NOVEMBRE 2025 – « Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur »

(Psaume 23)

Les béatitudes - Image Pixabay
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5.01 Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
5.02 Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
5.03 « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
5.05 Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
5.07 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
5.08 Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
5.09 Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Source : Evangile selon St Matthieu, AELF

Dans une étude exégétique des huit béatitudes, Mgr Albert Rouet montre la dimension programmatique des Béatitudes selon saint Matthieu.

Paroles inaugurales : « Et il dit : heureux… »

Avant même d’entrer dans l’exégèse du texte, Mgr Rouet définit deux niveaux, « au temps du Christ pour détecter son écart et sa différence par rapport à l’attente des foules qui se pressaient à sa suite ; et au temps de Matthieu, au moment de la rédaction, pour saisir en quoi le texte oblige la communauté déjà constituée à évoluer et à s’amender ». À ces deux niveaux s’ajoutent des destinataires définis par le texte même : « Les Béatitudes constituent les paroles inaugurales, adressées non pas aux puissants ni aux sages, mais à ceux que la vie malmène (les pauvres, les affligés, les persécutés), et à ceux qui s’efforcent d’en adoucir les peines (les miséricordieux, les pacifiques, les cœurs limpides). » Et l’auteur fait remarquer qu’elles sont au tout début de l’Évangile de Matthieu : « Pour lui, elles constituent le véritable commencement de la vie publique de Jésus. »

Ainsi placées, les Béatitudes s’imposent comme un texte programmatique : « Être heureux touche le plus profond des aspirations d’un être. (…) À la différence du bonheur béat qui aspire à l’immobilisme pour que rien ne change. (…) Si le bonheur se recherche parfois dans les choses, être heureux découle d’une relation avec une autre personne. »

Chaque béatitude est ensuite décryptée à la lumière d’autres péricopes, à l’exemple que la première des béatitudes pour les pauvres mises en parallèle avec le chapitre 25 de Matthieu, « J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’étais un étranger… ». Quand Jésus annonce aux doux qu’ils « posséderont la terre », celle-ci fait l’objet de résonances dans toute la Bible. Quand il évoque les affligés, il ne précise pas quelle peut être l’origine de la souffrance… Et ainsi de suite, l’auteur montre que les Béatitudes, loin d’être seulement une parole pour une série d’individus, viennent dresser la ligne directrice d’une société, d’un monde nouveau. Et finalement du Royaume.

Commentaire de Et il dit : heureux, Lecture des Béatitudes selon saint Matthieu, Mgr Albert Rouet, par Christophe Henning, site Croire.com, 25-02-2024

Photo tirée du voyage organisé par Olivier Bourguet, sud de Madagascar, mai 2025
Photo tirée du voyage organisé par Olivier Bourguet, sud de Madagascar, mai 2025

Le 15 novembre, journée mondiale des pauvres

Dans son discours adressé aux mouvements populaires, jeudi 23 octobre au Vatican, Léon XIV paraphrase le Père de l’Église : « Selon Augustin, dit le pape, l’“humain” est au centre d’une éthique de responsabilité. Il nous enseigne que la responsabilité, surtout envers les pauvres et ceux qui ont des besoins matériels, naît du fait d’être humain avec ses semblables et, par conséquent, de la reconnaissance de notre “humanité commune” » (…)

La vision de la pauvreté exprimée ici par Léon XIV s’inscrit dans la droite ligne d’une tradition chrétienne très ancienne. C’est elle qui fonde la doctrine sociale de l’Église et sa conviction d’une « destination universelle des biens » : les ressources de la terre sont destinées à tous.

Dans l’Aula Paolo VI, ce jeudi soir, le pontificat semble avoir pris une direction claire. Le pape a redit à haute voix ce qu’il avait écrit il y a moins de trois semaines dans Dilexi te et ce que beaucoup ici vivent en silence : la pauvreté n’est pas une fatalité, mais un choix de société. (Site La Croix.com)

Photo prise en août 2022 lors de la visite de Frère Joseph à Madagascar et entre autres, à Catherine (au centre) alors encore aux études et en stage
Photo prise en août 2022 lors de la visite de Frère Joseph à Madagascar et entre autres, à Catherine (au centre) alors encore aux études et en stage

Vous souvenez-vous de Catherine et de son projet de cabinet gynécologique ?

Voici un petit montage photos montrant Catherine dans son pays, Madagascar, et plus particulièrement, le sud de Madagascar et les environs de Fianarantsoa.

