DECEMBRE 2024 – « Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance » (Lc1-14)

svetlana surPixabay

Prier

Aide-moi à te chercher dans le fil de mon quotidien Seigneur, dans tout ce qui m’entoure, à travers la grâce des personnes, dans la beauté de la nature qui m’est donnée comme un cadeau à contempler.

Apprends-moi aussi à entrer dans Ton regard sur le monde, ce regard qui appréhende tout à l’aune de la dimension éternelle pour redonner toute « sa hauteur » et « sa largeur » à l’existence.

Apprends-moi à être pleinement présent à tout ce que je vis, sans crainte, mais avec une grande conscience, chaque jour, de l’appel qui est le tien. » 

Alexia Tisserand, professeure de français, site Croire.com, 14-11-2024

Eglise du Sacré-Cœur, Arlon

Le Dieu de Bethléem

En créant la fête de Noël, le christianisme, peut-être sans le vouloir, a opéré une véritable révolution théologique. Noël propose un moment de recueillement devant un nouveau-né. Ce petit enfant incarne non seulement la fragilité de toute existence qui vient au monde, mais il est pauvre, sans abri, exilé, menacé de mort par le roi Hérode. Sa vie dépend entièrement de sa mère qui le nourrit et de son mari, qui n’est même pas son père, qui le protège de ceux qui lui veulent du mal.

Or c’est dans cet être démuni, exposé à la haine, dépendant de la sollicitude de ceux qui le chérissent que le christianisme à Noël déclare reconnaître Dieu lui-même. Dieu donc n’est pas à chercher au ciel, dans l’univers, derrière le big bang ou plus loin encore. Ce sont les hommes qui portent Dieu. Enlevez les hommes, même si Dieu existe, c’est comme s’il n’existait plus, puisque personne ne songe plus à lui.

Dieu n’est rien d’autre que le minuscule espoir que nous ressentons tous devant un petit enfant, qu’il apportera un peu de bonté et de douceur à l’humanité. Espoir sans cesse déçu, espoir toujours renaissant. Si cet espoir a vraiment la consistance d’un être divin, c’est ce que personne ne sait au juste. Mais, ne serait-ce qu’une idée à nous les hommes, c’est une belle idée sans doute que nous puissions tous partager quelles que soient nos convictions. 

Texte d’Armel Job sur Facebook, Noël 2019

L’Avent est une période spéciale, porteuse d’espérance malgré les guerres, les souffrances et les difficultés en tout genre.

Le chant de Jonathan Paton est lumineux ; de même les photos qui l’accompagnent ; il revient à toutes et tous de défendre la Création.

Transéamus usque Bethlehem ! Allons à Bethléem !

Lien vidéo pour ‘’Tu es Dieu depuis toujours’’ : montage photos sur une musique de Jonathan Paton, texte de Sylvain Freymond, qui ont accepté que leur chanson soit illustrée :

Pour aller plus à la découverte de Jonathan Paton:

https://www.jem-editions.ch/products/jonathan-paton-comment-decrire-2517.html

N’oubliez pas de parcourir le Trait d’Union : plusieurs activités de l’Avent y sont reprises : la conférence du 12 décembre à Weyler sur la symbolique des animaux de la crèche, l’ordination diaconale le 15 décembre de frère Antoine DO à la chapelle des Prêtres du Sacré-Cœur à Clairefontaine, la vente de gaufres pour la St Vincent de Paul le 22 décembre après la messe de Noël des enfants à Weyler.

NOVEMBRE 2024

Retrouve ton repos, mon âme, car le Seigneur t’a fait du bien. (Psaume 114)

Où se reposer ? Sur le banc…Chemin de la Hêtt, à Autelbas-Barnich

Charles, en accord, et avec l’aide de la Ville d’Arlon, a aménagé avec conviction cette petite halte en souvenir de son épouse décédée.
On y observe ce beau point de vue du village…

Apprendre à se reposer

S’inspirer

Dans ce petit ouvrage, le père Maximilien Le Fébure du Bus, prend le temps de méditer sur le repos authentique, qui peut être un lieu de combat spirituel.

Blaise Pascal en avait la certitude : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre » (1). Pourtant, dans notre société occidentale où le temps est une marchandise à valoriser, toute inactivité est un drame. « Il faut travailler vite, toujours plus vite, pour gagner davantage, toujours davantage», décrit le père Maximilien Le Fébure du Bus, chanoine de l’abbaye de Lagrasse (Aude), dans un petit livre destiné à faire l’éloge du repos.

Mais même Jésus, qui « ne chôme pas durant ses trois années de vie publique», cherche des lieux pour faire halte. « Comme tout homme, Jésus a besoin de se détendre, de se reposer, de dormi», explique le père Maximilien. N’est-ce pas assis au bord du puits, alors qu’il est «fatigué par la route », qu’il fait connaissance de la Samaritaine ? Ses amis de Cana, de Capharnaüm, de Béthanie offrent le gîte à celui qui, comme chacun d’entre nous, « connaît la lassitude ». D’ailleurs, explique saint Augustin (2), «ce n’est pas sans raison qu’est fatigué celui qui refait les forces des fatigués. (…) C’est pour toi que Jésus est fatigué par la route. »

Mesurant notre fatigue, nous pouvons donc choisir de vivre en Dieu et nous reposer en lui. Par l’oraison, nous entrons en un cœur à cœur où notre âme se repose en Dieu, comme Jean a fait reposer sa tête sur la poitrine de son maître. «Demeurer en repos, explique encore le père Maximilien, ce n’est pas prendre du repos ni se donner du repos. »Il s’agit plutôt « d’une stabilité choisie, d’une permanence consentie », loin d’un comportement fugace et superficiel. C’est ainsi que « la vie du ciel est commencée. Le repos éternel, c’est aujourd’hui ! ».

