Notre région pastorale au Conseil pastoral diocésain – réunion du 31 janvier à Etalle

Ce ne sont pas moins de 20 personnes qui étaient réunies le vendredi 31 janvier au cercle Saint-Blaise à ETALLE.
À l’initiative du Conseil épiscopal de notre diocèse et de deux de ses délégués, l’abbé Roger GOBERT, Doyen principal et Vicaire épiscopal et Françoise HAMOIR, une personne de chacun des Secteurs paroissiaux et de chacune des Unités pastorales de notre Région pastorale (les 5 Doyennés du sud-Luxembourg) avait été invitée.

Françoise HAMOIR déclina le souhait de Mgr Pierre WARIN, notre nouvel Evêque, de constituer un nouveau Conseil pastoral composé de tous les services diocésains existants et de 12 personnes issues des 6 Régions pastorales de notre diocèse.

Ainsi, toutes les réalités de la vie diocésaine seront représentées dans ce futur Conseil dont les travaux doivent servir à aider l’Evêque et le Conseil épiscopal dans leurs décisions, sur des thématiques choisies par l’autorité épiscopale ou proposées par le Bureau du Conseil pastoral diocésain.

L’accent sera mis sur davantage de transversalités entre les représentants des communautés paroissiales, les services et même le Conseil presbytéral qui déléguera deux prêtres pour siéger au Conseil pastoral diocésain.

Le groupe de chrétiens réuni vendredi a élu en son sein 3 mandataires dont une suppléante pour représenter notre Région pastorale : Paul HENNEQUIN (MESSANCY), Christine DESPA (HABAY), tous deux membres effectifs, et Isabelle ABRAHM (ETALLE), comme suppléante.

Les autres participants à cette soirée ont décidé d’être pour leurs délégués, une caisse de résonnance afin que des informations descendant du Conseil pastoral diocésain parviennent aux communautés paroissiales de la région, et, que des réflexions de terrain remontent au Conseil.

Roger KAISER.

26 février 2020 – Mercredi des cendres

Convertis-toi et crois à l’Evangile

Un brin d’histoire (en complément du bulletin paroissial) :

Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques. Les cendres qui proviennent des rameaux (buis) de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jonas 3.5-9 : Jérémie 6.26 ; 25- 34 ; Matthieu 1 1,21).

Aux commencements du christianisme

Ce rite des cendres n’était pas directement associé au début du Carême. Vers l’an 300, il fut adopté par certaines Églises locales et intégré au rite d’excommunication temporaire ou de renvoi des pécheurs publics de la communauté. Ces personnes s’étaient rendues coupables de péchés ou de scandales « majeurs » : apostasie, hérésie, meurtre et adultère (considérés comme des péchés « capitaux »).

Au VIIe siècle environ

Cette coutume donna lieu, dans certaines églises, à un rite public du mercredi des Cendres. Les pécheurs confessaient d’abord leurs péchés en privé. Puis ils étaient présentés à l’évêque et mis publiquement au rang des pénitents, ils devaient se préparer pour recevoir l’absolution donnée le Jeudi saint. Après une imposition des mains et des cendres, ils étaient renvoyés de la communauté comme Adam et Eve l’avaient été du paradis. Bien sûr, on leur rappelait que la mort est la conséquence du péché : « Oui, tu es poussière et à cette poussière tu retourneras » (Genèse 3,19).

Les pénitents vivaient en marge de leur famille et du reste de la communauté chrétienne pendant les quarante jours du Carême (d’où l’expression de « quarantaine »). Le « sac » qu’ils avaient revêtu et la cendre dont ils étaient couverts permettaient de les reconnaître lors des assemblées ou, le plus souvent, aux portes de l’église où ils étaient relégués. Cette pratique pénitentielle impliquait généralement de s’abstenir de viande, d’alcool, de bain. Il était également interdit de se faire couper les cheveux, de se raser, d’avoir des relations sexuelles et de gérer ses affaires. Selon les diocèses, il arrivait que certaines pénitences durent plusieurs années, voire toute la vie.

Au cours du Moyen-Âge

C’est la dimension personnelle du péché, plutôt que son caractère public, qui fut objet d’insistance. Par conséquent, les traditions associées au mercredi des Cendres furent appliquées à tous les adultes de la paroisse, mais sous une forme mitigée. Au XIe siècle, les pratiques en usage étaient fort semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui. Depuis quelques années, il existe une alternative à la formule traditionnelle pour l’imposition des cendres. Elle met en valeur un aspect beaucoup plus positif du Carême : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (Mc 1,15).
 
