Transmettre la foi

L’automne arrive ainsi qu’habituellement la reprise de la catéchèse…avec Florence, Liliane, Marie-Claire, Thérèse

La catéchèse n’est pas une activité marginale des communautés chrétiennes. Catéchiser (du grec katechô), c’est faire entendre et résonner l’écho de la Bonne Nouvelle du Seigneur dans le cœur des hommes. Ayant entendu la parole de l’évangile, tout croyant doit la méditer, l’approfondir, en découvrir toutes les harmoniques, se l’approprier pour qu’elle devienne vraiment, dans sa vie, une parole de Vie. (Site internet du diocèse de Namur)

Photo Kizoa

– Dis maman, qu’est-ce que je vais faire cette année au catéchisme ?

– Tu vas continuer à découvrir qui est Jésus et approfondir ta foi pour avancer le mieux possible sur le chemin de ta vie chrétienne.

– Le chemin ?

– Oui, Elodie. Celui qui te mène là où Dieu t’attend. Tu sais, le chrétien est un homme toujours en marche, sa vie n’est qu’un long pèlerinage.

– Un quoi ?

– Tu as bien entendu, un long pèlerinage. C’est-à-dire que, pendant toute sa vie, il marche vers Dieu pour connaître un jour le bonheur éternel auprès de lui.

– Tu crois ?

– Bien sûr, et c’est pour t’aider que la catéchèse existe. C’est là que tu découvres que tu vas librement vers Dieu et surtout que Jésus est au centre de ta vie chrétienne.

– Et comment je dois faire pour aller vers Dieu ?

– Tu es en train de me poser la même question que saint Thomas à Jésus, lorsque Celui-ci promettait aux apôtres une place auprès de Lui dans la Maison du Père.

– Et qu’est-ce qu’Il lui a répondu ?

– Je suis le chemin, la vérité et la vie…Personne ne va vers le Père sans passer par moi.

– Jésus n’est quand même pas un chemin !

– Si ma chérie. Il disait par là que Lui seul peut vraiment faire connaître son Père et faire avancer vers Lui.

– Et le caté dans tout ça ?

– Le caté, comme tu dis, veut te montrer que l’Evangile appartient à ta vie et t’en montre la direction.

– Ah bon !

– Oui, et quand vous en lisez des passages en groupe, vous faites partie de la foule qui suivait Jésus, le regardait vivre et écoutait Sa Parole. Comme elle, vous devenez peu à peu capables de Le reconnaître, de cheminer avec Lui et même de lui dire : « reste avec nous ».

– Alors nous aussi, on peut vivre comme dans l’Evangile ?

– Bien sûr. Et pour cela ta catéchiste te dira ce que Dieu attend de toi. Elle te montrera aussi que ton chemin intérieur est à l’image de la marche du peuple hébreu dans l’Ancien Testament.

– Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

– Simplement qu’au fur et à mesure qu’Israël connaît mieux son Seigneur, il se met à vivre davantage selon sa parole.

– Comment cela ?

– Prends l’exemple de Moïse. Quand il entend Dieu lui parler sur le Sinaï, il change complètement. Il n’est plus celui qui donne des ordres, mais celui qui en reçoit. Il devient un enfant qui écoute son Père et veut lui obéir.

– Je n’y avais pas pensé.

– Tu as aussi le Roi David. Quand il entend le prophète Nathan lui reprocher d’avoir fait tuer Uri pour épouser sa femme, il demande pardon à Dieu et fait repentance… c’est à ce moment-là qu’il fait son plus grand pas vers le Seigneur.

– Mais nous, ce n’est pas pareil.

– Si c’est pareil, et c’est au catéchisme que tu vas réaliser que, comme le leur, ton chemin vers Dieu passe par l’obéissance et le pardon.

– Ah ça je n’y arriverai pas !

– Toute seule, non. Mais avec l’aide de Dieu, oui… N’oublie jamais que la prière, l’eucharistie et le sacrement de réconciliation font grandir en toi, tout au long de ta vie, la grâce de que tu as reçue à ton baptême.

– Vraiment ?

– C’est aussi grâce à tes catéchistes que tu vas mieux comprendre les célébrations.

– C’est vrai et je les aime déjà mieux qu’avant !

– Tu t’aperçois donc qu’en plus des réponses et des explications qu’elle te donne, la catéchèse te fait entrer dans l’Eglise et l’aimer.