(1) Pensées, n° 139, Blaise Pascal.

(2) Homélies sur l’Évangile de saint Jean, XV, 6-7.

Éloge spirituel du repos, Maximilien Le Fébure du Bus, Site Croire.com, Article de Clémence Houdaille, le 01/04/2022

Célébration des vœux perpétuels du frère Joseph au Centre spirituel de Clairefontaine, le 6 octobre dernier, présidée par le supérieur provincial d’Europe francophone, Père Joseph Famerée scj, en présence de nombreux prêtres et du doyen Pascal Roger.

« Le secret de la contemplation consiste, pour les moines, à écouter la parole jusque dans sa part d’inaudible, à la méditer au point que les mots finissent par se taire et que le pur silence emplit l’être humain. Ils s’abandonnent à la parole de Dieu au point que le temps est suspendu. » L’Art de vivre en harmonie, d’Anselm Grün

     Lien pour la célébration des vœux de frère Joseph :

Annonce le frère Antoine de la Communauté des Prêtres du Sacré-Cœur de Clairefontaine sera ordonné diacre par le cardinal Jean-Claude Hollerich, le 15 décembre prochain, à 16h, à la chapelle de la Communauté.

     Lien pour la marche biblique :

Belle célébration de la fête de Toussaint pour les paroisses de Sterpenich/Barnich

Octobre 2024 – « Avant que naissent les montagnes, que tu enfantes la terre et le monde, de toujours à toujours, toi, tu es Dieu » (Psaume 89)

« Ah ? J’entends de nouveau quelques ronchonnements au parterre.

‘’Ce Gabriel, c’est vraiment n’importe quoi !

Dieu est omniscient !

Donc, il savait parfaitement ce qui allait se passer, jusqu’à ses moindres détails. ‘‘

Eh bien, les ronchonneurs, vous vous égarez totalement !

Vous croyez, vous, que le peintre a déjà son tableau dans la tête quand il attrape ses pinceaux.

Mais ce n’est pas un peintre, ça, c’est un copiste !

Vous supposez que le musicien a sa composition toute prête dans l’oreille quand il s’assoit sur le tabouret devant son piano.

Mais ce n’est pas un compositeur, ça, c’est un interprète.

Vous vous figurez qu’un romancier connaît l’histoire qu’il va raconter avant de prendre la plume.

C’est un chroniqueur, ça, pas un écrivain.

Croyez-moi, Dieu ne savait pas ce qui allait se passer.
Et il reste dans l’attente des surprises que l’univers est bien capable de lui réserver encore.

Sinon, il s’en serait désintéressé depuis longtemps, comme les enfants oublient un ballon égaré dans un terrain vague.

Dieu est à l’affût de tout ce qui peut sortir d’inattendu de sa chiquenaude initiale.

Chaque trouvaille de la création lui révèle quelque chose qu’elle a tiré de lui.

Chacune le révèle à lui-même, chacune ouvre une nouvelle page du livre infini de son mystère.

Et, en même temps, il se réjouit que chaque créature n’appartienne qu’à elle-même, comme l’enfant réjouit ses parents, à la fois parce qu’ils se reconnaissent en lui, et parce qu’il est lui-même.

Dieu n’a pas voulu d’un univers qui serait une marionnette dont il tirerait les ficelles.

Il a rompu les amarres du monde pour le laisser voguer à sa guise, de découverte en découverte. »

Extrait de L’ange Gabriel (monologue) d’Armel Job, Editions Fidélité

Bientôt, frère Joseph de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur prononcera ses vœux perpétuels. Une invitation à l’accompagner est lancée par le bulletin Trait d’Union. Toutefois avant cette célébration, la cérémonie du noviciat d’Antoine et Pierre, également de cette communauté, s’est rappelée à mes souvenirs et à l’époque, en septembre 2016, j’avais réalisé un petit film personnel. Je l’ai retravaillé avec d’anciennes vidéos retrouvées fortuitement. La qualité est plus basique mais quelles ferveur et communion dans la prière et les chants. On y revoit le père Ladis, le père André et le doyen Jean-Marie Jadot, désemparé suite à la mutation du père André à Strasbourg.

Sylvianne

Cérémonie du noviciat d’Antoine et Pierre à la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur à Clairefontaine
Messe de clôture Octave à St Donat
Veillée mariale à St Donat

SEPTEMBRE 2024 – « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jn 2-5)

Dimanche 8 septembre, nativité de la Vierge Marie. Au mois de septembre, en semaine, la liturgie de l’Église célèbre Marie à trois reprises, la naissance de Marie (le 8), le nom de Marie (le 12) et les douleurs de Marie (le 15).

Dimanche 29 septembre, le matin à 10 heures, le Pape François présidera l’Eucharistie au stade Roi Baudouin. Au cours de cette célébration, il béatifiera également la carmélite Anne de Jésus, décédée à Bruxelles. La messe sera retransmise en direct sur les chaînes de télévision du monde entier.

