Semaine Sainte: toutes les célébrations religieuses publiques sont annulées (communiqué des évêques de Belgique)

La propagation du coronavirus contraint toutes les autorités et institutions publiques de notre pays à une extrême prudence. L’Église veut, elle aussi, endiguer la propagation de ce virus. Les évêques de Belgique ont dès lors décidé de prolonger la suspension de toutes les célébrations religieuses publiques et ce jusqu’au 19 avril inclus. Les services liturgiques de la Semaine Sainte sont donc suspendus. Ce mardi, des informations propres au diocèse de Namur seront communiquées.

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Le pape dans les rues de Rome pour implorer la fin de l’épidémie de coronavirus

Nicolas Senèze (@NicolasSeneze) March 15, 2020

Photo : VaticanMedia, pic.twitter.com/jQ0QGgzP53

Le pape a quitté le Vatican cet après-midi [15 mars], peu après 16 heures, pour effectuer un pèlerinage dans Rome afin de demander devant deux icônes très vénérées de la ville la fin de la pandémie de Covid-19 qui touche l’Italie et le monde, a annoncé la Salle de presse du Saint-Siège dans un communiqué.

Dans une première étape, le pape s’est arrêté à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour adresser « une intense prière » à la vierge Salut du Peuple romain, icône très prisée des Romains pour laquelle le pape aussi une grande dévotion.

Il était notamment venu prier devant elle le lendemain de son élection, il y a sept ans, et s’y arrête systématiquement dès qu’il part en voyage et à son retour.

En 593, le pape Grégoire Ier l’avait emmenée en procession contre la peste, et en 1837, Grégoire XVI l’avait invoquée contre une épidémie de choléra.

De manière plus inhabituelle, François a ensuite rejoint la via del Corso, dans le centre historique de Rome, parcourant à pied une partie de cette artère vidée de la foule qui y grouille normalement par le confinement imposé aux Italiens.

Une marche, pourtant difficile pour le pape qui souffre de la hanche, que François a tenu à faire « comme en pèlerinage », a précisé le Saint-Siège.

Dans l’église Saint-Marcel-au-Corso, le pape s’est ensuite recueilli devant le crucifix miraculeux qui, en 1522, avait été porté en procession dans Rome pour mettre fin à l’épidémie de peste qui ravageait alors la ville. Une procession qui s’était tenue malgré l’interdiction des autorités soucieuses d’éviter la contagion.

« La procession dura seize jours. Au fur et à mesure de la procession, la peste donnait des signes de régression, et chaque quartier essayait de conserver le crucifix le plus longtemps possible, raconte VaticanNews. À la fin, lorsqu’il fut ramené à l’église, la peste avait complètement cessé. »

Une heure trente de pèlerinage dans Rome

« Dans sa prière, le Saint-Père a invoqué la fin de la pandémie qui frappe l’Italie et le monde, a imploré la guérison des nombreux malades, s’est souvenu des nombreuses victimes de ces derniers jours et a demandé que leurs familles et leurs proches trouvent consolation et réconfort », a expliqué le Vatican.

« Son intention s’adressait également aux travailleurs de la santé, aux médecins, aux infirmières et à ceux qui, en ces jours, par leur travail, garantissent le fonctionnement de la société », a-t-il ajouté.

Le pape François a regagné le Vatican aux alentours de 17 h 30.

Signe éloquent du respect par les Italiens du confinement qui leur est imposé, aucune image du pape dans les rues de Rome n’a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Coronavirus : en Alsace, les paroissiens font preuve d’imagination pour garder des liens

Saint-Martin de Colmar.
FRÉDÉRIC CIROU /ALTOPRESS / MAXPPP

Messes diffusées sur YouTube, chaînes de prière, permanences téléphoniques d’écoute : quand l’épidémie de Covid-19 oblige à limiter les rassemblements, les idées fourmillent.

Depuis deux dimanches, Paulette Ruetsch, 78 ans, est privée de messe. Dans sa paroisse des Coteaux de l’Illberg, à Mulhouse (Haut-Rhin), seuls quelques offices de semaines étaient maintenus jusqu’au passage au stade 3 dans la crise du coronavirus, samedi 14 mars : ceux accueillant d’ordinaire moins de 50 personnes. « Avec mon mari, nous regardons la messe à la télévision, explique-t-elle. La communion me manque, car quand on communie, on est uni au Christ. Mais les contacts avec les fidèles à la sortie manquent aussi beaucoup, cela permet d’habitude de bien redémarrer la semaine. Je passe un peu plus de coups de fil pour garder le contact. »

Faisant partie des bénévoles qui assurent l’accueil pour la paroisse, elle continue toutefois de recevoir les personnes venant demander des messes pour leurs défunts ou se renseigner pour les baptêmes. Mais elle prend ses précautions : « J’emporte un masque, du gel hydroalcoolique, je désinfecte le téléphone. Si quelqu’un tousse, je recule ».