Dans les églises de Bretagne insulaire et d’Irlande, une nouvelle modalité pénitentielle se développa, entre le VIe et le VIIIe siècle, sous l’influence des moines celtes. Il s’agissait d’une forme de pénitence personnelle et privée pour des péchés moins graves que ceux évoqués ci-dessus. Cette pratique, plus que le rite du mercredi des Cendres, allait contribuer à faire évoluer les modalités du sacrement de la réconciliation.

Trois sortes de traditions ont donné au Carême son caractère spécifique :

  1. celles qui favorisent un climat d’austérité ;
  2. les pratiques pénitentielles, surtout en matière de jeûne et d’abstinence
  3. les dévotions centrées sur la souffrance de Jésus.

Au cours de ces vingt dernières années, ces traditions ont été associées à des pratiques nouvelles, mettant l’accent sur une dimension plus positive du Carême.

Extrait du site https://croire.la-croix.com

Le mercredi des cendres marque un temps d’arrêt. Un stop.

Etalons la page de nos vies devant nous. Arrêtons-nous et regardons ce que nous avons réalisé, pouvons améliorer. Des cendres renaît un feu nouveau, amplifié la nuit de Pâques, un nouvel élan, un nouveau départ, une remise à jour de notre GPS vers Dieu.
(Réflexion de Thérèse)

Bon Carême !

Photos : Kizoa

Veillée de Noël à Sterpenich

Ce 24 décembre 2019 a eu lieu à Sterpenich la messe de la veillée de Noël.

Elle s’est déroulée à 19h en présence d’une belle grande assemblée de familles et de paroissiens venus de nos 6 clochers. Selon une tradition sympathique, la Philharmonie Barnich/Sterpenich nous a fait l’honneur de sa présence. Elle accompagna la chorale et interpréta quelques morceaux de musique illustrant le temps de Noël.

Cette année, il y eut un événement nouveau à découvrir : le Village de Noël.

Un jeune couple originaire de Sterpenich, Julio et Christelle Haupert ainsi que Michaël Haupert ont voulu redonner vie à une tradition familiale qui fit le bonheur de la paroisse de Sterpenich jusque dans les années 60- 70 : réaliser un village de Noël.

Pour ce faire, ils ont utilisé les dernières technologies de pointe et le résultat fut magnifique. D’ailleurs ce beau village a eu les honneurs de TV LUX lors d’un petit reportage pendant les vacances de Noël.

A la fin de la messe célébrée par le Père Ladis et l’abbé Emery, nous avons pu tous admirer ce beau travail : maisons fleuries de Palestine, puits oriental, palmiers, personnages animant les ruelles … tout cela étant placé pour que le regard converge vers l’étable de Bethléem où la Sainte Famille accueille les bergers et tous ceux qui arrivent.

Merci à tous ceux et toutes celles qui ont œuvré pour que la Lumière de la Nativité continue à briller en nos cœurs bien au- delà de cette veillée de Noël !

Texte Marie-Claire Defrenne
Photos Yvan Feller

Vidéo du reportage de TVLux

Le logo de l’unité pastorale

Logo de notre unité pastorale

Avez-vous déjà bien regardé le logo de notre Unité pastorale ? Quel est ce clocher qui se dresse à gauche de notre dessin ? Si ce clocher n’appartient à aucun de nos villages, d’où est-il?… Avez-vous deviné ?… Il s’agit du clocher de la chapelle des prêtres du Sacré-Cœur à Clairefontaine. En effet, Clairefontaine se situe à l’une des extrémités de notre Unité.

Lui faisant face : un arbre. Il représente très simplement la forêt primitive du Hirtzenberg, où se lovent deux villages de notre Unité : Toernich et Udange. L’autre extrémité de notre Unité. En allant d’une extrémité à l’autre, nous traverserons les villages de Sterpenich, Barnich, Autelhaut et Weyler.