Durant tout le mois de septembre, récolte des dons destinés aux enfants d’Abidjan : Vêtements, chaussures, bottes en caoutchouc, matériel scolaire : cahiers, fardes, crayons, Bics, gommes… cartables, sac à dos…jeux et jouets en bon état sont les bienvenus… Nous récolterons vos dépôts jusque fin septembre afin de les envoyer dès octobre, qu’ils puissent être distribués pour Noël. Dites-le autour de vous. MERCI.

Distribution des dons 2023:

Sanctuaire de Beauraing – photo Stéphanie

Vidéo de la célébration de l’Assomption au Domaine marial de Sterpenich:

L’assemblée du 15 août

Eloge d’une femme tout terrain

C’est une fille comme toutes les filles :
elle a poussé entre les jupes de sa mère et la rumeur du seuil ;
elle a senti changer son corps, s’ébaucher formes et désirs ;
elle a perçu l’appel de l’homme avant celui de l’ange ;
elle a dit oui,
elle a marché, intrépide, sous les regards étonnés ;
elle a porté l’Enfant dans l’émerveillement et la crainte,
la reconnaissance ;
elle L’a mis au monde sous de durs auspices,
réchauffée par l’éclat de l’étoile, le souffle des bêtes
familières, la flûte des bergers.

C’est une femme comme tant de femmes de ce temps :
en fuite, sur les routes de tous les exils,
petit et baluchon en guise de bagages ;
à refaire les gestes des commencements :
allaiter le nourrisson d’un sein maigre,
grappiller le bois, faire bouillir l’eau à l’heure de halte ;
à espérer, contre toute espérance ; au vif du mal et de
la violence, grain sous la meule ;
avant d’enfuir sa quête dans un village ordinaire,
entre la table et l’établi ;
à veiller sur la croissance de cet Enfant qui se devait
aux affaires de son Père,
à garder tous ces mystères en son cœur.

C’est une mère comme les mères d’aujourd’hui :
à tenter de comprendre le jeu de son fils,
à rallier son projet,
à l’escorter de loin, des yeux de l’âme et de la prière ;
à trembler tandis que s’accumulent menaces et
sombres nuées ;
à ne pas se dérober au calvaire,
à suivre son petit devenu homme jusqu’au sommet
de l’infamie ; larmes et sang ;
à poser sa détresse sur l’épaule amie ;
à croire au tombeau ouvert.

C’est une femme vieillissante dans l’ombre
et la ferveur :
une aînée sereine, attentive,
à ranimer la braise de mémoire, à transmettre
aux disciples ce qu’elle sait ;
à ouvrir les bras d’éternelle compassion.
C’est une présence de chaque instant,
une quotidienne,
une miséricorde sans fond, sans mesure et sans
limite ;
une clémence lumineuse après les désaveux,
les pires abandons,
une indulgence qui ne fera pas ses comptes.

C’est Marie.
Une fille de noces, une joie allègre
ricochant comme galet sur la surface polie,
bondissant par dessus les collines,
emplissant l’air d’échos en liesse ;
une source limpide entre les roches,
une flamme invincible,
un vif élan d’enfance à jamais réconciliée,
arche d’alliance. Celle qui nous tient la main à chaque heure
de notre vie.

Colette Nys-Mazure, Journal Dimanche du 15-08-2021 (n°27)

Photo Suzanne

Un grand merci à Suzanne qui donne beaucoup de ses magnifiques fleurs à l’église durant l’été ainsi qu’à Nelly pour ses hortensias !

AOUT 2024 – « Que tous soient un! »

Avant le texte de l’homélie prononcée par le Père Jean-Jacques Flammang scj à la chapelle de Clairefontaine pour la fête du Sacré-Cœur, voici une proposition de découverte d’un jeune chanteur chrétien : Jonathan Paton et son groupe, avec un nouveau CD : « Comment décrire ».

Et une courte vidéo : Brabançonne interprétée par François à l’église de Barnich à l’occasion de la fête nationale :

Et une photo de la distribution des dons reçus pour l’opération «Arbre de Noël à Abidjan ». Vidéo en cours de montage mais de nouveau, nous faisons appel à vos dons :

Vêtements, chaussures, bottes en caoutchouc, matériel scolaire( cahiers, fardes, crayons, Bics, gommes… cartables, sac à dos scolaires… Jeux, jouets en bon état sont les bienvenus…

Nous récolterons vos dépôts jusque fin septembre afin de les envoyer dès octobre et qu’ils puisent être distribués pour Noël 2024. Dites-le autour de vous. MERCI.

Thérèse pour l’équipe pastorale

Homélie prononcée par le Père Jean-Jacques Flammang scj à la chapelle de Clairefontaine pour la fête du Sacré-Cœur

(…)

Chers amis,

Notre Fondateur, le Père Dehon, dont nous célébrons bientôt le centenaire de la mort – il est en effet décédé le 12 août 1925 à Bruxelles, et la Congrégation commence un jubilé cette année-ci – le Père Dehon trouvait dans le Côté ouvert et le Cœur transpercé l’expression la plus évocatrice de sa foi en ce Dieu qui est amour et charité. 

Car c’est bien la mort qui nous est montrée ici, mais avec saint Jean et le Père Dehon – et avant lui et après lui – beaucoup de fidèles discernent le don ultime que Dieu fait à l’humanité, l’amour et la miséricorde, les sources du salut. Le Père Dehon note: 

C’est du Cœur du Christ que naît l’homme nouveau, animé par l’Esprit et uni à ses frères dans la communauté qu’est l’Eglise. 