« L’obéissance aux autorités publiques n’est pas optionnelle pour un chrétien »

En tant que cluster, le Haut-Rhin fait partie des départements ayant appris dès le 6 mars l’interdiction de rassemblements de plus de 50 personnes. Depuis, l’archevêque Mgr Luc Ravel s’est adressé plusieurs fois aux diocésains. Rappelant que « l’obéissance aux consignes données par les autorités publiques n’est pas optionnelle pour un chrétien », il avait laissé le choix entre annuler les messes et en limiter la participation à 50 personnes. Mais Mgr Ravel a aussi invité à faire preuve d’inventivité pour maintenir la vie ecclésiale.

À Hirsingue, dans le Sundgau, secteur rural le plus au sud de l’Alsace, où l’équipe d’animation pastorale avait choisi de maintenir les trois messes, le 8 mars les fidèles se sont autorégulés. « Nous nous sommes retrouvés en général à 46-47 personnes par office. J’insiste pour que chacun ne le vive pas avec frustration, mais il est vrai que le contexte est difficile », raconte le curé, le père Vincent Fréchin. Anticipant les mesures de confinement strictes, l’équipe d’animation pastorale a aussi décidé de mettre en place une permanence d’écoute téléphonique pour les personnes isolées.

Messe filmée à huis clos postée sur YouTube

À la collégiale Saint-Martin de Colmar, le père Christian Kamenisch a célébré en avance et à huis clos la messe de ce dimanche 15 mars en se faisant filmer par téléphone, et a posté la vidéo de la messe sur YouTube. Le lien de consultation a été envoyé aux fidèles, qui recevaient déjà la lettre d’information paroissiale par courriel.

À l’hôpital Albert-Schweitzer de Colmar, la messe célébrée tous les samedis à la chapelle de l’établissement est déjà en temps normal filmée et retransmise sur les téléviseurs dans les chambres. Le dispositif se poursuit, avec pour différence un prêtre célébrant dans une chapelle vide. Autre initiative encore : la communauté de paroisses En pays de Brisach a mis en place une chaîne de prière, en envoyant par mail un livret comportant des liens vers des chants à consulter sur YouTube, et déposant des exemplaires papiers dans les églises.

« Quand on pense que les personnes derrière leurs ordinateurs, prêtes à envoyer des fichiers MP3 et à servir de hotlines pour les autres, ont en général autour de 75-80 ans, c’est admirable ! », se réjouit Mathieu Rohrbach, animateur de la zone pastorale Colmar-Plaine.

Site : www.croire.la-croix.com

Carême de partage les 22 mars et 5 avril 2020

ATTENTION: En raison de l'épidémie du coronavirus, la première collecte du Carême de Partage n'aura pas lieu dans nos églises. Voir communiqué de l'évêque.

Un des piliers du carême est le partage.

« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. »

Jérémie, 29 :11

Les collectes du 22 mars et 5 avril soutiendront les projets d’Entraide & Fraternité, plus particulièrement les femmes haïtiennes afin qu’elles se forment pour lutter contre la faim.

Dans les campagnes haïtiennes, les femmes sont les chevilles ouvrières de près de 40% des familles alors qu’elles n’ont bénéficié d’aucune formation aux techniques agricoles et n’ont pas accès aux programmes de prêts et de financement pour développer leur production.

Soutenir ces femmes, c’est soutenir leurs familles, leurs enfants et toute une communauté.

Pole tekstowe: Photo : Kizoa
Photo : Kizoa

 « Malgré le sort, le peuple haïtien se tient debout ! Il nous donne un formidable témoignage de courage à travers les situations si extrêmes de tant de familles. A travers les projets des partenaires d’Entraide & Fraternité, nous exprimons notre amour et notre solidarité avec vous, sœurs et frères haïtiens. Pour que résonne concrètement ce cri de plus en plus pressant : justice sociale et écologie intégrale. »

Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Bruxelles

www.entraide.be         BE 68 0000 0000 3434

Coronavirus: communiqué de l’évêque de Namur

1. Le diocèse de Namur encourage la prière personnelle de tous les baptisés pour vivre, dans la foi, l’espérance et la charité, le temps d’épreuve actuel. La prière suivante, inspirée de la prière du pape François, sera diffusée et priée largement dans notre diocèse :

Ô Marie,
tu brilles toujours, sur notre chemin,
en signe de salut et d’espoir.

