SEPTEMBRE 2024 – « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jn 2-5)

Dimanche 8 septembre, nativité de la Vierge Marie. Au mois de septembre, en semaine, la liturgie de l’Église célèbre Marie à trois reprises, la naissance de Marie (le 8), le nom de Marie (le 12) et les douleurs de Marie (le 15).

Dimanche 29 septembre, le matin à 10 heures, le Pape François présidera l’Eucharistie au stade Roi Baudouin. Au cours de cette célébration, il béatifiera également la carmélite Anne de Jésus, décédée à Bruxelles. La messe sera retransmise en direct sur les chaînes de télévision du monde entier.

Durant tout le mois de septembre, récolte des dons destinés aux enfants d’Abidjan : Vêtements, chaussures, bottes en caoutchouc, matériel scolaire : cahiers, fardes, crayons, Bics, gommes… cartables, sac à dos…jeux et jouets en bon état sont les bienvenus… Nous récolterons vos dépôts jusque fin septembre afin de les envoyer dès octobre, qu’ils puissent être distribués pour Noël. Dites-le autour de vous. MERCI.

Distribution des dons 2023:

Sanctuaire de Beauraing – photo Stéphanie

Vidéo de la célébration de l’Assomption au Domaine marial de Sterpenich:

L’assemblée du 15 août

Eloge d’une femme tout terrain

C’est une fille comme toutes les filles :
elle a poussé entre les jupes de sa mère et la rumeur du seuil ;
elle a senti changer son corps, s’ébaucher formes et désirs ;
elle a perçu l’appel de l’homme avant celui de l’ange ;
elle a dit oui,
elle a marché, intrépide, sous les regards étonnés ;
elle a porté l’Enfant dans l’émerveillement et la crainte,
la reconnaissance ;
elle L’a mis au monde sous de durs auspices,
réchauffée par l’éclat de l’étoile, le souffle des bêtes
familières, la flûte des bergers.

C’est une femme comme tant de femmes de ce temps :
en fuite, sur les routes de tous les exils,
petit et baluchon en guise de bagages ;
à refaire les gestes des commencements :
allaiter le nourrisson d’un sein maigre,
grappiller le bois, faire bouillir l’eau à l’heure de halte ;
à espérer, contre toute espérance ; au vif du mal et de
la violence, grain sous la meule ;
avant d’enfuir sa quête dans un village ordinaire,
entre la table et l’établi ;
à veiller sur la croissance de cet Enfant qui se devait
aux affaires de son Père,
à garder tous ces mystères en son cœur.

C’est une mère comme les mères d’aujourd’hui :
à tenter de comprendre le jeu de son fils,
à rallier son projet,
à l’escorter de loin, des yeux de l’âme et de la prière ;
à trembler tandis que s’accumulent menaces et
sombres nuées ;
à ne pas se dérober au calvaire,
à suivre son petit devenu homme jusqu’au sommet
de l’infamie ; larmes et sang ;
à poser sa détresse sur l’épaule amie ;
à croire au tombeau ouvert.

C’est une femme vieillissante dans l’ombre
et la ferveur :
une aînée sereine, attentive,
à ranimer la braise de mémoire, à transmettre
aux disciples ce qu’elle sait ;
à ouvrir les bras d’éternelle compassion.
C’est une présence de chaque instant,
une quotidienne,
une miséricorde sans fond, sans mesure et sans
limite ;
une clémence lumineuse après les désaveux,
les pires abandons,
une indulgence qui ne fera pas ses comptes.

C’est Marie.
Une fille de noces, une joie allègre
ricochant comme galet sur la surface polie,
bondissant par dessus les collines,
emplissant l’air d’échos en liesse ;
une source limpide entre les roches,
une flamme invincible,
un vif élan d’enfance à jamais réconciliée,
arche d’alliance. Celle qui nous tient la main à chaque heure
de notre vie.

Colette Nys-Mazure, Journal Dimanche du 15-08-2021 (n°27)

Photo Suzanne

Un grand merci à Suzanne qui donne beaucoup de ses magnifiques fleurs à l’église durant l’été ainsi qu’à Nelly pour ses hortensias !