Cet homme nouveau, sensible au péché, connaît les maux de la société, et voit leur cause profonde dans le refus de l’amour du Christ. C’est pourquoi avec la grâce de Dieu il s’efforce d’instaurer partout le Règne du Sacré-Cœur, dans les âmes et dans la société. 

Dans une semaine commence à Rome notre 25e Chapitre général. Les Prêtres du Sacré-Cœur de l’Europe francophone seront représentés par notre confrère Théo Klein. Il passera tout un mois à Rome avec les confrères du monde entier pour voir comment bien comprendre et mieux vivre la dévotion au Sacré-Cœur dans notre monde. Un logo a été créé pour cette occasion. Nous le voyons sur les feuilles de chant. 

Pour un monde qui est en train de se réorganiser, non sans luttes et guerres sanglantes, le logo rappelle clairement quelle doit être pour nous la source de notre inspiration: ce ne sont pas d’abord les valeurs européennes qui privilégient souvent nos propres intérêts. Pour ces valeurs-là, nous n’avons pas besoin de faire la guerre, si nous voulons les défendre, nous devons les vivre avec le monde entier, et pas seulement entre nous, Européens. 

C’est beau de célébrer l’Union européenne, mais nous ne devons jamais oublier l’objectif des fondateurs catholiques de l’Europe: leur but était non pas protéger l’Europe contre le reste du monde, mais instaurer une entente entre les nations et œuvrer pour une paix juste: L’Europe ne doit pas être une menace, mais un signe d’espérance pour le monde entier.   

Le Père Dehon l’avait bien vu, lorsqu’il demande non pas seulement la charité, mais d’abord la justice pour tous et lorsqu’il critiquait – avec le savoir et les limites de son époque – les riches exploiteurs capitalistes. Il avait raison lorsqu’il refusait d’exclure quiconque de son projet de société et qu’il rassemblait les ouvriers et les exploités, mais aussi les patrons et exploiteurs pour leur rappeler les exigences de l’Evangile. 

Le 25e Chapitre Général s’est donné comme devise: « Que tous soient un! » dans un monde en transformation – Comment le réaliser? Eh bien, on attend les résultats du Chapitre que le Père Théo va nous rapporter de Rome, mais déjà maintenant le logo indique la direction: Tous – peu importe d’où nous venons et qui nous sommes – tous nous sommes appelés à mettre au centre le cœur, signe d’amour, d’un amour qui est ouverture, bienveillance, compréhension, un amour qui est désir d’unité au-delà de nos frontières, miséricorde et énergie de transformation en vue d’un monde qui ne cherche pas la guerre et les intérêts de quelques privilégiés, bien mais la justice et la paix pour tous. Les couleurs du logo créé par un jeune confrère brésilien indiquent les continents où sont présents les Prêtres du Sacré-Cœur. Le bleu symbolise l’Europe d’où le Père Dehon avait envoyé ses missionnaires vers le violet, l’Afrique, le jaune, l’Asie, le rouge, l’Amérique, et le vert, l’Océanie. 

Wa mer dës Fuerwen kucken, gesi mer datt d’Blo vun Europa mat alle Faarwen verbonnen. Dat weist op d’europäisch Missioun hunn. Awer och all déi aner Faarwen verbannen sech, a mir si frou, datt mer vill Geeschtlech a Laien haut vun anere Kontinenten bei eis hun, déi mat eis de Glaawen liewen. Hei zu Clairefontaine hu mer de Père Vincent aus dem Vietnam an de Fr Joseph aus dem Madagascar, a mir kréien och nach de jonke Fr. Antoine aus dem Vietnam, deen hei zum Diakon a Priester wäert geweit ginn. Mir kënnen ee vun deem aneren léieren, esou datt mer all kënnen gleewen, un d’Léift, déi Gott eis mam Häerz vu Christus weist. Dat mer ëmmer méi vun der wierklecher Eenheet, déi den Hergott ënnert eis wëllt, kënne liewen, dat soll eise Wonsch an eist Gebiet haut, op dem Häerz-Jesu Fest sin. Amen. 

JUILLET 2024 – Dieu se pose sur ton épaule comme une bulle de savon…

« Les bulles de savon se posent un peu n’importe où et parfois sur notre épaule… tout doucement comme le fait Dieu… »

les catéchistes lors de la messe de clôture de la catéchèse

« Laisse-toi donc aimer ! — Oh ! L’amour, c’est la vie.
C’est tout ce qu’on regrette et tout ce qu’on envie
Quand on voit sa jeunesse au couchant décliner.
Sans lui rien n’est complet, sans lui rien ne rayonne.
La beauté c’est le front, l’amour c’est la couronne :
Laisse-toi couronner ! »

Extrait de Hier, la nuit d’été, de Victor Hugo

Il y a sûrement mille manières de prier… D’abord, on peut regarder l’hostie présentée dans l’ostensoir et se mettre en présence de Dieu. On peut commencer par des paroles toutes simples : « Tu es là, je suis là. Tu m’aimes, je t’aime. » Il y a certainement un acte de foi à poser : je ne vois qu’un petit morceau de pain, mais la foi me dit que Dieu est présent dans ce morceau de pain. Nous nous appuyons sur la foi de l’Église qui croit que si Jésus a dit : « Ceci est mon corps », il est vraiment là.