Nous te faisons confiance, Secours des malades,
toi qui as gardé une foi ferme
alors que tu as partagé la douleur de Jésus
au pied de la croix.

Toi, Reine au Coeur d’Or,
tu sais ce dont nous avons besoin,
et nous sommes sûrs que tu exauceras nos demandes,
tout comme tu as fait revenir la joie et la fête
lors des noces de Cana en Galilée,
après un moment d’épreuve.

Aide-nous, Mère de l’Amour Divin,
Notre-Dame de  Beauraing,
à nous conformer à la volonté du Père,
et à faire ce que Jésus nous dit,
Lui qui a pris sur lui nos souffrances
et a été chargé de nos douleurs,
pour nous porter, à travers la croix,
à la joie de la résurrection.

Amen.

2. Toutes les célébrations liturgiques publiques sont supprimées, à partir de ce samedi 14 mars matin et jusqu’au vendredi 3 avril minuit au moins. Sont concernées notamment les eucharisties dominicales et les eucharisties quotidiennes.

3. A titre privé, les prêtres qui le souhaitent et en ont la possibilité pourront célébrer l’eucharistie quotidienne sine populo selon les normes canoniques et liturgiques (cf. PGMR n°209-231). Les intentions de messes déjà demandées pourront être ainsi exonérées, en invitant les fidèles à s’y unir chez eux dans la prière ; on peut aussi reporter ces intentions de messes à plus tard.

4. Les églises demeurent ouvertes. On peut encourager les fidèles à s’y rendre pour une prière personnelle (prière du chapelet, visite au Saint-Sacrement…).

5. La première collecte du Carême, destinée à Entraide et Fraternité, ne peut avoir lieu. On encouragera la mise à disposition d’un tronc à cette destination dans l’église (à relever régulièrement) ou on invitera les fidèles à verser directement leur contribution sur le compte bancaire de l’évêché BE98 0689 3596 9393 avec la communication : « pour Entraide et Fraternité ».

6. Les baptêmes, mariages et funérailles pourront avoir lieu en cercle restreint, c’est-à-dire limité aux proches et familiers concernés directement, dans l’intimité familiale.

7. Les sonneries de cloches peuvent être maintenues, n’appelant plus au rassemblement, mais rythmant le temps et invitant à la communion de prière à distance aux heures habituelles.

8. Le Service diocésain de Pastorale Liturgique diffusera en ligne des feuillets proposant, en vue de chaque dimanche, l’office des Laudes, les lectures bibliques de la Messe dominicale, et l’office des Vêpres, que chaque paroisse pourra diffuser.

9. Le Vicariat épiscopal de la Diaconie a diffusé ce jeudi 12 mars des recommandations précises pour les personnes qui œuvrent dans les aumôneries d’hôpitaux et de maisons de repos, ainsi que pour les visiteurs de malades. On s’y référera complètement. Là où l’accès physique n’est plus permis, on encouragera d’autres manières de garder le contact avec les personnes visitées habituellement (coup de fil, cartes de soutien…).

10. Les rencontres et réunions pastorales organisées par les Services diocésains (comme la Journée diocésaine de formation prévue le 21 mars) sont toutes supprimées et reportées à une date ultérieure.

11. Les rencontres et réunions pastorales organisées au niveau local, notamment paroissial, et qui ne sont pas nécessaires, doivent être supprimées. Les réunions privées de (très) petites équipes (conseil de fabrique, équipe liturgique, accompagnement des catéchumènes…) peuvent être maintenues, selon discernement local.

12. Les Services diocésains et autres organes ecclésiaux encourageront le télétravail et resteront disponibles aux diverses demandes qui leur seront adressées. Les permanences téléphoniques et les contacts via e-mail doivent être maintenus.

13. Les rencontres de catéchèse (réunion, temps de catéchèse, retraite préparatoire…) doivent être supprimées. On encouragera les familles à vivre des temps de catéchèse à la maison, au moyen de supports utiles fournis ou transmis par les paroisses. Le Service Catéveil proposera son expertise en ce domaine. La célébration des divers sacrements (et notamment les premières communions, professions de foi et confirmations), après la date du 3 avril, sera examinée en temps opportun. Pour l’instant, aucune décision ne peut encore être prise.

