– Oh ! un de mes bons amis, je te le présenterai bien un jour. Or donc, Hein leur dit : « Me cherchez-vous ? » A quoi la plupart répondent : « Non, non !… Ce n’est pas vous que je cherche. » Sur quoi Hein leur répond : « C’est pourtant moi que vous trouverez un jour, et rien d’autre. » Et malgré toutes leurs dénégations, ils doivent se soumettre, et finissent toujours par le suivre.
Jean comprit que Pluizer parlait de la Mort…
– Est-ce toujours, toujours ainsi ? demanda-t-il ?
– Mais certainement. Toujours. Malgré cela la foule des hommes se renouvelle chaque jour. Et, chaque jour, la masse des nouveaux venus sort en quête d’un but qu’ils ignorent ; sans trêve ni repos ils poursuivent leurs recherches, jusqu’au jour où ils se trouvent en face de la Mort. Ainsi vont les choses, depuis bien longtemps, et elles continueront ainsi pendant quelque temps. »
Extrait de ‘Le Petit Jean’ de Frederik Van Eeden, 1921.
Photo Sylvianne
Comment s’orienter dans ce vieux monde qui craque de partout ? Mounier ne prétend pas avoir la réponse. Il ne croit ni aux idéologies ni aux utopies, mais il a une conviction : la révolution doit être spirituelle. « L’esprit doit prendre l’initiative de la protestation », écrit-il dans le premier numéro de la revue Esprit, persuadé que seule la mobilisation des convictions les plus intimes peut déstabiliser « le désordre établi », la cupidité du capitalisme, le matérialisme plat, la modernisation oublieuse de la personne humaine, la pensée assoupie.
Extrait de la revue ‘Esprit’ d’octobre 1932, dont le titre : « Refaire la Renaissance » est signé par Emmanuel Mounier, un jeune philosophe catholique de 27 ans, qui cherche un chemin à travers les maux de l’époque.
Ces écrits ne sont-ils pas étonnamment actuels ? – Pensons à nos aïeux, ils ont aussi traversé des périodes difficiles…
Photo Martine
Montage par Christel, Arlette et Martine, église de Barnich, Toussaint 2022
RAPPEL : le samedi 19/11 (de 9h à 16h) pour lire ensemble Laudato Si’, Centre d’accueil Le Bua, 6723 Habay-la-Vieille, voir sur le site le mardi 29/11 (à 20h), conférence Les Evangiles de l’enfance, église de Weyler, voir sur le site
Chaque année, les Évangiles de l’enfance de Jésus sont lus pendant la période de Noël : visitation, songes de Joseph, nativité, visite des bergers et des mages …
Le doyen Patrick GRAAS se propose de nous introduire dans la symbolique et l’interprétation de ces textes. Ceux-ci que nous croyons connaître, restent tout de même étonnants et pourraient nous surprendre.
Cette conférence aura lieu le mardi 29 NOVEMBRE en l’église de Weyler, rue de la Bataille d’Arlon, à 20h. L’exposé sera suivi d’échange : questions/réponses. La conférence se terminera vers 22h.
Apportez votre nouveau Testament.
Contact : Père Amari, curé des Eaux Vives – 0465/80 25 99
Le Conseil économique, qui gère les Œuvres paroissiales de notre Unité pastorale « les Eaux vives du pays d’Arlon », a décidé d’offrir gratuitement, à toute personne qui le demande, le bulletin de l’Unité.
A quoi sert ce bulletin ? Il est le lien entre nos six paroisses.
Sur la première page vous découvrirez l’adresse mail du site des « Eaux vives », les coordonnées de l’Abbé Amari, des textes, des matières à réflexions, prières…
La page centrale est réservée aux horaires des différentes célébrations de notre Unité et les différentes intentions de Messe.
Sur la page arrière, vous trouverez des informations sur ce qui se passe dans nos villages : mariage, baptême, décès. Les horaires, lieux de rassemblement, rencontres de catéchèse. Y sont également reprises les infos sur différentes activités, si celles-ci nous sont signalées à temps. En effet, si, l’activité se déroule en janvier, les infos doivent nous parvenir pour la mi-décembre.
Les personnes de contact sont : L’abbé Amari, ou : Autelhaut : Anne-Marie COLAS Barnich : Françoise HAINAUT Sterpenich : Arlette LIEGEOIS Toernich/Udange : Jean-Marie VERHELPEN Weyler : Colette CLOOS La permanence chez l’Abbé Amari : WEYLER, Rue de la bataille d’Arlon 12
Pour rappel, le bulletin du mois en cours est toujours disponible dans le menu principal du site (sous le titre « Dernier bulletin mensuel »). Bonne lecture!