– Je vois…

– Ma chérie, l’Eglise représente Jésus sur cette terre. Elle est pour nous l’axe du monde, le chemin qui nous unit et nous mène vers le Père.

– Alors, tu m’envoies au caté pour me mettre sur la route avec les autres ?

– Tu as bien compris et… bon vent pour cette année !

Texte de Marie Vermeille transmis par Thérèse.

Lisons et méditons le beau texte sur la reprise de l’année scolaire au verso du bulletin paroissial : « Bénis mon année scolaire ».

Photo Kizoa

Vivre la semaine sainte à la maison…

(Communication de la paroisse de Saint Martin)

Nous venons d’apprendre que nous ne pourrons pas célébrer la semaine sainte en paroisse. Nous sommes désarçonnés devant cette situation de confinement. Rejoignons dans nos pensées et notre prière toutes ces personnes qui malades ou très âgées ne peuvent de toute façon pas rejoindre nos églises.

La semaine sainte est le sommet de toute l’année liturgique. On y passe par la désolation et la tristesse, et puis la plus grande joie : celle de la résurrection du Christ. Voici quelques propositions pour la vivre à la maison.

Nous pouvons bien sûr suivre la messe à la TV sur France 2 à 11h le dimanche (dimanche des rameaux à 10h30, la suite des horaires sera donnée à la fin de la messe) et des offices toute la semaine sur KTO. Avec les enfants voyez le site www.theobule.org.

Pour le dimanche des Rameaux : il n’y aura pas de buis béni dans les églises mais pourquoi ne pas cueillir une branche de buis dans votre jardin ou d’un autre arbuste vert et prendre un petit temps de célébration. Vous disposez la branche sur une belle nappe blanche, dans le lieu le plus fréquenté par tous ainsi qu’une croix, une bible ouverte et une bougie. Tout le monde se réunit là, et on lit l’évangile Mt 21, 1-11, on dit une prière de bénédiction, on prend un temps de silence. Puis on partage la branche et tous ensemble, on va porter chaque brin dans chaque chambre. Là, on passe le brin de buis derrière la croix ou l’icône, et l’on fait cette petite prière : « Que ce rameau vert soit pour N (celui ou celle qui habite dans la chambre) le signe de ta présence vivifiante ». A la fin, on revient auprès de la nappe, avec la branche de buis principale. Là chacun peut faire un baiser à la croix du Christ. Et puis, on peut dire le Notre Père.

Pour le jeudi saint : C’est le dernier repas de Jésus, là où Jésus a donné le pain et le vin comme son corps et son sang, et a lavé les pieds des disciples. Lors du repas du soir, on peut à table, garder une place vide : une chaise vide et devant, non pas des couverts, mais sur un petit set de table ou un napperon, une bougie qui symbolise la présence de Jésus. On peut commencer le repas par cette prière : « Jésus, toi qui nous as tant aimé, nous voulons te faire une place dans notre maison et dans notre cœur. Viens chez nous, aide-nous à t’ouvrir tout grand la porte, reste avec nous. Apporte-nous ta paix, ta douceur, et ta joie ».

A la fin du repas, on peut dire le Notre Père.

– Pour le vendredi saint : On peut se retrouver quelques minutes autour de la croix (là où il y a aussi le buis, la Bible et une bougie). Faire un petit chemin de croix à l’intérieur de la maison ou dans le jardin en se rappelant les différentes étapes que Jésus a vécues depuis sa condamnation par Pilate jusqu’à sa mise au tombeau et en priant pour tous les gens qui souffrent de par le monde. Pour terminer chacun peut faire un geste pour vénérer la croix (lui faire un baiser par exemple). Et puis, on peut dire le Notre Père, en se tenant la main.

Pour le samedi Saint (ou un autre jour de la semaine) : On peut vivre un moment de pardon et de réconciliation en famille et avec le Seigneur. On peut relire la parabole de l’enfant prodigue (Lc 15), partager autour ce texte puis se demander pardon les uns aux autres, s’embrasser et dire le Notre Père en se donnant la main.

