’aide et de formation, tout en se conformant au droit canon et directives diocésaines.

Comme toute Asbl, elle est composée de membres et d’un conseil d’administration renouvelable tous les 5 ans.

Le conseil d’administration est formé actuellement du président Abbé Basile Amari (Weyler), du trésorier Robert Geimer (Weyler) et de la secrétaire Chrystel Pacaud (Udange). Celui-ci gère et représente notre Asbl.

Au minimum, une assemblée générale ordinaire annuelle est tenue afin d’approuver les comptes de l’année écoulée, le budget de l’année en cours et décharger les administrateurs. Bien entendu, d’autres réunions peuvent intervenir mais en ces temps de pandémie, elles n’ont pu avoir lieu.

Au niveau financier, l’Asbl finance les achats de cierges, bougies, fleurs, livrets et croix pour les communions, confirmations, feuilles de chant, apéros festifs, petit matériel…

Lors de l’épidémie de Covid 19, elle a notamment effectué 2 dons pour des associations d’Arlon, un don aux Œuvres du Sacré-Cœur en mémoire du Père Ladis et récemment un don de 350€ à la Saint-Vincent de Paul, grâce notamment à la générosité des paroissiens, en mémoire du doyen Jean-Marie Jadot.

Elle vient également d’acheter en leasing un nouveau photocopieur pour l’impression, entre autres, du bulletin paroissial et est au service de tous sur demande.

En contrepartie, elle perçoit les collectes (certaines sont destinées aux actions de l’évêché), les troncs, les dons…et gère également les intentions de messe. Suite à l’épidémie et aux restrictions, les recettes ne sont évidemment pas élevées ces deux dernières années.

L’ASBL remercie particulièrement les personnes qui s’y dévouent bénévolement, les Fabriques d’Eglise avec lesquelles elle travaille, d’autre(s) Asbl(s) ou particuliers qui l’aide(nt) gracieusement. Et pour conclure, tout don est le bienvenu sur notre compte général BE24 0689 3570 1938.

Il est à noter que la paroisse d’Udange a besoin d’un nouveau trésorier au sein de l’asbl afin de remplacer Greg, démissionnaire.

15 Aout 2021 – Assomption, avec saint Bernard de Clairvaux

Vierge de l’abbaye de Clairefontaine

O Femme admirable, unique,
par qui, en Jésus Christ, tout est renouvelé,
le démon foulé aux pieds, les hommes sauvés,
femme pleine de grâce surabondante de grâce du trop-plein de cette plénitude,
Vous inondez toute créature, pour lui rendre sa vigueur.

Vierge bénie au-dessus de tout, par votre bénédiction,
toute la nature est bénie,
et non seulement la création par son Créateur,
mais Celui-ci, à son tour, par sa créature.

Vous qui êtes élevée au-dessus de tout,
Vous si belle à voir, si aimable à contempler,
si douce à aimer,
ayez pitié de celui qui soupire après Vous !
O Merveille de Dieu, je contemple Marie :
rien n’est égal à elle ;
rien, si ce n’est Dieu, n’est plus grand qu’elle.

Dieu a donné à Marie son Fils Lui-même,
Celui que seul, égal à Lui,
Il engendre de son Cœur,
comme S’aimant Lui-même.
De Marie, Dieu S’est fait un Fils,
non un autre Fils que le sien,
mais le même,
Fils de Dieu et Fils de Marie.

Merveille de Dieu ! Tout a été créé par Dieu,
et Dieu est né de Marie !
Dieu qui a tout fait S’est fait Lui-même de Marie ;
ainsi a-t-Il refait tout ce qu’Il avait créé.
Celui qui pu faire tout de rien n’a pas voulu,
refaire sans Marie,
ce qui avait été souillé par le péché.
Dieu est donc le Père de tout ce qui a été créé,
et Marie la Mère de ce qui est recréé.

O Marie, vraiment le Seigneur est avec Vous,
Lui qui a fait que tous Vous devraient tant, et d’accord avec Lui !

Méditation de saint Bernard (1090-1153) sur l’Assomption, publié sur Croire.com le 29 juillet 2003

Oberholster Venita, Pixabay

« Comment aborder le mystère de Marie ? Et que révèle ce mystère ? De Dieu, de notre humanité, de moi ? (…) Deux livres proposant deux voies différentes pour une même interrogation : pourquoi Marie ? » Deux livres invitant à porter un regard audacieux sur la Vierge afin de découvrir en la mère du Christ une source inlassable d’espérance.

À Marie. Lettres, d’Anne Lécu, Cerf, 184 p., septembre 2020

Marie comme Dieu la conçoit, de Martin Steffens, Cerf, 136 p., octobre 2020

Si Anne Lécu et Martin Steffens parlent tous deux de Marie, c’est en définitive pour en faire un chant d’espérance. «Tu es des nôtres, Marie», affirme la première, et « les humbles ont en toi une sœur ». Car, comme le déclare le second, Marie est la promesse que « rien de toute cette histoire largement entachée par le péché des hommes n’est définitivement impur ».