Ensuite, chacun prie avec l’épaisseur de sa vie : le médecin avec ses malades, la maman avec ses enfants dans le cœur. Nous prions avec nos distractions, nos chagrins, nos peurs et nos angoisses que nous déposons devant le Seigneur. Combien de fois, lassée des disputes des enfants et de mes faiblesses innombrables, j’ai été ressourcée par l’adoration. J’en repartais reposée, beaucoup plus qu’après des vacances de mère de famille ! Certes, j’ai connu aussi des adorations sèches. Le roi des Belges, Baudouin disait : « Même si je ne sens rien, je sais que ton amour me transforme, me purifie, me rend sage, plus patient, plus aimant. » (…)

Photo Martine

« J’ai été éblouie il y a peu par le témoignage d’un jeune catéchumène. Alors qu’il ne voulait pas devenir croyant, il a poussé la porte de l’aumônerie car « quelque chose de plus grand que lui l’a touché et poussé », m’a-t-il dit. Et en désignant l’ostensoir, il a ajouté : « Tu sais, dans ce point blanc, ce quelque chose de plus grand est là aussi. Il me touche, moi, et jusqu’aux extrémités de la terre. » L’adoration, ce n’est pas une lune de miel avec Jésus, mais c’est partager l’amour du Christ pour tous. Toute sa vie est contenue dans cette parole : « Ceci est mon corps livré pour vous. » Donner sa vie en nourriture est la vocation de tout être humain. Je crois que c’est en regardant longtemps Jésus que l’on désire entrer dans ce dynamisme d’amour. »

Extrait de l’interview de la théologienne Bénédicte Delelis, autrice et mère de famille, Recueilli par Florence Chatel, le 29/02/2024 Site Croire.com

Bonnes vacances aux étudiants et bel été à tous !

Photo Stéphanie

JUIN 2024 :  « Esprit de lumière, Esprit créateur, restaure en nous la joie, le feu, l’espérance »

Chant de la Communauté de l’Emmanuel (B. Pavageau) 

Photo Anne G

Les textes sont peut-être un peu ardus mais le christianisme mérite d’être redécouvert dans toute sa richesse spirituelle.

« Après le Temps de Pâques, nous entrons dans le Temps de l’Esprit. Les deux sont bien sûr intimement liés. On ne peut comprendre l’un que par l’autre. Le Mystère pascal du Christ est le fondement, la Source permanente de l’Esprit en nous, tandis que le Mystère du don de l’Esprit est le but, la finalité de Pâques, son accomplissement. Le lien entre ces deux Mystères est essentiel à l’intelligence de la foi chrétienne. Le Nouveau Testament met cette relation en lumière à travers deux sources, qui peuvent être lues comme se complétant mutuellement: les évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc), les Actes des Apôtres et saint Paul d’une part; l’évangile de Jean d’autre part. Ces deux sources ont chacune leur perspective propre, qui se marque dans un traitement théologique différent des mêmes traditions orales et écrites, qui rapportent les événements. L’évangile selon saint Luc et les Actes des Apôtres, du même auteur, sont les deux textes les plus représentatifs de la première perspective. A la fin de l’évangile de Luc, Jésus apparaît aux Onze apôtres le soir de Pâques. Juste avant son Ascension, il leur annonce la venue de l’Esprit Saint qui sera la force vivante et fondatrice de leur témoignage: « Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Pour vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez, d’en haut, revêtus de puissance. » (Lc 24,49)

Le début des Actes des Apôtres fait le lien avec la suite des événements, en reprenant les propos de Jésus et le récit de son Ascension, situés cette fois quarante jours après Pâques: « vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous… » (Ac 1, 8). Le jour de la Pentecôte, le cinquantième après Pâques, l’Esprit vint « comme le souffle d’un violent coup de vent » (Ac 2,2). « Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Ac 2,4). Cette séquence lucanienne inscrit, déploie les événements dans le temps, dans l’histoire du Salut, et représente l’origine scripturaire du Temps pascal dans la liturgie et la spiritualité chrétiennes. (…)

La deuxième source scripturaire relatant le don de l’Esprit Saint aux disciples est l’évangile selon saint Jean. D’une manière aussi simple que saisissante, l’évangéliste ne situe pas ce don le jour de la Pentecôte, mais le soir même de la Résurrection – le premier jour de la semaine. Présent au milieu des disciples, Jésus leur dit par deux fois: « La paix soit avec vous » (Jn 20,19.21). Et la deuxième fois, il ajoute: ‘’Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie’. Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit: ‘Recevez l’Esprit Saint’ » (Jn 20, 21- 22). Quant à l’Ascension, Jean ne la mentionne pas à ce moment, contrairement à Luc, ni à aucun autre. Mais elle est implicitement évoquée par Jésus ressuscité, lors de sa rencontre, le matin, avec Marie de Magdala: « Ne me retiens pas! car je ne suis pas encore monté vers mon Père. » (Jn 20,17) En ne déployant pas la Résurrection et le don de l’Esprit dans le temps, le quatrième évangile souligne la continuité entre ces deux Mystères qui, essentiellement, n’en font qu’un. Jean montre, sans doute plus clairement que les synoptiques, que c’est l’élévation, la glorification de Jésus – entendez: sa mort, sa Résurrection et son Ascension– qui libère les eaux vives de l’Esprit. (…) Chez Jean, c’est le Ressuscité lui-même qui communique le souffle de Dieu. (…) « En vérité, en vérité, je te le dis: nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas si je t’ai dit : ‘Il vous faut naître d’en haut’. » (Jn 3, 5-7) « Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. » (Jn 4, 13-14) »