Les différentes vues, excepté celles de Catherine (transmises via frère Joseph) sont d’Anne G. qui a visité le pays en avril, mai 2025, donc tout récemment, et a ramené une multitude de photos qu’elle a eu la gentillesse de partager. Dans le sud de Madagascar, la pauvreté règne. Alors un don, si modeste soit-il, est important ; vous pouvez le faire via le compte :

LU07 1111 0137 5982 0000

de Heimat und Mission – Communauté des Prêtres du Sacré-Cœur de Clairefontaine, en indiquant ‘’Madagascar, projet Catherine’’. Merci pour elle et pour tous les jeunes qui suivront peut-être son exemple !

Soyez assurés que votre argent arrivera à bon port, frère Joseph y veille, ainsi que la Communauté des prêtres du Sacré-Cœur, et Catherine en fera bon usage, n’en doutons pas !

Octobre 2025 – «On n’enchaîne pas la parole de Dieu » (St Paul, 2ème lettre à Timothée)

Image NickyPe sur Pixabay

 « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas » (Mc 13-31)

« (…) Depuis que Jésus est venu sur Terre nous sommes toujours dans « la fin des temps », c’est-à-dire dans un temps linéaire orienté vers une fin spirituelle qui donne une direction à notre existence. Et pourtant, chaque nouvelle année liturgique nous rappelle également que notre temps humain est cyclique, et que nous avons besoin de ce perpétuel retour pour approfondir dans notre chair la compréhension de la venue du Christ dans nos vies.(…)

Tout disparaîtra de ce monde, promet Jésus, mais nous n’avons pas à nous inquiéter du jour et de l’heure de cette disparition car il nous assure que le secret de la fin des temps n’appartient pas à l’homme mais au Père seulement. Notre préoccupation doit donc demeurer dans la seule chose qui tienne : sa Parole. Quand Jésus dit « Mes paroles ne passeront pas » il nous rappelle à notre devoir de transmission de sa parole de génération en génération. Ainsi notre temps cyclique humain devient approfondissement du sens de son message à partir du moment où les hommes, d’un siècle à l’autre, méditent sa Parole de façon toujours nouvelle et lui donne vie dans leur histoire. »

Alexia Tisserand, professeure de français, site Croire.com, 14-11-2024


Un site intéressant sur YouTube « Mon expérience de Dieu » qui propose à toutes sortes de chrétiens, jeunes ou moins jeunes, laïcs, prêtres ou religieux, engagés ou non dans l’Église, de mettre en ligne une courte vidéo pour témoigner de leur expérience de Dieu.

Le site accueille deux nouveaux témoignages par semaine. Ses fondateurs sont heureux de constater qu’il suscite l’intérêt des acteurs de la pastorale auprès des jeunes. 


13 septembre dernier : en l’église de Sterpenich, concert du Chœur de la Charité de Paris précédé par une prestation de deux de nos organistes et la chorale de l’UP :

Photo : Anne
Photo Sylvianne

Le 21 septembre devait avoir lieu l’envoi de la nouvelle équipe pastorale mais il n’en fut rien…

Par contre l’assemblée a prié pour la poursuite de l’unité et a accueilli un nouveau prêtre, l’abbé Joseph Bandorayingwe (voir l’article dans le Trait d’Union) qui officiera le weekend uniquement avec l’appui ponctuel de l’abbé Jean-Marie Piron que tous remercient chaleureusement pour son dévouement.

Photo Sylvianne

SEPTEMBRE 2025 –  » En attendant que je vienne, applique-toi à lire l’Écriture aux fidèles, à les encourager et à les instruire »  (1Tm 4.13)

« Puisqu’il est de bon ton, à l’heure du pape Léon XIV, de citer saint Augustin, rappelons ces lignes fameuses du plus célèbre converti de l’histoire du christianisme : prenant conscience de sa vie dissolue et pleurant sur les péchés qui pèsent sur sa conscience, Augustin entend, un jour, sortir d’une maison voisine « comme une voix d’enfant ou de jeune fille qui chantait et répétait souvent : ‘’Prends, lis ! Prends, lis !” ». Derrière cette ritournelle, Augustin voit immédiatement l’injonction à ouvrir la bible et, s’exécutant, il tombe sur un passage de saint Paul exactement adapté à sa situation. « Ces lignes à peine achevées, il se répandit dans mon cœur comme une lumière de sécurité qui dissipa les ténèbres de mon incertitude », raconte avec émotion l’auteur des Confessions.