AOUT 2024 – « Que tous soient un! »

Avant le texte de l’homélie prononcée par le Père Jean-Jacques Flammang scj à la chapelle de Clairefontaine pour la fête du Sacré-Cœur, voici une proposition de découverte d’un jeune chanteur chrétien : Jonathan Paton et son groupe, avec un nouveau CD : « Comment décrire ».

Et une courte vidéo : Brabançonne interprétée par François à l’église de Barnich à l’occasion de la fête nationale :

Et une photo de la distribution des dons reçus pour l’opération «Arbre de Noël à Abidjan ». Vidéo en cours de montage mais de nouveau, nous faisons appel à vos dons :

Vêtements, chaussures, bottes en caoutchouc, matériel scolaire( cahiers, fardes, crayons, Bics, gommes… cartables, sac à dos scolaires… Jeux, jouets en bon état sont les bienvenus…

Nous récolterons vos dépôts jusque fin septembre afin de les envoyer dès octobre et qu’ils puisent être distribués pour Noël 2024. Dites-le autour de vous. MERCI.

Thérèse pour l’équipe pastorale

Homélie prononcée par le Père Jean-Jacques Flammang scj à la chapelle de Clairefontaine pour la fête du Sacré-Cœur

(…)

Chers amis,

Notre Fondateur, le Père Dehon, dont nous célébrons bientôt le centenaire de la mort – il est en effet décédé le 12 août 1925 à Bruxelles, et la Congrégation commence un jubilé cette année-ci – le Père Dehon trouvait dans le Côté ouvert et le Cœur transpercé l’expression la plus évocatrice de sa foi en ce Dieu qui est amour et charité. 

Car c’est bien la mort qui nous est montrée ici, mais avec saint Jean et le Père Dehon – et avant lui et après lui – beaucoup de fidèles discernent le don ultime que Dieu fait à l’humanité, l’amour et la miséricorde, les sources du salut. Le Père Dehon note: 

C’est du Cœur du Christ que naît l’homme nouveau, animé par l’Esprit et uni à ses frères dans la communauté qu’est l’Eglise. 

Cet homme nouveau, sensible au péché, connaît les maux de la société, et voit leur cause profonde dans le refus de l’amour du Christ. C’est pourquoi avec la grâce de Dieu il s’efforce d’instaurer partout le Règne du Sacré-Cœur, dans les âmes et dans la société. 

Dans une semaine commence à Rome notre 25e Chapitre général. Les Prêtres du Sacré-Cœur de l’Europe francophone seront représentés par notre confrère Théo Klein. Il passera tout un mois à Rome avec les confrères du monde entier pour voir comment bien comprendre et mieux vivre la dévotion au Sacré-Cœur dans notre monde. Un logo a été créé pour cette occasion. Nous le voyons sur les feuilles de chant. 

Pour un monde qui est en train de se réorganiser, non sans luttes et guerres sanglantes, le logo rappelle clairement quelle doit être pour nous la source de notre inspiration: ce ne sont pas d’abord les valeurs européennes qui privilégient souvent nos propres intérêts. Pour ces valeurs-là, nous n’avons pas besoin de faire la guerre, si nous voulons les défendre, nous devons les vivre avec le monde entier, et pas seulement entre nous, Européens. 

C’est beau de célébrer l’Union européenne, mais nous ne devons jamais oublier l’objectif des fondateurs catholiques de l’Europe: leur but était non pas protéger l’Europe contre le reste du monde, mais instaurer une entente entre les nations et œuvrer pour une paix juste: L’Europe ne doit pas être une menace, mais un signe d’espérance pour le monde entier.   

Le Père Dehon l’avait bien vu, lorsqu’il demande non pas seulement la charité, mais d’abord la justice pour tous et lorsqu’il critiquait – avec le savoir et les limites de son époque – les riches exploiteurs capitalistes. Il avait raison lorsqu’il refusait d’exclure quiconque de son projet de société et qu’il rassemblait les ouvriers et les exploités, mais aussi les patrons et exploiteurs pour leur rappeler les exigences de l’Evangile. 