 Christophe HERINCKX, Journal Dimanche du 19-05-2024

Photo Sylvianne

« L’apôtre se mettra dans la condition de vie des gens à qui il s’adresse avant de chercher à les amener à son propre genre de vie. S’ils cherchent Dieu par une autre voie que lui, il ne les pressera pas de choisir la sienne, mais de vérifier quel est leur souci des autres, ce qui est le critère de vérité de toute préoccupation religieuse ou spirituelle ; si la question de Dieu, de l’au-delà ou de salut ne les trouble pas ni ne les intéresse, il les amènera à s’interroger sur leur sens de l’homme et de la vie humaine et sur les grandes causes humanitaires de ce temps : c’est sur cette voie que Dieu viendra incognito à leur rencontre » (…)

«…Toute religion est enracinée dans du social, est essentiellement sociale par ses liens à un passé, un peuple, une histoire, une culture, une visée politique, une théorie économique, à tout un ensemble de particularités qui ne lui permettent pas de se prétendre universelle. (…) Mais le christianisme est autre chose que religion, car il est fondamentalement foi, c’est-à-dire pensée et visée de Dieu, mais aussi de l’homme et du monde, car il est non moins essentiellement salut, salut proposé à l’homme , mais aussi à penser et à construire par lui. Or, les hommes aspirent à un salut de tout temps, les philosophes ont parlé de Dieu, de l’immortalité, de la parenté de l’homme avec Dieu, et il est ainsi arrivé que l’idée du salut et la pensée de Dieu ne sont pas tombées dans le christianisme seulement par la voie d’une révélation mais non moins de la raison, ainsi que je l’ai plusieurs fois noté.

Pour tous ces motifs, la pensée chrétienne tient à rester en dialogue avec la philosophie et les différentes sciences qu’elle inspire, et ce n’est pas par orgueil, mais par souci de la vérité, de mériter la confiance des personnes qu’elle attire, de s’enrichir de la vérité d’autres branches du savoir, d’en juger aussi par elle-même en tant qu’elle porte au monde le jugement de l’Esprit de Dieu. »

L’esprit du Christianisme de Joseph Moingt, Temps Présent, 2018.

Quelques photos du pèlerinage à Clairefontaine le lundi de Pentecôte. Voir aussi la vidéo :

Photo Sylvianne
Photo Sylvianne
Photo Sylvianne

MAI 2024 – Les premières communautés chrétiennes… – Le regain des baptêmes…

Image par Aksel Lian de Pixabay

« Voilà pourquoi enfin les communautés chrétiennes du IIe siècle, qui étaient anarchiques en ce sens qu’elles n’étaient liées à aucune société naturelle ou politique et ne pouvaient pour ce motif prétendre au titre de religion, mais qui voulait éviter de passer, au regard de la loi romaine, pour une ‘’secte’’ religieuse aux tendances libertaires et incontrôlables, préféraient se définir comme des écoles de philosophie, ‘’l’école du logos’’, de la vraie rationalité ou du vrai discours de Sagesse cherché par tous les sages du passé, celui qui contient et définit la vérité de Dieu et de toutes choses, et que les chrétiens avaient reconnu dans le Christ et reçu de lui comme venant de Dieu. Ces communautés étaient d’autant plus portées à prendre cette identité que plusieurs de leurs docteurs étaient des professeurs de philosophie, qu’un certain nombre de leurs membres venait de milieux ‘’éclairés’’, que le débat intellectuel tenait une bonne place dans leurs réunions, auxquelles participaient aussi des païens, comme nous l’avons lu dans une lettre de Paul, ce qui n’empêchait pas ces chrétiens d’étudier les Ecritures ni de se livrer à la prière. »

L’esprit du christianisme de Joseph Moingt.

« L’Église évangélise à son insu » – Ce regain de foi témoigne d’une évangélisation permanente, simple et authentique, qui n’a pas besoin de briller ou d’éblouir (…)

Dans une conférence donnée le 10 décembre 2000 sur la nouvelle évangélisation, le cardinal Ratzinger rappelait à ceux qui pensaient que cette forme d’évangélisation épuisait toutes les autres, que l’Église a toujours évangélisé. Elle a toujours vécu ce que le cardinal appelait « l’évangélisation permanente », le témoignage simple et fidèle : « Avant de parler des contenus fondamentaux de la nouvelle évangélisation, je voudrais dire un mot à propos de sa structure et de la méthode appropriée. L’Église évangélise toujours et n’a jamais interrompu le cours de l’évangélisation. Elle célèbre chaque jour le mystère eucharistique, administre les sacrements, annonce la parole de vie – la Parole de Dieu –, s’engage pour la justice et la charité. Et cette évangélisation porte ses fruits : elle donne la lumière et la joie, elle donne le chemin de vie à tant de personnes ; et beaucoup d’autres vivent, sans même le savoir, de la lumière et de la chaleur resplendissante de cette évangélisation permanente. »

Cette évangélisation, « à notre insu », « sans le savoir », se fait dans la modestie du quotidien, une des garanties de son authenticité. Elle nous fait peut-être découvrir aussi ce que veut éclairer le pape François dans Gaudete et Exsultate, quand il parle de « la sainteté de la porte d’à côté ».Une sainteté toute simple, une sainteté qui échappe aux yeux des puissants et des caméras. Une sainteté qui n’a pas besoin de briller ou d’éblouir, et qui passe aussi par les « têtes grises ». La sainteté de celui qui est là chaque dimanche fidèlement ; la sainteté de la visiteuse de malades ou de la sacristine. La sainteté qui agit par « capillarité de la bonté » et touche des cœurs. Une sainteté qui fait goûter le mystère de Jésus et éclaire la route de ceux qui cherchent et attendent simplement la lumière. C’est peut-être cette évangélisation permanente qui, elle aussi, à bas bruit, porte du fruit auprès des catéchumènes qui frappent à la porte de notre Église. »