Que ce soit à la fin du IVe siècle ou en 2025, la Bible fascine toujours autant qu’elle percute la vie de ceux qui la lisent. C’est en tout cas l’un des enseignements que l’on peut tirer de notre enquête sur le boom des ventes de bibles en France et dans le monde anglo-saxon. Plus de 10 000 exemplaires vendus par la seule Procure de Paris pour les six premiers mois de l’année, soit 20 % de plus qu’en 2024 pour la même période, confirmant une hausse régulière depuis trois ans…

Aussi intéressant que ces chiffres, le constat fait par les libraires que le public des acheteurs est aujourd’hui plus diversifié : un public en quête de sens et de réponses, « toutes générations et tous milieux confondus »… Les ventes de bibles apparaissent aujourd’hui comme d’autres marqueurs d’une quête spirituelle plus forte en France qui s’exprime de manière assumée. Prochaine enquête à venir, le boom des ventes des Confessions de saint Augustin… ? »

Céline Hoyeau, Cheffe de service Religion à La Croix, 19-06-2025, newsletter


Du 31 août au 7 septembre, octave à Notre Dame d’Arlon

…avec la belle prière d’Andrée Kerger:

Je te salue, Marie,

Reine de la paix, témoin d’espérance.

Du ‘’oui’’ serein de l’annonciation au ‘’oui’’ douloureux du calvaire, toute ta vie, tu es restée un modèle d’espérance. Dans ton cœur, tu murmurais discrètement ‘’que ta volonté soit faite’’.

Ton espérance, Marie, ce n’était pas une attitude. C’était un souffle puissant qui t’habitait tout entière, qui te faisait vivre et servir Dieu humblement et fidèlement.

En ces temps troublés où le monde semble marcher sur la tête, nous avons besoin que ton espérance nous enveloppe.

Qu’elle inspire les jeunes pour qu’ils continuent de croire en la possibilité d’un monde meilleur.

Qu’elle soit une force pour les parents et les éducateurs qui les accompagnent.
Qu’elle transforme les puissants de la terre en bergers attentifs aux besoins des pauvres et des petits.

Marie, témoin d’espérance, marche avec nous.
Que ta paix règne sur le monde.

Amen


Du 1er septembre au 4 octobre, mois de la création, avec cette année le thème ‘’Paix avec la création’’, inspiré du prophète Isaïe (Is 32, 4-18) qui appelle à rechercher une harmonie véritable avec Dieu, les autres et notre maison commune. Isaïe annonce qu’un jour, ‘’le désert deviendra un verger’’ et que ‘’la justice habitera dans le pays’’.

Les Eglises européennes et autres organisations religieuses appellent à un engagement quotidien pour la paix avec la création, en intégrant des pratiques durables dans nos vies. Cela inclut la prière, l’éducation et des actions pour protéger notre environnement et promouvoir un mode de vie sobre et respectueux.

AOUT 2025 – « Nous sommes maintenant enfant de Dieu, et ce que nous serons n’est pas encore apparu » (Jn3,2)

Image Pixabay

« Pourquoi Madeleine Delbrêl, cette assistante sociale française du milieu du XXe siècle, connaît-elle aujourd’hui encore un si grand succès ? Édition en 17 volumes de ses œuvres complètes, procès en béatification ouvert, forum international…

Née en 1904 dans la bourgeoisie de province, dont elle a reçu une éducation religieuse plutôt tiède, qu’elle a rejetée pendant son adolescence, Madeleine Delbrêl a passé un diplôme d’assistante sociale et s’est mise au service des pauvres et des incroyants dans une ville de banlieue parisienne. Qu’avait-elle d’extraordinaire ?

Sa foi d’abord. Marquée par une conversion « violente » à l’âge de 19 ans, elle a développé une spiritualité de l’action dans d’innombrables écrits, lettres, poèmes, prières, méditations, livres… Sa proximité avec les ouvriers et les communistes d’Ivry-sur-Seine, les gens des « périphéries », comme aurait dit le pape François. Et puis la qualité de son écriture. Madeleine Delbrêl trouvait toujours de belles images de la vie ordinaire pour faire comprendre des réalités spirituelles souvent indicibles. Ayant reçu « la joie de croire », elle voulait la partager, montrer Dieu en acte là où on l’ignorait.