Le 25e Chapitre Général s’est donné comme devise: « Que tous soient un! » dans un monde en transformation – Comment le réaliser? Eh bien, on attend les résultats du Chapitre que le Père Théo va nous rapporter de Rome, mais déjà maintenant le logo indique la direction: Tous – peu importe d’où nous venons et qui nous sommes – tous nous sommes appelés à mettre au centre le cœur, signe d’amour, d’un amour qui est ouverture, bienveillance, compréhension, un amour qui est désir d’unité au-delà de nos frontières, miséricorde et énergie de transformation en vue d’un monde qui ne cherche pas la guerre et les intérêts de quelques privilégiés, bien mais la justice et la paix pour tous. Les couleurs du logo créé par un jeune confrère brésilien indiquent les continents où sont présents les Prêtres du Sacré-Cœur. Le bleu symbolise l’Europe d’où le Père Dehon avait envoyé ses missionnaires vers le violet, l’Afrique, le jaune, l’Asie, le rouge, l’Amérique, et le vert, l’Océanie. 

Wa mer dës Fuerwen kucken, gesi mer datt d’Blo vun Europa mat alle Faarwen verbonnen. Dat weist op d’europäisch Missioun hunn. Awer och all déi aner Faarwen verbannen sech, a mir si frou, datt mer vill Geeschtlech a Laien haut vun anere Kontinenten bei eis hun, déi mat eis de Glaawen liewen. Hei zu Clairefontaine hu mer de Père Vincent aus dem Vietnam an de Fr Joseph aus dem Madagascar, a mir kréien och nach de jonke Fr. Antoine aus dem Vietnam, deen hei zum Diakon a Priester wäert geweit ginn. Mir kënnen ee vun deem aneren léieren, esou datt mer all kënnen gleewen, un d’Léift, déi Gott eis mam Häerz vu Christus weist. Dat mer ëmmer méi vun der wierklecher Eenheet, déi den Hergott ënnert eis wëllt, kënne liewen, dat soll eise Wonsch an eist Gebiet haut, op dem Häerz-Jesu Fest sin. Amen. 

MAI 2024 – Les premières communautés chrétiennes… – Le regain des baptêmes…

Image par Aksel Lian de Pixabay

« Voilà pourquoi enfin les communautés chrétiennes du IIe siècle, qui étaient anarchiques en ce sens qu’elles n’étaient liées à aucune société naturelle ou politique et ne pouvaient pour ce motif prétendre au titre de religion, mais qui voulait éviter de passer, au regard de la loi romaine, pour une ‘’secte’’ religieuse aux tendances libertaires et incontrôlables, préféraient se définir comme des écoles de philosophie, ‘’l’école du logos’’, de la vraie rationalité ou du vrai discours de Sagesse cherché par tous les sages du passé, celui qui contient et définit la vérité de Dieu et de toutes choses, et que les chrétiens avaient reconnu dans le Christ et reçu de lui comme venant de Dieu. Ces communautés étaient d’autant plus portées à prendre cette identité que plusieurs de leurs docteurs étaient des professeurs de philosophie, qu’un certain nombre de leurs membres venait de milieux ‘’éclairés’’, que le débat intellectuel tenait une bonne place dans leurs réunions, auxquelles participaient aussi des païens, comme nous l’avons lu dans une lettre de Paul, ce qui n’empêchait pas ces chrétiens d’étudier les Ecritures ni de se livrer à la prière. »

L’esprit du christianisme de Joseph Moingt.

« L’Église évangélise à son insu » – Ce regain de foi témoigne d’une évangélisation permanente, simple et authentique, qui n’a pas besoin de briller ou d’éblouir (…)

Dans une conférence donnée le 10 décembre 2000 sur la nouvelle évangélisation, le cardinal Ratzinger rappelait à ceux qui pensaient que cette forme d’évangélisation épuisait toutes les autres, que l’Église a toujours évangélisé. Elle a toujours vécu ce que le cardinal appelait « l’évangélisation permanente », le témoignage simple et fidèle : « Avant de parler des contenus fondamentaux de la nouvelle évangélisation, je voudrais dire un mot à propos de sa structure et de la méthode appropriée. L’Église évangélise toujours et n’a jamais interrompu le cours de l’évangélisation. Elle célèbre chaque jour le mystère eucharistique, administre les sacrements, annonce la parole de vie – la Parole de Dieu –, s’engage pour la justice et la charité. Et cette évangélisation porte ses fruits : elle donne la lumière et la joie, elle donne le chemin de vie à tant de personnes ; et beaucoup d’autres vivent, sans même le savoir, de la lumière et de la chaleur resplendissante de cette évangélisation permanente. »

