Communiqué diocésain du 8 mars 2021

Chers diocésains,

Les dernières décisions gouvernementales concernant la situation sanitaire ont paru dans un Arrêté Ministériel publié hier, dimanche 7 mars. Nous sommes donc en mesure d’en confirmer la substance, pour ce qui concerne la pratique du culte catholique.
En résumé, voici les trois points à noter :

  1. Dès ce lundi 8 mars, les funérailles peuvent être célébrées, à l’intérieur des églises comme en extérieur, avec un maximum de 50 participants, en respectant la règle de 1 personne par 10 mètres carrés de surface disponible ; normalement, ce calcul a déjà été fait précédemment pour chaque église. En raison de cette modification importante qui rend un peu de normalité à la liturgie des obsèques, le casuel des funérailles peut être rétabli dans sa tarification normale.
  2. Aucune modification n’a été apportée pour les autres célébrations : est maintenue jusqu’à nouvel ordre la jauge de 15 participants (hormis le ministre du culte, le chantre-organiste et les enfants de moins de 12 ans).
  3. Comme perspectives, il est à noter qu’est annoncée, à partir du 1er avril, l’autorisation de célébrations avec 50 personnes à l’extérieur. Et puis, en mai, viendra un probable élargissement de la jauge de 15 personnes, selon des critères à définir.

Pour les célébrations de la Semaine Sainte et du temps pascal (et notamment les célébrations de premières communions et de confirmations), un prochain communiqué vous sera transmis fin de semaine. Il donnera quelques lignes claires et utiles pour préparer ces célébrations importantes, même si les comités de concertation successifs, en fonction de la situation sanitaire, peuvent prendre des décisions en sens divers.

En vous remerciant pour votre engagement fidèle, et en vous souhaitant un carême fécond, je vous transmets les encouragements de notre évêque et vous salue cordialement.

chanoine Joël Rochette
Vicaire général

voir aussi texte du communiqué sur le site du diocèse.

Carême – le jeûne et la pénitence

Nous voici donc dans le temps du carême ; lorsque j’aborde ce thème, on me rétorque souvent que l’année 2020 était toute une année de carême et c’est sans doute juste. Nous avons été privés de beaucoup de choses…mais qu’est-ce que faire jeûne, un des piliers du carême ? Le jeûne est physiologiquement bon pour la santé ; on trouve sur internet pas mal de vidéos et tutos vantant les bienfaits du jeûne…

« Faites pénitence, convertissez-vous ». Telle est la parole, qu’avant toute autre, Jésus adresse aux Juifs et, par eux, aux Hommes. Elle avait déjà retenti à travers les invectives des Prophètes et la prédication du Baptiste. Le Christ, inaugurant son enseignement, la prononce à son tour avec une exigence et une autorité que personne jusque-là n’avait pu lui conférer.

Revenez à moi de tout votre cœur – YouTube
Photo Sylvianne

Vous souvenez-vous du texte de Jonas, lu le 3ème dimanche après la fête de Noël ?

 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :

 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »

 (..)Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »

Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.

La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.

Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas. Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.

(…) En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés. (Jon 3,1-10)

Et ne croyons pas que le jeûne est d’une autre époque car en Irak, trois jours de jeûne pour la fin du Covid-19 et la venue du pape ont été décrétés à l’initiative du cardinal Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de l’Église catholique chaldéenne locale. Demander à Dieu d’intercéder pour la « Résurrection de Ninive ».Du lundi 25 au mercredi 27 janvier, les chrétiens d’Irak sont invités à prier quotidiennement et à jeûner – au moins jusqu’à midi, et toute la journée pour ceux qui le peuvent – pour la fin de la pandémie de Covid-19, et afin que les conditions de la venue dans le pays du pape François, prévue du 5 au 8 mars prochains, soient bien réunies.

Site Croire.com du 26-01-21

Photo Kizoa

Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.  (Luc 4, 1 et 2)

Le carême est un temps de pénitence et de conversion. L’abstinence n’est pas une réelle pénitence. Cette prescription a un caractère symbolique. Elle rappelle qu’il faut se priver de quelque chose. On peut réduire sa consommation d’alcool, de tabac ou de chocolat !