Pour elle, la vie missionnaire ne peut dissocier la prière de l’engagement social, la contemplation de l’action. Cet enracinement dans la relation permanente au Christ l’a rendue libre, échappant aux étiquettes et aux idéologies. Voilà pourquoi ses propos sont toujours si actuels : ils débordent les limites des combats de son époque.

C’est un vrai bonheur de lire et de relire Madeleine Delbrêl. Sa joie, son humour, sa créativité dans l’écriture, mais aussi son intelligence, son humanité, sa rigueur intellectuelle… 

(…) Sainteté des gens ordinaires, ces gens que Dieu ‘’ ne retire pas du monde ‘’ : « Des gens qui font un travail ordinaire, qui ont un foyer ordinaire ou sont des célibataires ordinaires. Des gens qui ont des maladies ordinaires, des deuils ordinaires. Des gens qui ont une maison ordinaire, des vêtements ordinaires, ce sont les gens de la vie ordinaire (…)

Nous autres gens de la rue, croyons de toutes nos forces, que cette rue, que ce monde où Dieu nous a mis est pour nous le lieu de notre sainteté. »

Madeleine Delbrêl, La Sainteté des gens ordinaires, Œuvres complètes (O. C.), tome 7, Nouvelle Cité, 2009.

Extrait d’un article de Christel Juquois, publié le 28 mai 2025, La Croix.com

Saint Donat de Munstereifel

13 juillet : la belle célébration du 400ième anniversaire de l’église saint-Donat à Arlon présidé par le chanoine François Barbieux.

15 août : à 11 heures, célébration de l’Assomption au domaine marial de Sterpenich (si la météo est clémente)

Domaine marial de Sterpenich

3ième dimanche d’août : à 17 heures, méditation suivie par un temps d’adoration et les vêpres au Centre spirituel de Clairefontaine

Photo Martine

« Ce n’est pas le règne de la crainte qu’il vient établir, mais celui de l’amour, pour faire de nous non pas des esclaves, mais des enfants. » (St Augustin, Sermon 156)

JUILLET 2025 – Le jour où je t’appelle, réponds-moi, Seigneur

Image Geralt – Pixabay

Qui n’a jamais fait le constat de prières non exaucées, pour un malade, pour telle réussite, pour faire disparaître une grande souffrance ? Notre expérience paraît contredire la promesse de Jésus sur la prière : « demandez, on vous donnera ». Pour bien la comprendre, il faut être attentif au contexte dans lequel Jésus s’exprime. Il vient de transmettre le ‘’Notre Père’’ à ses disciples. Cette prière ne consiste pas à demander à Dieu qu’il fasse ce que nous désirons mais qu’il se manifeste aux hommes selon son dessein bienveillant : que son nom soit sanctifié et que son règne vienne. Alors, Dieu peut répondre à nos attentes. Saint Augustin dit que la prière de demande est là pour préparer nos cœurs à recevoir ce que Dieu nous offrira. En insistant sur la ténacité dans la demande, Jésus a conscience qu’il nous faut du temps pour reconnaître les bienfaits de Dieu.

(Extrait du Missel des dimanches 2025 – 17ième dimanche)

Psaume 137

01 De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges,
02 vers ton temple sacré, je me prosterne. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
03 Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force.
04 Tous les rois de la terre te rendent grâce quand ils entendent les paroles de ta bouche.
05 Ils chantent les chemins du Seigneur : « Qu’elle est grande, la gloire du Seigneur ! »
06 Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ; de loin, il reconnaît l’orgueilleux.
07 Si je marche au milieu des angoisses, tu me fais vivre, ta main s’abat sur mes ennemis en colère. Ta droite me rend vainqueur.
08 Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains.

Photo Yves Derlet

La messe des confirmations, célébrée par l’abbé Bruno Dekrem, s’est déroulée en l’église Saint Willibrord de Barnich le 8 juin, jour de Pentecôte.


Le baptême de Lucie, fille de notre organiste François, a eu lieu le 21 juin dernier à la chapelle Saint-Bernard d’Arlon.


N’oublions pas la commémoration des 400 ANS DE ST DONAT – 1625-2025  àArlon, les 12 et 13 juillet 2025 !

Un week-end exceptionnel pour célébrer 4 siècles d’histoire !

(Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site de l’unité pastorale ND d’Arlon)