Cette évangélisation, « à notre insu », « sans le savoir », se fait dans la modestie du quotidien, une des garanties de son authenticité. Elle nous fait peut-être découvrir aussi ce que veut éclairer le pape François dans Gaudete et Exsultate, quand il parle de « la sainteté de la porte d’à côté ».Une sainteté toute simple, une sainteté qui échappe aux yeux des puissants et des caméras. Une sainteté qui n’a pas besoin de briller ou d’éblouir, et qui passe aussi par les « têtes grises ». La sainteté de celui qui est là chaque dimanche fidèlement ; la sainteté de la visiteuse de malades ou de la sacristine. La sainteté qui agit par « capillarité de la bonté » et touche des cœurs. Une sainteté qui fait goûter le mystère de Jésus et éclaire la route de ceux qui cherchent et attendent simplement la lumière. C’est peut-être cette évangélisation permanente qui, elle aussi, à bas bruit, porte du fruit auprès des catéchumènes qui frappent à la porte de notre Église. »

Extrait de la tribune de Mgr Vincent Jordy, Archevêque de Tours, le 11-04-2024 ; site La Croix.com

Ci-dessous, une courte vidéo sur la Profession de foi des jeunes à Clairefontaine le 14 avril dernier, qui ont le mérite de poursuivre leur formation chrétienne avec l’aide de leurs proches et des catéchistes (+-3’):

Le 21 avril, après un cycle d’apprentissage de 3 années, la première communion pour les enfants de notre unité pastorale…bravo à eux !

Photo Martine
Photo Yasmina Turbang

FEVRIER 2024 – « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés… »

Jean 13-34

Congerdesign via Pixabay

Mercredi 14 février, fête de Saint-Valentin et signe des Cendres

Saint Valentin :  on ne sait pas grand-chose de manière certaine sur cet homme mort un 14 février aux alentours de l’an 270 ; il a été condamné à mort par l’empereur Claude II pour avoir consacré des mariages chrétiens de manière clandestine.

Il faudra attendre environ 1200 ans après la mort de Valentin pour qu’il devienne le saint patron des amoureux. En 1496, sur ordre du pape Alexandre VI, Saint-Valentin est devenu le protecteur des amoureux et, surtout, des pauvres célibataires en mal d’amour.

Cette date n’aurait pas été choisie au hasard et, cette fois-ci, ce n’est pas la religion chrétienne qui est en cause. Il paraîtrait que le 14 février est le jour du début de la saison des amours chez les oiseaux. A partir de cette date, on réentend les chants d’oiseaux qui sortent de l’hiver. La nature serait donc une des raisons du choix du 14 février.

Au 19e siècle, la tradition des ‘Valentins’, des petites cartes ornées d’oiseaux, de cupidons et de fleurs fait son apparition et n’a cessé depuis, s’y ajoutant les chocolats, les cadeaux, déclarations d’amour, demandes en mariage, etc.

Extraits d’une chronique RTBF 13-02-2023

Mais c’est aussi le mercredi des cendres. Ce signe des Cendres rappelle notre condition mortelle, la précarité de l’existence et la fragilité de la chair. (Missel du dimanche 2024)

«Si tu veux progresser dans ta vie spirituelle, garde ton ventre et ta langue dans la sobriété. Cette retenue produit un rassemblement intérieur fabuleux : elle mène à une simplicité et à une légèreté fines, délicates et divinement savoureuses.»Bertrand Vergely

Avant l’entrée très proche en carême, lien vidéo vers la messe suivie du repas pour les bénévoles de l’UP des Eaux-vives. Excellent accueil par le Père Nico qui a revêtu l’habit de service pour aider à servir un succulent et copieux repas en toute simplicité et amitié.