Le pape Jean Paul II a proposé aussi un usage plus modéré de la télévision pour faire pénitence pendant le carême. Certes, l’Église a assoupli les règles et pratiques pénitentielles du Carême catholique : depuis 1949, le jeûne est limité à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint ; ce qui est fort peu et sont dispensés de jeûner les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.

En quoi consiste le jeune du carême ? Le jeûne consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale le matin et le soir. On ne doit rien manger entre les repas. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir.

La signification du jeûne de carême : jeûner a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole. De plus, jeûner pendant le carême n’est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage (…)

Source : site internet : https://cybercure.fr/

Photo Annie (déjà la renaissance…)

Frère Nicolas Morin, franciscain, attend le carême avec joie, car c’est un temps plus particulier de retrouvailles avec Dieu et de croissance spirituelle. C’est une chance qui nous est offerte pour nous tourner vers Dieu, vers nous et vers les autres. C’est un temps pour renaître, renaître à soi-même !

Donc finalement c’est bien plus qu’un temps de pénitence, c’est un temps de retournement sur soi, de relecture de vie, qui nous est proposé tous les ans ?

N. M : Oui, c’est la pédagogie de l’Église, elle nous propose de vivre avec beaucoup plus d’intensité pendant un temps limité ce que nous sommes appelés à vivre tout au long de notre vie chrétienne.

Le carême, c’est toute la vie chrétienne ?

N. M. : Bien sûr, cette démarche de conversion s’étend sur toute notre vie. (…)

Ce chemin passe quand même par un temps de jeûne, de partage, de prière… Le jeûne, ce n’est pas très drôle, il faut faire des efforts. Comment faut-il le pratiquer ?

N. M. : Je l’entends ainsi : « creuser, élargir l’espace de ma tente ». Si je suis plein, plein de moi-même, de mes activités, il n’y a plus de place pour accueillir l’autre, pour accueillir Dieu et finalement pour accueillir la profondeur de ce que je suis. Le carême veut nous aider à ouvrir un espace et le jeûne, très concrètement, l’exprime physiquement. Alors qu’habituellement, quand j’ai faim, je comble immédiatement ma faim, je vais accepter de manquer, non pas pour manquer, mais pour m’ouvrir à un bien plus grand encore, Dieu, qui est capable de me combler. C’est cela, le sens du jeûne. En même temps, la faim me fait prendre conscience de ceux qui ne choisissent pas la faim, et donc elle m’ouvre les yeux pour une solidarité très concrète elle aussi.

Vous vous privez de certains aliments, vous mangez moins que d’habitude ?

N. M. : Il y a différents types de jeûne, mais pour moi, je ne mange pas le vendredi soir. Je passe l’heure du repas à la chapelle en oraison. Du coup, un jour des chrétiens se sont joints à moi, car ils ne savaient pas trop comment vivre le carême, et depuis cela continue, et cela s’étend même maintenant sur toute l’année. C’est une manière très concrète de vivre le jeûne et de lui donner du sens. (…)

Vous dites que le carême est un temps de transformation. Vous vous sentez transformé, vous, après ces quarante jours, chaque année un peu plus ?

N. M. : Ce serait présomptueux de ma part de le dire ! C’est dans le cœur de Dieu. Mais oui, je crois que c’est un chemin spirituel qui nous aide à grandir tous les jours. Ce chemin-là, nous ne le construisons pas à la force du poignet, il nous est donné. Je crois que le Seigneur ne nous demande qu’une chose : nous rendre disponibles, avoir le désir de l’aimer davantage, et pour le reste, c’est lui qui fait le travail.

Donc il n’y a pas d’effort de notre part ?

N. M. : Si. Nous rendre disponibles demande un vrai effort, très concret.

Cela veut dire se donner du temps tous les jours ?

N. M. : Chacun a son rite. Certains vont marquer le mercredi des Cendres de manière particulière, et prennent le temps de prier, de lire l’Évangile, de célébrer en communauté. Dans ma communauté, chaque repas que l’on ne prend pas est noté, de sorte que l’argent qu’on n’a pas dépensé soit partagé.