Pour la nuit de Pâques : Lors de la veillée pascale, nous fêtons la résurrection du Christ. Quand la nuit est tombée, allumer des bougies (si on les retrouve, les cierges de baptême des enfants). Entourer la croix, la Bible disposées sur la nappe, avec la branche de buis. Vous éteignez toutes les autres lumières de la maison. Prendre un petit temps de silence. Vous priez : « Seigneur vient dans nos ténèbres, éclaire toutes nos nuits, viens nous redire que tu es ressuscité ». Et puis, très vite, vous allumez toutes les lumières de la maison si possible toutes ensemble. Et vous chantez votre joie. Par exemple « Alléluia alléluia Jésus est vivant, alléluia alléluia Jésus est vivant ! » (ou autre chose que vous connaissez).

Pour le jour de Pâques : Remplacer la croix et le buis dans le coin prière par une icône du Christ ressuscité (on peut trouver des images sur internet) et un bouquet de fleurs jaunes. Avant de faire la chasse aux œufs, lire l’évangile du matin de Pâques Mt 28, 1-10. Se saluer en se disant : « Le Christ est ressuscité ! »  « Oui, il est vraiment ressuscité ! ». Ecouter l’alleluia de Hayndel ou chanter ensemble un chant de joie…

Laisser jaillir votre créativité et celle de vos enfants !  Et si vous êtes seuls, imaginez aussi une manière à vous de célébrer en union avec tous les chrétiens du monde !

Bonne semaine sainte et joyeuse Pâques ! Que notre espérance reste vive malgré les mesures de confinement qui nous sont imposées.

Karine Burnotte

Dispositions de l’évêque de Namur – 31 mars 2020

Monsieur l’abbé,
 Monsieur le diacre,
 Madame, Monsieur,



Avec Mgr Pierre Warin, notre évêque, je remercie vivement tous les acteurs pastoraux pour leur solidarité et leur communion en ce temps difficile de confinement. Unis à tous les chrétiens de nos communautés, unis aux hommes et femmes de bonne volonté, nous sommes solidaires de ceux qui souffrent et de ceux qui se battent contre la maladie. Notre pensée et notre prière les rejoignent.

Le diocèse de Namur encourage tous les diocésains à recevoir avec bienveillance les consignes transmises par la Conférence des évêques de Belgique ces 23 et 30 mars derniers. Elles allient sens des responsabilités, citoyenneté et foi vive nourrie d’espérance. Les pasteurs et les diverses équipes pastorales chercheront à les mettre en oeuvre, faisant preuve de créativité et d’esprit de communion diocésaine.

Les consignes ci-après viennent compléter et préciser les choses, comme y invitait le communiqué du 30 mars : « Chaque diocèse proposera des dispositions en fonction de sa situation spécifique et en assurera la communication. Pour ce qui concerne le diocèse de Namur, un nouveau communiqué vous sera envoyé en ce début de semaine ».

1.    La célébration de la première des communions est une étape importante dans l’initiation chrétienne des enfants. Elle est différée après les vacances d’été, de préférence en septembre ou octobre 2020. Dans la préparation, on veillera à ce que les rencontres de catéchèse qui n’ont pas pu être vécues soient proposées, et, en tout cas, les deux rencontres importantes sur le pardon et la prière eucharistique.

2.    La célébration de la confirmation (qui inclut la profession de foi) est différée après les vacances d’été et sera proposée au cours du premier trimestre de l’année pastorale (de septembre à Noël 2020). Dans la préparation, on veillera à ce que les rencontres de catéchèse qui n’ont pas pu être vécues soient proposées, et, en tout cas, la retraite préparatoire. Celle-ci pourra être organisée en deux jours successifs ou séparés. Le diocèse assurera la présence d’un prêtre confirmateur et les demandes sont à adresser, par les doyens, dès maintenant à confirmations@diocesedenamur.be.

3.    La célébration de la profession de foi, dans sa version ancienne (séparée de la confirmation), est aussi concernée par les mesures communiquées ce 30 mars par la Conférence épiscopale, et est donc aussi différée après les vacances d’été.

4.    Le parcours de catéchèse est riche : les autres étapes ou années de la catéchèse sont aussi impactées par la situation sanitaire. De manière générale, pour les rencontres qui n’ont pas pu avoir lieu, on réfléchira localement à l’opportunité de les organiser ou non à partir de septembre. On cherchera toujours le bien des enfants et des parents dans la dynamique d’une catéchèse de cheminement, en étant attentif à la faisabilité des propositions.