Remise d’un petit cadeau à l’abbé Jean-Pierre Kieffer pour ses 50 ans de sacerdoce
Avant le service, Père Nico en discussion avec Jean-Claude

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d405201901k9498154o1l1/2024-01-14_Messe_et_repas_benevoles_UP   (+/- 3’)

« L’amour est la plus universelle, la plus formidable et la plus mystérieuse des énergies cosmiques » Pierre Teilhard de Chardin.

Octobre 2023– « N’oublie pas mon enseignement ; que ton cœur observe mes préceptes : la longueur de tes jours, les années de ta vie, et ta paix en seront augmentées »

Livre des proverbes, chap.3

Les fruits de l’automne…

« Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer !
J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.

Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien…
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.

Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité.
Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres.
Mon temps est trop faible pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.

L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme.

Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner.
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste…
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai mangés jusqu’à présent – personne n’y échappe, riche, pauvre, intelligent, démuni … »

André Gide, Le Temps qui passe

Le temps passe, octobre arrive et en soutien à l’appel aux bonnes volontés relayé par le bulletin paroissial Trait d’Union, voici quelques photos consacrées au tri des nombreux dons pour lesquels vous êtes chaleureusement remerciés.

Ces dons seront prochainement empaquetés par une société parisienne avant d’être expédiés en Côte d’Ivoire via la France. Pourquoi la France ? Parce que les frais d’expédition y sont moins onéreux, la Côte d’Ivoire étant une ancienne colonie française.

Les dons triés par catégories : jouets, peluches, vêtements enfants…

Thérèse, Marie-Claire, Stéphanie, Arlette, Philippe, Josiane, Sylvianne…le tri s’effectue dans la bonne humeur !

Ci-dessous, une petite vidéo montrant les besoins énormes de la région du père Amari.

A Kpandah, son village natal, village de pêcheurs, les parents n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école ; ceux-ci travaillent donc dès leur plus jeune âge.

Comme vous le constaterez, la nature est encore très belle dans le pays, toutefois elle se fait grignoter par l’activité humaine, par le règne de la débrouille et par le manque d’infrastructure et l’absence de directives environnementales.

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d400292800k3290086o2l1/2023-01_Cote_dIvoire_

Petites infos du mois  : lors de la messe du 10 septembre dernier, abbé Amari a béni les nouvelles chasubles reçues pour la paroisse de Barnich ; tout le monde aime recevoir de ‘’nouvelles affaires’’ ! C’est la même chose, il semble, pour les enfants de Côte d’Ivoire !

Photo Arlette

Ce 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise, clôture du temps de prière pour la création. Le prophète Amos s’écrie : “Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit” (Amos 5:24), et nous sommes appelés à rejoindre le fleuve de la justice et de la paix, à prendre le chemin de la justice climatique et écologique, et à nous exprimer avec et pour les communautés les plus touchées par l’injustice climatique et la perte de biodiversité.

Voici le nouveau thème du #TempspourlaCréation 2023 (YouTube):

60 ans de sacerdoce de l’abbé Piron

Photo Sylvianne Vieuxtemps

Entouré des ses confrères et de nombreux paroissiens, l’abbé Jean-Marie Piron a fêté le jubilé des 60 ans de sacerdoce lors d’une messe d’action de grâce à l’église de Saint-Martin d’Arlon.

Photo Arlette Liégeois

Ancien curé de, entre autres, Toernich-Udange de 1981 à 1987, l’abbé Piron est toujours irremplaçable dans nos paroisses. Nous nous réjouissons de son jubilé et nous le remercions pour sa présence bienveillante au milieu de nous.

Photo Sylvianne Vieuxtemps

Lien vers l’article dans L’Avenir (réservé aux abonnés): https://www.lavenir.net/regions/luxembourg/2023/08/28/arlon-a-fete-les-60-ans-de-sacerdoce-de-labbe-jean-marie-piron-SBY64SYGHJGD3L5HZQAGYT36F4/

JUIN 2022

« Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir. La beauté, comme la vérité, est ce qui apporte la joie au cœur des hommes, elle est ce fruit précieux qui résiste à l’usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l’admiration. »

Ce texte de Paul VI date de 1965, mais est toujours d’actualité…

Beaucoup d’évènements ont marqué le mois de mai dont la canonisation de Charles de Foucauld, Marie Rivier et César de Bus, ainsi que de six autres religieux, le 15 mai 2022. Egalement la béatification de la Lyonnaise Pauline Jaricot où près de 12 000 fidèles laïcs et clercs de l’Église se sont rassemblés le 22 mai à Chassieu.