Extrait de la tribune de Mgr Vincent Jordy, Archevêque de Tours, le 11-04-2024 ; site La Croix.com

Ci-dessous, une courte vidéo sur la Profession de foi des jeunes à Clairefontaine le 14 avril dernier, qui ont le mérite de poursuivre leur formation chrétienne avec l’aide de leurs proches et des catéchistes (+-3’):

Le 21 avril, après un cycle d’apprentissage de 3 années, la première communion pour les enfants de notre unité pastorale…bravo à eux !

Photo Martine
Photo Yasmina Turbang

AVRIL 2024 – « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes »

(St Jean 12,32)

Zadok Artifex via Pixabay

« Voici les signes de la résurrection du Seigneur Jésus. Les premiers chrétiens ont découvert, au petit matin de Pâques, que le tombeau était vide. Or la polémique juive, entamée de bonne heure contre le message chrétien de la résurrection, ne mentionne jamais que le tombeau de Jésus serait demeuré tel quel. Elle avait pourtant tout intérêt à le faire. Si elle ne l’a pas fait, n’est-ce pas parce que la découverte du tombeau vide ne pouvait être mise en question ?

Le second signe de la résurrection du Seigneur, je le trouve dans l’attitude des disciples.

La Résurrection, une autosuggestion ? Une hallucination collective ? Une telle explication jure avec ce que nous savons de la psychologie des premiers disciples. Les pieds bien sur terre, ces pêcheurs du lac ne s’en laissaient pas facilement conter. Quand les femmes, revenues du tombeau, ont raconté aux Onze et aux autres de qu’elles avaient vu, ils ne les ont pas crues. Leurs propos leur ‘’semblèrent un délire ‘’ (cf. Lc 24,11). Et Thomas dut parcourir une étape supplémentaire avant de chanter son crédo : « si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » (cf.Jn20 ,25).

Et puis, il y a la formidable mutation qui s’est opérée dans la vie de ces hommes. Car enfin le fait est là : au lendemain du vendredi saint, ils se terraient désolés ; au lendemain de Pâques, ils sont partis sur les chemins du monde pour crier fort à qui voulait les entendre et à qui ne voulait pas les entendre : Jésus-Christ, l’homme qui était notre ami, l’ami des pauvres et des pêcheurs ; Jésus-Christ, sur qui on a craché, qu’on a matraqué et torturé en riant ; Jésus-Christ, qu’on a pendu sur une croix et dont on était sûr que la mort n’était pas ratée ; Jésus-Christ, qu’on a enterré avec une grande pierre et des soldats devant ; Jésus-Christ est ressuscité ! Dans notre monde, nous nous heurtons de tous côtés à la mort et aux forces de la mort. Mais depuis le premier matin de Pâques, même le couchant d’une vie est la promesse d’un jour nouveau. Il est ressuscité et nous ressusciterons après lui. (…)

Extrait du mot de Monseigneur Warin dans la newsletter 03-2024 de RCF

Et le linceul de Turin ? Que de tribulations n’a-t-il pas connu et pourtant il est toujours là avec son questionnement…

Depuis Secondo Pia, un nombre considérable de photographies ont été prises. Issue d’un retraitement par ordinateur, celle de l’ingénieur français Thierry Castex est l’une des plus saisissantes.

Photo reprise du livre Le Saint Suaire de Turin de J.C. Petitfils

«(…) Ce n’est pas simplement une pièce officielle, comme serait par exemple un procès-verbal, une grosse de jugement dûment signée et paraphée : c’est un décalque, c’est une image portant avec elle sa propre caution. Plus qu’une image, c’est une présence ! »

Paul Claudel dans sa lettre du 16 août 1935 à Gérard Cordonnier, membre de la Commission du Saint Suaire.

« Cependant, l’image ne nous montre pas un homme vivant, ressuscité, mais figé dans la rigidité cadavérique, avec les yeux fermés. Tout ce que l’on peut affirmer est que le Saint Suaire n’a recouvert le corps que quelques heures : on n’y observe en effet aucune marque de décomposition aux lèvres, au ventre ni sur les taches de sang, comme il arrive pour un cadavre au bout d’une trentaine d’heures.

De surcroît, personne ne peut scientifiquement expliquer comment le mort a pu en sortir sans laisser la moindre trace d’arrachement sur les caillots de sang ou les fibrilles de lin.

‘’Quand, sur une blessure, écrivent F. Giraud, T. Castex et Y.M. Giraud, on met un pansement sans corps gras, ou en quantité insuffisante, il colle à la blessure et, au moment de l’enlever, des morceaux de ‘croutes’ et de caillot, aux contours irréguliers et déchirés, restent toujours collés au pansement. Dans ce cas le Linceul joue le rôle de pansement ; le sang l’a donc traversé et, en trente-six heures, a eu tout le temps de sécher et coller le Linceul aux innombrables plaies. A l’examen du Linceul, aucune des centaines de taches n’a un pourtour irrégulier ni déchiré. Il faut se rendre à l’évidence : le corps s’est désolidarisé du Linceul sans laisser la moindre trace de séparation. Ce cas impossible n’est évidemment pas reproductible, mais par contre, il est extrêmement facile à vérifier, il suffit d’examiner le Linceul… c’est à la portée de tous’’. (…) Qui parmi les croyants ou même les incroyants n’a été fasciné par la contemplation de ce visage d’outre-tombe qui a traversé le temps ? Libéré de la souffrance, noble et serein, d’une grave et sublime majesté, il semble poser la même question que Jésus le Nazarénien posait déjà à ses disciples sur les routes de Galilée et de Judée : ‘’Et toi, qui dis-tu que je suis ?’’

