MAI 2024 – Les premières communautés chrétiennes… – Le regain des baptêmes…

Image par Aksel Lian de Pixabay

« Voilà pourquoi enfin les communautés chrétiennes du IIe siècle, qui étaient anarchiques en ce sens qu’elles n’étaient liées à aucune société naturelle ou politique et ne pouvaient pour ce motif prétendre au titre de religion, mais qui voulait éviter de passer, au regard de la loi romaine, pour une ‘’secte’’ religieuse aux tendances libertaires et incontrôlables, préféraient se définir comme des écoles de philosophie, ‘’l’école du logos’’, de la vraie rationalité ou du vrai discours de Sagesse cherché par tous les sages du passé, celui qui contient et définit la vérité de Dieu et de toutes choses, et que les chrétiens avaient reconnu dans le Christ et reçu de lui comme venant de Dieu. Ces communautés étaient d’autant plus portées à prendre cette identité que plusieurs de leurs docteurs étaient des professeurs de philosophie, qu’un certain nombre de leurs membres venait de milieux ‘’éclairés’’, que le débat intellectuel tenait une bonne place dans leurs réunions, auxquelles participaient aussi des païens, comme nous l’avons lu dans une lettre de Paul, ce qui n’empêchait pas ces chrétiens d’étudier les Ecritures ni de se livrer à la prière. »

L’esprit du christianisme de Joseph Moingt.

« L’Église évangélise à son insu » – Ce regain de foi témoigne d’une évangélisation permanente, simple et authentique, qui n’a pas besoin de briller ou d’éblouir (…)

Dans une conférence donnée le 10 décembre 2000 sur la nouvelle évangélisation, le cardinal Ratzinger rappelait à ceux qui pensaient que cette forme d’évangélisation épuisait toutes les autres, que l’Église a toujours évangélisé. Elle a toujours vécu ce que le cardinal appelait « l’évangélisation permanente », le témoignage simple et fidèle : « Avant de parler des contenus fondamentaux de la nouvelle évangélisation, je voudrais dire un mot à propos de sa structure et de la méthode appropriée. L’Église évangélise toujours et n’a jamais interrompu le cours de l’évangélisation. Elle célèbre chaque jour le mystère eucharistique, administre les sacrements, annonce la parole de vie – la Parole de Dieu –, s’engage pour la justice et la charité. Et cette évangélisation porte ses fruits : elle donne la lumière et la joie, elle donne le chemin de vie à tant de personnes ; et beaucoup d’autres vivent, sans même le savoir, de la lumière et de la chaleur resplendissante de cette évangélisation permanente. »

Cette évangélisation, « à notre insu », « sans le savoir », se fait dans la modestie du quotidien, une des garanties de son authenticité. Elle nous fait peut-être découvrir aussi ce que veut éclairer le pape François dans Gaudete et Exsultate, quand il parle de « la sainteté de la porte d’à côté ».Une sainteté toute simple, une sainteté qui échappe aux yeux des puissants et des caméras. Une sainteté qui n’a pas besoin de briller ou d’éblouir, et qui passe aussi par les « têtes grises ». La sainteté de celui qui est là chaque dimanche fidèlement ; la sainteté de la visiteuse de malades ou de la sacristine. La sainteté qui agit par « capillarité de la bonté » et touche des cœurs. Une sainteté qui fait goûter le mystère de Jésus et éclaire la route de ceux qui cherchent et attendent simplement la lumière. C’est peut-être cette évangélisation permanente qui, elle aussi, à bas bruit, porte du fruit auprès des catéchumènes qui frappent à la porte de notre Église. »

Extrait de la tribune de Mgr Vincent Jordy, Archevêque de Tours, le 11-04-2024 ; site La Croix.com

Ci-dessous, une courte vidéo sur la Profession de foi des jeunes à Clairefontaine le 14 avril dernier, qui ont le mérite de poursuivre leur formation chrétienne avec l’aide de leurs proches et des catéchistes (+-3’):

Le 21 avril, après un cycle d’apprentissage de 3 années, la première communion pour les enfants de notre unité pastorale…bravo à eux !

Photo Martine
Photo Yasmina Turbang

MESSE de la RENTREE de la CATECHESE – 2 octobre 2022

Ce dimanche à Barnich s’est déroulée la messe de la rentrée de la catéchèse. Une vingtaine d’enfants étaient présents avec leur famille. La célébration a débuté par un partage des adultes.  A partir de questions, ils ont décrit la personnalité de Jésus  : s’il était un bâtiment, Jésus serait une ÉCOLE parce qu’il a enseigné, partagé , communié avec les foules ; s’il était un verbe, Jésus serait le verbe AIMER ; une qualité, le PARDON ; un métier, un MEDECIN ;  un objet, Jésus serait un FLAMBEAU , celui de sa Parole et de sa Bonne Nouvelle que nous nous transmettons dans la foi …

Avec enthousiasme. Liliane  a fait chanter les enfants à coeur joie au son de l’orgue et de la guitare. Les enfants ont participé aux lectures. Durant l’homélie, Père Amari et l’Abbé Jean-Marie ont partagé le contenu de leur malette de prêtre : un pain et des hosties, le Nouveau Testament, des crayons, couleurs de l’amour, du pardon , de la paix, l’étole des confirmés.

Au moment de la prière universelle, les enfants ont apporté leurs crayons pour colorier la vie, le panier du goûter pour partager et le cartable, leur compagnon pendant l’année scolaire.

A la fin de la messe, nous avons remercié Florence maman-catéchiste d’Udange qui a animé avec des parents  de nombreuses années de catéchèse et qui a rendu de bons services dans l’Unité. Merci Florence !

Nous vous proposons à la lecture le texte lu à la messe : Tu aimeras … voilà une autre façon de parler de la Bonne Nouvelle de Jésus.

Marie-Claire DEFRENNE

Tu aimeras

Tu aimeras… tes mains, tes pieds, ton visage, tes yeux, ta voix… Fais-en bon usage !

Tu aimeras… tes dons, ta force, ton courage, tes failles, tes peurs, ton ombre, tes dérapages.

Tu aimeras qui tu es, ta vie, comme un voyage.

Chaque jour t’est offert comme un vaste rivage.

Tu aimeras…ton voisin, ton cousin, tes parents, tes collègues,

tes amis, le passant, ton enfant.

Tu aimeras la mosaïque des êtres différents, proches ou lointains, simples ou savants.

Tu aimeras les rencontres que t’offre le présent,

Dans le respect, l’accueil, en savourant le temps.

Tu aimeras la Source de la Vie, ici et maintenant,

Et découvrant en toi, Dieu-Père toujours présent.

Tu aimeras Celui qui vient sur nos chemins pour nous tendre la main et nous offrir son pain.

Tu aimeras l’Esprit qui allume en ton cœur l’Amour, brûlant et vrai, souffle de ton bonheur.

Bernadette Thésin.