5.    Le baptême des catéchumènes lors de la veillée pascale n’est pas possible cette année. Les communautés chrétiennes sont invitées à poursuivre activement l’accompagnement des catéchumènes, à distance pour l’instant, puis en communauté dès que cela sera possible. La date de la célébration du baptême des catéchumènes a été fixée, pour l’ensemble du diocèse de Namur, à la fête du Baptême du Seigneur, le dimanche 10 janvier 2021. Les communautés seront invitées largement à y participer et l’on pourra encourager le regroupement en Unité Pastorale ou secteur pastoral pour accueillir les nouveaux baptisés. Si le mariage religieux d’un catéchumène a été prévu à une date antérieure, il peut être célébré à cette date, puisque le droit de l’église permet sans difficulté la célébration du mariage religieux d’un catéchumène avec un baptisé catholique.

6.    La célébration de la confirmation des adultes n’est pas possible cette année à la date fixée, veille de Pentecôte. Elle aura lieu, pour l’ensemble du diocèse, en la fête du Christ-Roi, dimanche 22 novembre 2020, à 15h45, en la Basilique des sanctuaires de Beauraing. Une rencontre préparatoire sera organisée à une date et en un lieu non encore fixés.

7.    D’autres recommandations diocésaines viendront plus tard, concernant la célébration de la messe chrismale, des baptêmes et mariages en paroisse, des messes ou célébrations en souvenir des défunts décédés pendant la période de confinement.



Cordialement,

chanoine Joël Rochette, 
vicaire général

Directives des Evêques de Belgique – 30 mars 2020

Le virus corona nous oblige à une extrême prudence. Les Evêques de Belgique ont donc décidé ce 30 mars 2020, que les célébrations de confirmation et des premières communions prévues entre Pâques et la Pentecôte n’auront pas lieu à la date prévue. Les confirmations sont reportées aux mois de septembre ou d’octobre. Les premières communions sont reportées à la prochaine année scolaire. Chaque diocèse proposera des dispositions en fonction de sa situation spécifique et en assurera la communication. Pour ce qui concerne le diocèse de Namur, un nouveau communiqué vous sera envoyé en ce début de semaine.

Les raisons de ce report sont évidentes. Même en cas d’assouplissement des mesures actuelles, le Gouvernement ne permettra pas les célébrations religieuses avec une assistance nombreuse composée de familles et de générations différentes (dont des grands-parents), ne tenant pas compte non plus du vécu récent de ces familles avec le virus corona.

Les enfants devront tout mettre en œuvre pour la réussite de leur année scolaire le dernier mois de celle-ci, en particulier les futurs confirmands de 6e année primaire en vue de leur qualification pour les humanités. En ce sens, l’organisation des confirmations en juin n’est pas opportune.

Même si les paroisses ou les catéchistes ne peuvent actuellement plus organiser de réunions, nous leur demandons de garder contact avec les enfants et les jeunes qui préparent leur première communion ou leur confirmation par courrier, par email, par streaming ou par téléphone par exemple. Dès la fixation d’une nouvelle date, ils adapteront leurs réunions en fonction de celle-ci.

Les Evêques remercient tous ceux qui travaillent à une communication optimale avec les enfants et les jeunes qui se préparent à la première communion ou à la confirmation, qui les aident à comprendre cette décision difficile et à effectuer sereinement le passage vers une nouvelle date.

Les présentes directives sont établies en conformité avec celles des évêques du lundi 23 mars dernier.

Les Evêques de Belgique
Lundi 30 mars 2020

Catéchèse – Les premiers rendez-vous d’automne 2019

1ère primaire: lundi 16 septembre, presbytère de Weyler, 20h
2ème primaire: vendredi 13 septembre, presbytère de Weyler, 20h
3ème primaire: mardi 10 septembre, salle du village (école primaire) de Weyler, 20 h
4ème primaire: samedi 28 septembre, chez Liane Weyders-Vervoort, 10h
5ème et 6ème primaire: jeudi 12 septembre, salle du village (école primaire) de Weyler, 20 h

La présence des parents est indispensable. Les parents absents à la reunion doivent prendre RDV avec une des trois responsables dès que possible.

M-C Defrenne, Th. Neuberg, L. Weyders – pour les adresses e-mail, voir bulletin paroissial du mois d’août.

Merci de votre attention.