Extrait de Le Saint Suaire de Turin, Témoin de la Passion de Jésus-Christ, par Jean-Christian Petitfils, 2022

Ce médecin légiste a réalisé l’autopsie du Christ à partir du Saint-Suaire (youtube.com):

Suite à la fermeture de la plateforme Kizoa, les vidéos se retrouvent à présent sur la chaîne You Tube : Les Eaux-vives-Arlon, ND du Bel Amour.

Vidéo de la célébration du Jeudi saint à l’église de Toernich :

Vidéo « Dde Pâques en Pâques » :

Le tombeau vide…réalisation de Christelle à l’église de Sterpenich

MARS 2024 – Il s’agit de toujours redécouvrir le mystère, le contempler, le célébrer…

Image par Congerdesign via Pixabay

Ce mois de mars recouvre le carême, temps de maturation et de préparation vers une conversion, vers l’avènement d’un renouveau. C’est tout le sens de la période du carême : se préparer à la fête de Pâques, qui célèbre la résurrection de Jésus.

Toutefois, auparavant, durant le mois de février, nous avons prié la neuvaine de Notre-Dame de Lourdes et à cette occasion,  vous retrouverez les témoignages de chrétiens engagés sur des chemins de conversion : chemin de Compostelle, chemin de solidarité, chemin de Lourdes avec les malades, chemin de conversion écologique… tous ces témoignages à retrouver sur Youtube, Activités Boguifra. Voici quelques liens mais il y en a d’autres, tous très enrichissants, n’hésitez pas  :

Capture d’écran de la messe de clôture neuvaine ND Lourdes à Arlon

Dans notre Unité pastorale, nous avons fêté les bénévoles (petite vidéo en février), également pensé à Notre Dame mais aussi congratulé Marie-Claire, membre de l’équipe pastorale, catéchiste, relais apprécié de tous…

2024-02-11 Messe Marie.mp4 (2’30 One Drive à télécharger pour une meilleure qualité) ou https://www.kizoa.com/Video-Editor/d406201021k3231887o2l1/2024-02-11_Messe_Marie

Entrée en carême avec le Signe des Cendres

Jésus disait : « Le Fils de l’homme doit souffrir beaucoup, être rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter. » Et il disait à tous : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix chaque jour, et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera. Que sert donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? » (Luc 9, 22-25)

Aussi, aidés par la force du Christ, l’amour du Père et la communion de l’Esprit, essayons de passer un carême de conversion et relisons le petit texte de Charles Singer ‘’Quarante jours !’’ repris sur le Trait d’Union.

2024-02-14 Messe des Cendres.mp4 ( One Drive 3’30 à télécharger pour une meilleure qualité) ou https://www.kizoa.com/Video-Editor/d406200733k2323101o2l1/2024-02-14_Messe_Cendres

Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme,
vers toi, mon Dieu.
En toi j’ai foi, que je ne sois pas déçu,
que l’adversaire ne se moque pas de moi !
Qui espère en toi n’est pas déçu,
comme le sera qui trahit sans raison.

Fais-moi connaître, Seigneur, tes voies,
mon Dieu, enseigne-moi tes sentiers ;
dirige-moi dans ta vérité, enseigne-moi,
c’est toi, le Dieu de mon salut.

En toi tout le jour j’espère,
en raison de ta bonté, Seigneur :
Souviens-toi de ta tendresse, Seigneur,
de ton amour, car ils sont de toujours.
Ne te souviens pas de mes fautes d’autrefois,
mais de moi, en ton amour, souviens-toi !

Droiture et bonté que le Seigneur :
lui qui remet dans la voie les égarés ;
qui dirige les humbles dans la justice,
qui enseigne aux malheureux sa voie.

Psaume 25

La prière mais aussi le partage : un petit geste envers Catherine et son projet de cabinet médical.

Vos dons seront accueillis avec gratitude sur le compte LU07 1111 0137 5982 0000 de Heimat & Mission (association des Prêtres du Sacré-Cœur à Steinfort) avec la mention « MADAGASCAR- Projet Catherine »                        

Merci pour elle !

Ou bien un don pour Entraide et Fraternité : voir sur le bulletin paroissial les collectes des 9 et 10 mars et des 23 et 24 mars prochains ou via le compte BE68 0000 0000 3434.

Cette année, l’action d’Entraide et Fraternité est axée sur l’aide au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, où 8 familles sur 10 vivent dans le dénuement le plus total.

Image par Romy via Pixabay

« L’Eglise vit de l’Eucharistie. Cette vérité n’exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l’Eglise. Dans la joie, elle fait l’expérience, sous de multiples formes, de la continuelle réalisation de la promesse : ‘’Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ‘’ (Mt28,20). Mais, dans l’Eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une intensité unique. Le divin sacrement a continué à marquer ses journées, les remplissant d’espérance confiante ». Pape saint Jean-Paul II , Ecclesia de Eucharistia (l’Eglise vit de l’Eucharistie)

Photo Sylvianne