En partage deux extraits de l’homélie très forte du pape François, lors des canonisations :

« Aimer signifie ceci : servir et donner sa vie. Servir, c’est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier ; se désintoxiquer des poisons de la cupidité et de la concurrence ; combattre le cancer de l’indifférence et le ver de l’autoréférentialité ; partager les charismes et les dons que Dieu nous a donnés. Se demander concrètement : “Qu’est-ce que je fais pour les autres ?” et vivre le quotidien dans un esprit de service, avec amour et sans clameur, sans rien revendiquer, c’est sortir de l’égoïsme pour faire de l’existence un don, regarder les besoins de ceux qui marchent à nos côtés, se dépenser pour ceux qui en ont besoin, peut-être même un peu d’écoute, de temps, un coup de téléphone. La sainteté n’est pas faite de quelques gestes héroïques, mais de beaucoup d’amour quotidien.” »

(…)

« Parfois, en insistant trop sur les efforts pour accomplir de bonnes œuvres, nous avons généré un idéal de sainteté trop fondé sur nous-mêmes, sur l’héroïsme personnel, sur la capacité de renonciation, sur le sacrifice de soi pour gagner une récompense. Nous avons ainsi fait de la sainteté un objectif inaccessible, nous l’avons séparée de la vie quotidienne au lieu de la rechercher et de l’embrasser dans le quotidien, dans la poussière de la rue, dans les efforts de la vie concrète et, comme le disait sainte Thérèse d’Avila à ses sœurs, “parmi les casseroles de la cuisine”. Être disciples de Jésus et marcher sur le chemin de la sainteté, c’est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l’amour de Dieu. N’oublions pas la primauté de Dieu sur le moi, de l’Esprit sur la chair, la primauté de la grâce sur les œuvres. La primauté de l’esprit sur la chair, sur les hommes. L’amour que nous recevons du Seigneur est la force qui transforme notre vie : il dilate notre cœur et nous prédispose à aimer. »

Source : site internet Croire.com 05-2022

Dans notre unité pastorale, pas mal d’évènements se sont déroulés également :

  • Le 29 mai, à Weyler, la messe d’envoi de l’équipe pastorale renouvelée et la clôture du catéchisme célébrée par le vicaire épiscopal Joël Derochette accompagné par le doyen Pascal Roger et l’abbé Basile Amari.
La nouvelle équipe pastorale composée de l’abbé Basile Amari, Mme Thérèse Maquet et Mme Marie-Claire Defrenne

Prière lue par l’assemblée afin de soutenir notre équipe pastorale :

« Aujourd’hui, par cette célébration, nous renouvelons ce qui se passait dans l’Eglise primitive. Animée par l’Esprit, elle envoyait avec joie quelques-uns de ses membres pour encourager leurs frères dans la foi et pour témoigner du Christ. Elle confiait des responsabilités à quelques-uns de ses membres pour que tous vivent davantage selon l’Evangile. Nous te prions, Seigneur, pour l’Equipe pastorale que tu envoies aujourd’hui. Donne aux membres de l’Equipe d’exercer ensemble leur responsabilité au service de la communion et de la mission de notre Unité pastorale. Qu’ensemble, au sein de notre diocèse, nous devenions tous des ferments de vie évangélique, sel de la terre et lumière du monde. Amen. »

Lien pour une courte vidéo (+-2’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d384863461k7361965o2l1/2022-05-29_Messe_denvoi_equipe_pastorale

  • Le 5 juin, les confirmations de 15 jeunes, célébrées par l’abbé Arnaud Ngouédi accompagné des abbés Basile Amari et Jean-Marie Piron.

Lien pour une courte vidéo (+-5’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d385128085k6768499o1l1/2022-06-05_Pentecote_et_confirmations