14. Une cellule de crise est ouverte à l’évêché de Namur, animée par M. Jean-Luc Collage, qui peut être contacté au 081.25.10.93 ou via collage@diocesedenamur.be.

« Pour chaque personne, croyante ou non-croyante, c’est un moment propice pour comprendre la valeur de la fraternité, du lien indissoluble entre les uns et les autres. (…) La valeur de la solidarité doit également être incarnée. Nous pensons au voisin, au collègue de bureau, à l’ami d’école, mais surtout aux médecins et aux infirmières qui risquent la contamination et l’infection pour sauver les personnes infectées. Ces travailleurs vivent et nous montrent le sens du mystère de Pâques : don et service » (Cardinal Peter Turkson, Préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral, 11 mars 2020). 

Épidémie vient du grec epi-dèmos, « sur le peuple ». Je vous invite à vivre cette épreuve qui « nous tombe dessus » sereins, attentifs à l’autre, habités par Dieu. Et je vous bénis en Son nom.

Fait à Namur, le vendredi 13 mars 2020,

+ Pierre Warin, évêque de Namur

Site internet du diocèse de Namur

Coronavirus: suspension des célébrations liturgiques jusqu’au 3 avril

« Les évêques de Belgique réunis, ce jeudi, en conférence épiscopale ont pris plusieurs décisions suite à l’épidémie de coronavirus. Les messes sont ainsi supprimées à partir de ce samedi 14 mars et jusqu’au 3 avril au moins.« 
Extrait du communiqué de presse des evêques de Belgique. Lire la suite: Coronavirus: l’Eglise catholique de Belgique suspend toutes les célébrations publiques

Voir aussi:

Communiqué de l’évêque de Namur

Site internet du diocèse de Namur

1er mars 2020 – 1er dimanche du Carême

Les 40 jours de Carême c’est notre route vers Pâques et sa lumière.

Photo : Kizoa    

Seigneur,
Certains jours,
Ma vie entre dans la nuit de la tentation.
Le pouvoir sur les autres,
Mes rêves de toute-puissance,
Mes rêves de gloire…
Tout cela encombre ma vue et mon cœur.
Mais je sais maintenant qu’il n’y a pas de honte à être tenté :
C’est le privilège de ceux en qui la liberté a déjà tracé un chemin.
Tu es toujours avec moi dans cette épreuve.
Et tu connais bien ce moment-là puisque tu as tenu à l’affronter.
Merci, Seigneur, de nous tenir la main lorsque notre liberté est assaillie.

Quand on est perdu dans le désert, on se dit :
« Il faut absolument arriver quelque part, sans quoi… »

Dupond et Dupont, Tintin au Pays de l’Or noir

En ce premier dimanche du Carême, la parole de Dieu nous invite à éclairer nos choix.

Comme Jésus, nous ne sommes pas à l’abri des tentations que nous propose le monde. Mais c’est aussi une occasion de réaffirmer notre foi, de la faire grandir.
Avant de commencer sa prédication, Jésus fait une longue retraite.

N’est-ce pas ce que nous sommes invités à faire pour vivre pleinement ce temps de quarante jours où Dieu nous tend la main ?
Nous voulons revenir à Dieu de tout notre cœur. Au milieu des multiples sollicitations qui nous sont adressées, il n’est pas facile de mettre Dieu au cœur de notre vie. En accueillant la Parole qu’il nous adresse pour nous faire vivre, nous pourrons raviver en nous la grâce de notre baptême.

Textes : Père Ladis

« Qui te permettra de recommencer à zéro et te rendra l’espoir d’une aurore nouvelle après une nuit de honte ? Y a-t-il quelqu’un qui pourra nous dire des mots de tendresse et des paroles de pardon ? Qui me dira : ‘Tu es encore aimable, parce que je t’aime. Je veux continuer à croire en toi.’ Devant qui oserai-je plaider coupable avec cette assurance que je ne rencontrerai pas un juge, mais un sauveur ? Y a-t-il quelque part un pardon qui mette à l’abri de toute vengeance ? Qui me regardera avec amitié, quoi que j’aie fait, et me permettra de me retrouver avec moi-même ? Dans quels bras pourrais-je me jeter ? Qui pourrais-je regarder en face quand je ne parviens plus à supporter mon propre regard ? Qui, par son amour, m’apprendra à m’aimer moi-même, tout simplement ? (…) Qui me libérera de mon passé et m’ouvrira l’avenir que j’ai moi-même barricadé ? (…) Ah ! Si un jour, à mes oreilles pouvaient retentir ces mots d’accueil : ‘Je t’attendais…’ »