Si j’ai bien compris, le carême n’est pas triste, il mène à la joie ?

N. M. : Oui, à la joie de la Résurrection.

Extraits de l’Interview réalisée par Sophie de Villeneuve pour Radio Notre-Dame pour l’émission « Mille questions à la foi » – site internet Croire.com

Messe du dimanche 21 février 2021 – enregistrement vidéo

Messe enregistrée à Udange. Cliquez sur la photo pour accéder à l’enregistrement.

Attention: en raison de réglages erronés, l’enregistrement est malheureusement incomplet. Manquent notamment le psaume, la deuxième lecture, la fin de l’homélie. L’auteur présente ses excuses à l’abbé Piron, à la chorale et à tous ceux qui voudront visionner la vidéo.

Vitrail, église d’Udange, photo GM

La vidéo restera disponible en ligne pendant deux à trois semaines.

17 février 2021 – Mercredi des cendres

Photo Vincent Ledvina /Unsplash

Comme à ses premiers disciples, Jésus nous demande aussi : « Que cherchez-vous ? »

Que cherchons-nous à travers le Carême, temps de pénitence mais aussi de conversion.

Habituellement, le Carême est présenté comme un temps de privations personnelles et d’exigences morales alors qu’il est aussi un temps privilégié, à l’instar de l’Avent, de conversion. Temps où les baptisés vont à la rencontre du Vivant, en se reconnaissant pécheurs mais avec un but bien précis : raviver en leur cœur l’esprit du baptême.

Le Carême, quarante jours de retour vers Dieu.

Le premier pas du chemin est le mercredi des Cendres avec la proclamation inaugurale du livre de Joël : « Revenez à moi de tout votre cœur dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu ! »

Nous entrons en carême, et nous allons une fois de plus nous demander comment utiliser au mieux ce temps qui nous mène à Pâques. L’Église nous recommande le jeûne, la prière et le partage. Certains trouveront cela sans doute austère, et poseront la question : le carême doit-il être triste ?

« Frère Nicolas Morin, franciscain, attend le carême avec joie, car c’est un temps plus particulier de retrouvailles avec Dieu et de croissance spirituelle. C’est une chance qui nous est offerte pour nous tourner vers Dieu, vers nous et vers les autres. C’est un temps pour renaître, renaître à soi-même ! »

Ce chemin du Carême est un temps de maîtrise des désirs de notre corps (le jeûne), d’attention à nos frères dans le besoin (le partage) et de relation approfondie avec le Seigneur (la prière), trois domaines décisifs de la vie du baptisé.

Jeûne, partage, et par-dessus tout prière avec ces instants de cœur à cœur avec le Seigneur où nous reprenons les mots du psalmiste : « Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint. Rends-moi la joie d’être sauvé » (Psaume 50).

A l’heure où beaucoup croient qu’un tel langage est dépassé, enracinons dans la Parole notre fidélité au Seigneur. N’est-ce pas elle qui est la vérité de l’amour ?

Et puis ne tombons pas dans la tentation de faire semblant, de vivre un Carême de surface. Le baptême est un engagement : « Le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ » (1 P 3,21).

Si le Seigneur exige de nous ‘’une conscience droite’’, c’est qu’il compte sur nous et nous croit dignes de son amour.

Sylvianne : texte inspiré par le Missel du dimanche 2021, éd. Artège, de la méditation (Une conscience droite) de Sœur Emmanuelle Billoteau et d’un extrait de « Mille questions à la foi » (Frère N.Morin), Site Croire.com

Semaine Sainte 2021 – prévision des offices

samedi27 marsAutelhaut18h30présentiel / vidéo
Dimanche des Rameaux28 marsWeyler09h45présentiel
Barnich10h45présentiel
Toernich11h00présentiel
Jeudi Saint1er avrilToernich19h30présentiel / vidéo
Vendredi Saint2 avrilBarnich19h30présentiel / vidéo
Samedi Saint3 avrilWeyler19h30présentiel / vidéo
Pâques4 avrilAutelhaut09h45présentiel
Sterpenich10h45présentiel / vidéo
Udange11h00présentiel

Planning prévisionnel, confirmation dans la prochaine édition du « Trait d’union ».