6 décembre 2020 – 2ième Dimanche de l’Avent (B)

Préparez le chemin du Seigneur ! C’est aussi à nous que Jean-Baptiste adresse ce pressant appel.

Photo Kizoa

« Le départ nous a été donné dimanche dernier. Pas question de relâcher nos efforts, car ‘’le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse ‘’. La voix de Jean s’élève pour dissiper notre torpeur, il harangue les foules et appelle à la conversion. Il sait que le temps est venu, qu’il nous faut maintenant préparer le chemin du Seigneur. L’Avent, avènement du Sauveur annoncé, suppose un grand chantier. Et nous sommes tous appelés à retrousser les manches. »

Extrait de la méditation (Avancer au rétroviseur) de Michèle Clavier, dans missel du dimanche 2021 (éd. Bayard). 

Voici donc le Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu …

« Ce premier mot de Marc ne doit pas être isolé de tout le reste de son évangile… Jésus-Christ est le Commencement, il nous initie à sa vie, à un semblable Commencement, il nous crée et recrée, il fait du neuf sans arrêt dans notre vie, pourvu que nous le laissions faire. Il est toute nouveauté. Cet évangile qu’écrit Marc n’est pas terminé, il n’est pas achevé, il est encore vivant, il s’écrit dans un livre encore interminable, le livre de la vie. »

Extrait de « Marc, l’histoire d’un choc », Fr. David-Marc d’Hamonville, éd. Cerf 2019, dans Feu nouveau, transmis par Thérèse.

Partagé par Esprit amour et spiritualité sur Facebook le 9 novembre 2020

Psaume 84: Fais-nous voir, Seigneur, ton amour, et donne-nous ton salut.

J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.

Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.

Exode…

Malgré nos infidélités, nos ingratitudes, Dieu ne se fatigue pas. Israël va être délivré du joug de la captivité Babylonienne, l’espoir renaît. Israël va retourner au désert. Dans notre esprit, ce mot est synonyme de lieu inculte, de mort.

Or, avec Dieu, c’est le contraire. Le désert devient fertile : en rencontres, en recommencements, où s’ébauche un chemin vers l’amour partagé.

N’est-ce pas là, lors du premier exode, le lieu où Dieu parle cœur à cœur avec son peuple ? Et que, petit à petit, il comprend ce que Dieu attend de lui. Moïse y a reçu les lois. Plus tard, Jean le baptiste nous y invitera et prêchera à la conversion. Jésus, en début de mission, après avoir accompli des miracles, nous montre le même chemin. 

« Il se retira au désert pour prier Dieu son Père »Thérèse de l’équipe pastorale.

La vie n’est-elle qu’un exode ?

Bonjour à vous ! Que ce jour soit bon ! 

La vie n’est pas confinement, mise en quarantaine, cloître, isolement mais ‘voyage’, même si on ne bouge pas.

Nous sommes en route depuis notre conception jusqu’à notre mort. Nous sommes lancés sur la route d’un exode. La libération d’Egypte est un symbole remarquable qui est repris abondamment dans la catéchèse chrétienne des pères de l’Eglise. ‘En avant’ sur les routes poussiéreuses du désert dans l’espérance de la Terre promise après avoir reçu le tatouage indélébile du passage de la mer des roseaux, notre baptême.

Il ne faut pas s’encombrer de bagages trop pesants. Un coureur cycliste va pédaler sur une machine légère en prévoyant l’essentiel pour arriver au terme de l’étape. Et nous, qu’avons-nous dans notre gibecière, notre sacoche, notre sac à dos de pèlerin de la vie ? Je prends, en ce qui me concerne, le Sablier avec de bonnes blagues, ma bible de poche à partager d’étapes en étapes avec mes sœurs et frères de route, le calendrier St Paul qui donne une petite méditation quotidienne, mon missel magnificat, le rosaire pour les coups de pompe, un petit vieux transistor (Réalistic de chez Tandy !) pour écouter le monde. Ainsi lesté, re…re…confiné ou pas, je peux avancer en pèlerin des vastes horizons.

Et pour nous y aider voici la belle prière finale du psautier œcuménique : Tu as tant aimé notre terre, Seigneur, que tu as fait germer en elle ta justice, Jésus, fruit de Marie et don du ciel. Par lui, plein de grâce et de vérité, ta gloire a demeuré chez nous. Puisqu’il est venu à nous pour que nous revenions à toi, fais-nous voir son amour et donne-nous sa paix.

Abbé Jean-Marie Piron

Le mot de la fin : Qui a inventé * les 3 règles pour nous protéger de Covid-19 ? *

 1. Distanciation sociale 

2. Lavez-vous les mains

3. Utilisez des masques

 Le saviez-vous ?

Il y a 3500 ans, on disait au peuple d’Israël :

1. Exode 30 : 18-21 Lavez-vous les mains

2. Lévitique 13 : 4,5,46 Gardez vos distances, couvrez votre bouche et évitez tout contact

3. Lévitique 13 : 4,5 Toute personne infectée devait rester en quarantaine de 7 à 14 jours.

Pourtant, aujourd’hui, il y a ceux qui soutiennent que la Bible n’est pas un livremoderne…

Mail de Germain, reçu le 20-11-2020

29 novembre 2020 – 1er Dimanche de l’Avent (B)

Bonjour, bonne année !