Extrait de Tu es né pour la joie de Ch. Delhez.    
Photo : Kizoa

Notre région pastorale au Conseil pastoral diocésain – réunion du 31 janvier à Etalle

Ce ne sont pas moins de 20 personnes qui étaient réunies le vendredi 31 janvier au cercle Saint-Blaise à ETALLE.
À l’initiative du Conseil épiscopal de notre diocèse et de deux de ses délégués, l’abbé Roger GOBERT, Doyen principal et Vicaire épiscopal et Françoise HAMOIR, une personne de chacun des Secteurs paroissiaux et de chacune des Unités pastorales de notre Région pastorale (les 5 Doyennés du sud-Luxembourg) avait été invitée.

Françoise HAMOIR déclina le souhait de Mgr Pierre WARIN, notre nouvel Evêque, de constituer un nouveau Conseil pastoral composé de tous les services diocésains existants et de 12 personnes issues des 6 Régions pastorales de notre diocèse.

Ainsi, toutes les réalités de la vie diocésaine seront représentées dans ce futur Conseil dont les travaux doivent servir à aider l’Evêque et le Conseil épiscopal dans leurs décisions, sur des thématiques choisies par l’autorité épiscopale ou proposées par le Bureau du Conseil pastoral diocésain.

L’accent sera mis sur davantage de transversalités entre les représentants des communautés paroissiales, les services et même le Conseil presbytéral qui déléguera deux prêtres pour siéger au Conseil pastoral diocésain.

Le groupe de chrétiens réuni vendredi a élu en son sein 3 mandataires dont une suppléante pour représenter notre Région pastorale : Paul HENNEQUIN (MESSANCY), Christine DESPA (HABAY), tous deux membres effectifs, et Isabelle ABRAHM (ETALLE), comme suppléante.

Les autres participants à cette soirée ont décidé d’être pour leurs délégués, une caisse de résonnance afin que des informations descendant du Conseil pastoral diocésain parviennent aux communautés paroissiales de la région, et, que des réflexions de terrain remontent au Conseil.

Roger KAISER.

26 février 2020 – Mercredi des cendres

Convertis-toi et crois à l’Evangile

Un brin d’histoire (en complément du bulletin paroissial) :

Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques. Les cendres qui proviennent des rameaux (buis) de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jonas 3.5-9 : Jérémie 6.26 ; 25- 34 ; Matthieu 1 1,21).

Aux commencements du christianisme

Ce rite des cendres n’était pas directement associé au début du Carême. Vers l’an 300, il fut adopté par certaines Églises locales et intégré au rite d’excommunication temporaire ou de renvoi des pécheurs publics de la communauté. Ces personnes s’étaient rendues coupables de péchés ou de scandales « majeurs » : apostasie, hérésie, meurtre et adultère (considérés comme des péchés « capitaux »).

Au VIIe siècle environ

Cette coutume donna lieu, dans certaines églises, à un rite public du mercredi des Cendres. Les pécheurs confessaient d’abord leurs péchés en privé. Puis ils étaient présentés à l’évêque et mis publiquement au rang des pénitents, ils devaient se préparer pour recevoir l’absolution donnée le Jeudi saint. Après une imposition des mains et des cendres, ils étaient renvoyés de la communauté comme Adam et Eve l’avaient été du paradis. Bien sûr, on leur rappelait que la mort est la conséquence du péché : « Oui, tu es poussière et à cette poussière tu retourneras » (Genèse 3,19).

Les pénitents vivaient en marge de leur famille et du reste de la communauté chrétienne pendant les quarante jours du Carême (d’où l’expression de « quarantaine »). Le « sac » qu’ils avaient revêtu et la cendre dont ils étaient couverts permettaient de les reconnaître lors des assemblées ou, le plus souvent, aux portes de l’église où ils étaient relégués. Cette pratique pénitentielle impliquait généralement de s’abstenir de viande, d’alcool, de bain. Il était également interdit de se faire couper les cheveux, de se raser, d’avoir des relations sexuelles et de gérer ses affaires. Selon les diocèses, il arrivait que certaines pénitences durent plusieurs années, voire toute la vie.