Tiré de la présentation de Xavier Le Normand, Croire.com, 15 octobre 2020

Lien pour quelques images d’Orval et l’invitation de Marie à la contemplation (2’):

https://www.kizoa.com/Video-ditor/d364303163k4524540o1l1/Orval_et_Marie_en_septembre_2018

Photos et court film : Sylvianne

Après le « formidable ouragan de solidarité qui s’est exprimé en dons de toutes sortes », les six doyens concernés par ces inondations meurtrières et Caritas Belgique lancent un appel aux dons financiers

Soutenez en effectuant un don à l’une de ces initiatives :

Caritas Belgique francophone

IBAN : BE79 2100 6791 7533 – Caritas secours, mention «inondations» (attestation fiscale à partir de 40€) ou via le site www.caritassecours.be.

Appel aux dons des doyennés liégeois

IBAN : BE89 0689 4169 1585 – Saint-Vincent-de-Paul (Province de Liège), 4040-Herstal – Communication : « Inondations Ourthe & Vesdre ».

Avec exonération fiscale : IBAN : BE02 3100 3593 3940 – Saint-Vincent-de-Paul Conseil National de Belgique – Communication : « Fonds d’urgence ».

IBAN : BE96 2400 8053 9205 – Œuvres de l’Evêque – 4000 – Liège – Communication : « Inondations Ourthe & Vesdre » – sans exonération fiscale.

A quoi vont servir vos dons ?

Cet argent sera redistribué à des associations de première ligne comme la « Société de Saint-Vincent-de-Paul », en lien avec les CPAS.

  • Fournir des repas chauds préparés par divers restaurateurs,
  • Payer les loyers aux propriétaires qui accueillent des sinistrés,
  • Apporter une aide administrative et juridique aux défavorisés.

Une décision prise en concertation avec Mgr Delville qui a également ajouté un appel à soutenir les prêtres et acteurs pastoraux victimes des inondations. En effet, certains ont tout perdu, plusieurs églises et presbytères ont été ravagés par les eaux.

Juillet 2021

« Celui qui chante prie deux fois »

(St Augustin)
Photo Sylvianne

Dédié à nos organistes, musiciens, chefs de chœur, choristes…amoureux de musique…

La musique est un mystère. Comment expliquer ce pouvoir qu’elle a de nous toucher, de nous émouvoir, de nous bouleverser jusqu’aux tréfonds de notre être ? Le finaliste de notre récent concours Reine Elisabeth, le pianiste Tomoki Sakata, déclarait : ‘’La musique est au-delà de notre monde. C’est pourquoi elle est si belle. Elle a quelque chose de plus que l’émotion. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut simplement toucher. Elle est au-delà.

« L’art, sous ses différentes formes, peut ouvrir un accès à l’Absolu, à la Réalité ultime, quelle que soit la façon dont on nomme cette dernière. De par son caractère temporel, événementiel, éphémère, d’une certaine façon insaisissable – même si on peut la fixer sur un support -, la musique est peut-être la forme d’art la plus spirituelle, en ce qu’elle permet une expérience de la Transcendance, également insaisissable par essence. Pour les Anciens, l’harmonie musicale, produite par la combinaison simultanée ou successive de plusieurs notes, est un reflet, comme une incarnation de l’harmonie cosmique. Au VIème siècle avant Jésus-Christ, le philosophe et mathématicien Pythagore a théorisé le lien entre cosmos, nombres et musique. Quinze siècles plus tard, l’abbesse mystique Hildegarde de Bingen écrira des dizaines de chants liturgiques qui font écho à l’harmonie céleste et contribuent à l’harmonie intérieur de l’humain, l’une et l’autre créées par Dieu et restaurées en Jésus-Christ. Cette vision traverse tout le Moyen Age et se prolonge jusqu’à la Renaissance.

Au XVIème siècle. Elle se réalise à travers ce sommet musical qu’est le chant polyphonique, cet art qui consiste à combiner un certain nombre de voix différentes en un ensemble harmonieux.
Bref, la musique serait une expression terrestre de l’harmonie, de la beauté divine elle-même. »

Extrait de l’article ‘’Divine musique’ de Christophe Herinckx, Journal Dimanche du 6 juin 2021

Cette conception se retrouve pratiquement dans toutes les civilisations et toujours actuellement où bien des compositeurs remettent au goût du jour l’harmonie médiévale orientale et occidentale et vivent leur musique comme une expérience ‘’sacrée’’, ‘‘mystique’’, laquelle comme pour Zita Csanyi et Alain Defernez, dont je partage le petit concert donné à Clairefontaine, entraîne également vers le partage et la solidarité.

Extraits du concert du 17 juin dernier afin de soutenir l’Asbl Amanoclair dans l’entretien de la chapelle Notre-Dame du Bel Amour à Clairefontaine (vidéo Sylvianne sur Kizoa, durée +- 10 minutes)

Photo Sylvianne

Seigneur, Dieu Trinité,

Fais de moi l’instrument de ta gloire.

Permets-moi de mettre mon talent au service de mes frères,
que ma musique s’élève par mes mains devant toi comme l’encens.

Viens habiter le silence qui précède et suit toute musique,
pour que chaque note à ta gloire donne sa pleine mesure.

A la suite de sainte Cécile, que ma musique rejoigne déjà le cortège
de tes anges qui louent ta gloire et chantent ton nom.

Qu’à l’intercession de saint Ambroise, de nombreux créateurs
donnent aux croyants des musiques capables de changer
leur cœur et de les convertir.

Fais de moi un véritable artiste musicien du culte,
pour soutenir et élever la prière de mes frères.

Alors je chanterai pour toi le Cantique nouveau,
la joie sur les lèvres je dirai ta louange.

Charles, organiste du diocèse d’Arras, Journal Dimanche du 6 juin 2021