Au centre du dessin, un ruisseau coule, déversant généreusement son eau. Mais pourquoi un ruisseau ? Si vous regardez la carte de note région, vous remarquerez que de nombreux petits rus, ruisseaux, petites rivières y prennent source, y coulent. Un peu comme si nos villages s’y désaltéraient. Jésus ne dit-il pas à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu … c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive. » … « Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. » (Jean 14,10,14). Notre Unité est ancrée dans le Christ.

Les Eaux vives du pays d’Arlon ? Mais pourquoi « du pays d’Arlon » ? Nous devions nous différencier de toutes les « eaux vives ». En effet, si vous consultez Internet, vous trouverez une panoplie de sites, aux activités diverses, qui portent ce nom,

Et qui mieux que la fleur de Maitrank (l’aspérule odorante) pouvait représenter le pays d’Arlon, Crest une représentation un peu stylisée que vous distinguez au-dessus du ruisseau.

En dessous : le mot Unité pastorale crée le lien entre le clocher et l’arbre. Il resserre les liens. Il puise sa force en Dieu, la prière, l’eucharistie, la communauté et la création … l’arbre. Planter un arbre lors d’une inauguration est tout un symbole. Il va plonger ses racines dans le terreau de nos vies, grandir, élargir sa couronne pour apporter ombre, abri, soutien.

Relevons le défi d’œuvrer ensemble pour nos paroisses, notre Unité pastorale. Prenons conscience que le peuple de Dieu n’est pas seulement une histoire de curé.

Mais c’est notre histoire à toutes et à tous.

Tous paroissiens confondus, peu importe l’âge, le chemin de foi parcouru,
ensemble travaillons aux défis de demain.

C’est en apportant notre petite pierre que nous construirons l’avenir.

Thérèse Maquet

LE 16 SEPTEMBRE 2018 – FONDATION DE L’UNITE PASTORALE « LES EAUX VIVES DU PAYS D’ARLON »

La lettre de mission de Monseigneur Van Cottem consiste notamment à mettre en œuvre une meilleure communication au sein de l’unité pastorale, à dynamiser la pastorale des jeunes, en particulier après la confirmation et à promouvoir des célébrations plus vivantes pour les enfants et leurs familles.

Le logo de l’unité pastorale

(…) Quel est ce clocher qui se dresse à gauche de notre dessin? Si ce clocher n’appartient à aucun de nos villages, d’où est-il ? Il s’agit du clocher de la chapelle des prêtres du Sacré Cœur à Clairefontaine. En effet, Clairefontaine se situe à l’une des extrémités de notre Unité. Lui faisant face : un arbre. Il représente la forêt primitive du Hirtzenberg, où se lovent deux villages de notre Unité : Toernich et Udange. En allant d’une extrémité à l’autre, nous traversons les villages de Sterpenich, Barnich, Autelhaut et Weyler.

Au centre du dessin, un ruisseau coule, déversant généreusement son eau. Mais pourquoi un ruisseau ? Si vous regardez la carte de notre région, vous remarquerez que de nombreux rus, ruisseaux, petites rivières y prennent source, y coulent. Un peu comme si nos villages s’y désaltéraient. Jésus ne dit-il pas à la Samaritaine : « si tu savais le don de Dieu…c’est toi qui l’aurait prié et il t’aurait donné de l’eau vive »…

Qui mieux que la fleur de Maitrank (aspérule odorante) pouvait représenter le pays d’Arlon ? C’est une représentation stylisée que vous distinguez au-dessus du ruisseau.

Le mot Unité pastorale crée le lien entre le clocher et l’arbre. IL resserre les liens. Il puise sa force en Dieu, la prière, l’eucharistie, la communauté et la création…l’arbre.

Planter un arbre lors d’une inauguration est tout un symbole. Il va plonger ses racines dans le terreau de nos vies, grandir, élargir sa couronne pour apporter ombre, abri, soutien. (…)

Thérèse

Le repas festif

Relevons le défi d’œuvrer ensemble pour nos paroisses, notre Unité pastorale. Prenons conscience que le peuple de Dieu n’est pas seulement une histoire de curé mais de baptisés. C’est notre histoire à toutes et tous, peu importe l’âge, le chemin de foi parcouru. Ensemble, travaillons aux défis de demain. C’est en apportant notre petite pierre que nous construirons l’avenir.    
Thérèse

Quelques vidéos: (1), (2), (3), (4)

Photos et vidéos: Sylvianne Vieuxtemps