Au cours du Moyen-Âge

C’est la dimension personnelle du péché, plutôt que son caractère public, qui fut objet d’insistance. Par conséquent, les traditions associées au mercredi des Cendres furent appliquées à tous les adultes de la paroisse, mais sous une forme mitigée. Au XIe siècle, les pratiques en usage étaient fort semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui. Depuis quelques années, il existe une alternative à la formule traditionnelle pour l’imposition des cendres. Elle met en valeur un aspect beaucoup plus positif du Carême : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (Mc 1,15).
 
Dans les églises de Bretagne insulaire et d’Irlande, une nouvelle modalité pénitentielle se développa, entre le VIe et le VIIIe siècle, sous l’influence des moines celtes. Il s’agissait d’une forme de pénitence personnelle et privée pour des péchés moins graves que ceux évoqués ci-dessus. Cette pratique, plus que le rite du mercredi des Cendres, allait contribuer à faire évoluer les modalités du sacrement de la réconciliation.

Trois sortes de traditions ont donné au Carême son caractère spécifique :

  1. celles qui favorisent un climat d’austérité ;
  2. les pratiques pénitentielles, surtout en matière de jeûne et d’abstinence
  3. les dévotions centrées sur la souffrance de Jésus.

Au cours de ces vingt dernières années, ces traditions ont été associées à des pratiques nouvelles, mettant l’accent sur une dimension plus positive du Carême.

Extrait du site https://croire.la-croix.com

Le mercredi des cendres marque un temps d’arrêt. Un stop.

Etalons la page de nos vies devant nous. Arrêtons-nous et regardons ce que nous avons réalisé, pouvons améliorer. Des cendres renaît un feu nouveau, amplifié la nuit de Pâques, un nouvel élan, un nouveau départ, une remise à jour de notre GPS vers Dieu.
(Réflexion de Thérèse)

Bon Carême !

Photos : Kizoa

Le logo de l’unité pastorale

Logo de notre unité pastorale

Avez-vous déjà bien regardé le logo de notre Unité pastorale ? Quel est ce clocher qui se dresse à gauche de notre dessin ? Si ce clocher n’appartient à aucun de nos villages, d’où est-il?… Avez-vous deviné ?… Il s’agit du clocher de la chapelle des prêtres du Sacré-Cœur à Clairefontaine. En effet, Clairefontaine se situe à l’une des extrémités de notre Unité.

Lui faisant face : un arbre. Il représente très simplement la forêt primitive du Hirtzenberg, où se lovent deux villages de notre Unité : Toernich et Udange. L’autre extrémité de notre Unité. En allant d’une extrémité à l’autre, nous traverserons les villages de Sterpenich, Barnich, Autelhaut et Weyler.

Au centre du dessin, un ruisseau coule, déversant généreusement son eau. Mais pourquoi un ruisseau ? Si vous regardez la carte de note région, vous remarquerez que de nombreux petits rus, ruisseaux, petites rivières y prennent source, y coulent. Un peu comme si nos villages s’y désaltéraient. Jésus ne dit-il pas à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu … c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive. » … « Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. » (Jean 14,10,14). Notre Unité est ancrée dans le Christ.

Les Eaux vives du pays d’Arlon ? Mais pourquoi « du pays d’Arlon » ? Nous devions nous différencier de toutes les « eaux vives ». En effet, si vous consultez Internet, vous trouverez une panoplie de sites, aux activités diverses, qui portent ce nom,

Et qui mieux que la fleur de Maitrank (l’aspérule odorante) pouvait représenter le pays d’Arlon, Crest une représentation un peu stylisée que vous distinguez au-dessus du ruisseau.

En dessous : le mot Unité pastorale crée le lien entre le clocher et l’arbre. Il resserre les liens. Il puise sa force en Dieu, la prière, l’eucharistie, la communauté et la création … l’arbre. Planter un arbre lors d’une inauguration est tout un symbole. Il va plonger ses racines dans le terreau de nos vies, grandir, élargir sa couronne pour apporter ombre, abri, soutien.

Relevons le défi d’œuvrer ensemble pour nos paroisses, notre Unité pastorale. Prenons conscience que le peuple de Dieu n’est pas seulement une histoire de curé.

Mais c’est notre histoire à toutes et à tous.

Tous paroissiens confondus, peu importe l’âge, le chemin de foi parcouru,
ensemble travaillons aux défis de demain.

C’est en apportant notre petite pierre que nous construirons l’avenir.

Thérèse Maquet