Et oui, nous sommes le 29 novembre. Pour les chrétiens, le premier dimanche de l’Avent marque le début de « l’année liturgique » c’est-à-dire de la série des grandes célébrations qui nous permettent de mieux vivre au rythme de la foi : Noël, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption, Toussaint.

Cette marche nous fait grandir en connaissant mieux Jésus-Christ et son message d’amour.

Puisque nous glissons de l’année A vers l’année B, ce sera le premier et plus ancien des évangiles qui nous accompagnera : celui de saint Marc. L’évangile de Marc est l’évangile du catéchumène. Il nous entraine à la suite de Jésus par étapes, dans un rude chemin de foi. Ses récits sont vivants, son langage est simple. Il nous amène à constater que Jésus est à la fois accessible et pourtant insaisissable.

Thérèse, de l’équipe pastorale, inspirée par les revues d’Entraide et Fraternité et Feu nouveau.

Photo : Anne

Ah ! Seigneur notre Père, si tu déchirais les cieux, si tu descendais parmi nous !

(Prophète Isaïe)

Cette prière n’est-elle pas toujours la nôtre ?

Psaume 79 : Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés !

Berger d’Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver.

Dieu de l’univers, reviens !
du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu’a plantée ta main puissante.

Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l’homme qui te doit sa force.
Jamais plus nous n’irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !

Le psaume est notre réponse à la Parole que Dieu nous adresse dans la première lecture. Ne le laissons pas de côté. Quelle richesse ! Si nous désirons prier, entrons directement dans le premier dimanche de l’Avent B dont fait partie le psaume 79. Il est très actuel vu les angoisses et les peurs que nous ressentons sur notre terre.

C’est une prière douloureuse d’Israël qui a l’impression d’être abandonné de Dieu, le Berger qui l’avait conduit à travers le désert et planté en terre promise, vigne entourée de soins. Et tout s’écroule pour ce petit peuple qui subit les invasions destructrices d’armées étrangères. Il crie sa plainte et questionne son Dieu. Et pour nous, cette supplication collective ne s’appliquerait-elle pas ? « Seigneur, nous sommes accablés ! Sauve-nous ! Pourquoi nourrir ton peuple du pain des larmes ? Jusques à quand Seigneur seras-tu contre nos prières ? Pourquoi tout ce mal dans le monde ? Réveille-toi Seigneur, réveille ta puissance et viens ! Ta venue est celle de l’Amour ! Ta création, le monde, l’Eglise et nous-mêmes, sommes en crise. Où va notre terre en larmes ? « Nous ne voulons pas désespérer. Reviens Seigneur… illumine ton visage d’un sourire. Plus jamais nous n’irons loin de Toi, laisse-nous vivre et invoquer Ton Nom. » N’est-ce pas une prière planétaire, universelle ?

Pour terminer voici la prière qui est suggérée par le psautier liturgique et œcuménique pour ce psaume 79 à la page 151. 

Dieu de l’univers et Berger de ton peuple, interviens pour notre Eglise attaquée de toute part. Ta main l’a plantée comme une vigne, ne laisse pas l’ennemi la ravager. Tiens-nous attachés au corps de Jésus, comme les sarments au cep. Reviens à nous pour que nous revenions à toi, et nous vivrons en invoquant ton nom.

Abbé Jean-Marie Piron

*Cette méditation est inspirée du livre intitulé ‘50 psaumes pour tous les jours’ Tome 1 de Noël Quesson édité chez Droguet et Ardent. Les deux tomes ne sont plus édités mais toujours trouvables. Si vous les dénichez, n’hésitez pas car ils nous font entrer dans la prière du peuple d’Israël, de Jésus qui les connaissait par cœur et y a lu sa mission, prière des chrétiens d’aujourd’hui. Tout croyant peut s’y retrouver ! Il faut prendre le temps de les ruminer sans modération !

En route, à la rencontre du Seigneur.

Dans la nuit du découragement, le croyant entrevoit une lueur, un avenir, car être en veille c’est pressentir quelque chose de neuf.

Photo : Arlette

Ce dimanche,nous sommes appelés à la confiance mais aussi à la vigilance pour garder le cap de notre mission : annoncer et vivre son amour. Restons attentif aux signes de la présence du Seigneur, en nous, autour de nous, en chacun de ceux qui croisent notre route, et particulièrement à ceux qui souffrent des injustices de notre société.

Oui, restons vigilants, veillons pour être prêts à sa rencontre.

Laissons-nous aussi travailler par l’Esprit pour vivre ce moment :

 « L’homme qui espère en Lui, est comme l’argile qui se laisse façonner par le potier. » Faisons comme Dieu, devenons plus humain, c’est dans ses tripes que l’homme gagne son rang d’homme et de frère : « Tu aimeras le Seigneur et ton prochain comme toi-même. »

Thérèse