« Vous connaissez tous l’histoire du jardin d’Éden où Dieu planta deux arbres, celui de la Vie et celui de la Connaissance (du bien et du mal), et où se trouve le fameux fruit défendu qu’Adam et Ève ont l’interdiction absolue de manger sous peine d’être bannis du paradis. On connait la suite.
Ève, d’abord convaincue par le serpent, puis Adam ensuite, vont croquer la pomme. Enfin la pomme, ça n’a jamais été précisé dans la Bible. On y parle juste du fruit d’un arbre qui en latin se dit « pomum », quel que soit le fruit issu de cet arbre ! C’est pour ça qu’on parle de pomme de pin et que le premier nom de la ‘banane‘ fut pomme de paradis.
Les traducteurs médiévaux ont donc mal fait leur boulot : ils ont cru que « pomum » voulait dire « pomme » et c’est ainsi qu’elle s’est retrouvée bien malgré elle associée au péché originel. Alors que justement, si ça se trouve, c’est une pêche qu’Ève a croquée … Et en plus, circonstance aggravante pour la pomme, elle se dit « malum » en latin, qui signifie aussi, « le Mal ». Autant dire que c’était cuit pour la pomme, alors qu’il est fort probable que le fruit qui a causé la perte des deux premiers humains sur Terre, est une figue !
Car, dans le texte originel quand Adam et Ève se retrouvent nus comme des vers, il est écrit que pour se cacher le corps, ils ont attrapé des feuilles, mais des feuilles sans doute de figuier (ou de vigne) ! Et sur un figuier, ce ne sont pas des pommes qui poussent, ni des fruits de la passion même si c’eut été sans doute très approprié pour ces deux amoureux déchus dont les illusions ont fini ».
Extrait d’un article de Florian Gazan (01-2022)
Photos Sylvianne
L’expression « péché originel » ne figure nulle part dans la Bible, mais la doctrine s’appuie sur plusieurs passages des deux testaments. C’est Augustin d’Hippone, à la fin du ive siècle, qui invente le terme. Cette doctrine est extrêmement débattue depuis ses origines. Le péché originel est décrit de différentes façons dans les différentes confessions, depuis une simple déficience, ou une tendance au péché qui exclut toute idée de culpabilité a priori, jusqu’à l’idée d’une nature humaine totalement corrompue et d’une véritable culpabilité collective. Ces controverses autour du péché originel ont abouti à des divergences significatives dans la théologie du salut. Source : Wikipédia.
« Le père Teilhard de Chardin, prêtre jésuite, scientifique de formation, niait l’existence historique d’Adam et Eve, mais pas du tout la présence d’un péché d’origine qu’il étend même à la création entière, non encore complètement divinisée, c’est-à-dire non encore imprégnée du Christ en plénitude, du Christ-Plérôme (St. Paul) »
Ses écrits lui ont d’ailleurs valu pas mal de soucis avec les autorités ecclésiales mais ils reviennent en force actuellement.
Selon Teilhard, l’histoire de la Chute, relatée dans la Genèse est à prendre comme un récit symbolique, elle exprime notre fragilité, notre contingence, notre besoin constant de relation avec Dieu, et notre propension à l’erreur et à l’échec. (…)
« Ce que le Christ est venu sauver n’est pas tant les fâcheuses conséquences du péché d’un mythique premier homme, que la finitude de tout être créé. C’est la nature humaine en tant que telle qui a besoin d’être sauvée, et le salut consiste dans l’élévation de l’homme à cette dignité divine à laquelle il aspire structurellement et qui lui est offerte par le Fils de Dieu. »
Basé sur un extrait de l’article de Frère Prospero Rivi – Centro di Ferrara, décembre 2021. (Traduction de Remo Vescia, février 2022)
Quant au dominicain Adrien Candiard, il réhabilite les « trois désirs conduisant au mal » de la théologie classique. «Libido dominandi, qui est la passion de l’emporter et de soumettre ; libido sentiendi, qui est celle de jouir et de posséder ; libido sciendi, la science sans conscience ». On en mesure la dévastatrice contagiosité pour les humains et pour leur environnement. Quelle est la bonne nouvelle ? L’amour du Christ, qui nous donne de « regarder le danger en face », sans craindre la mort. C’est dans nos « failles » et « fragilités » qu’opère sa grâce. À côté des catastrophes, la « miraculeuse gestation » du royaume de Dieu est à l’œuvre, nous acheminant vers une « Création tout entière renouvelée ».
Du livre ‘Quelques mots avant l’Apocalypse, Lire l’Évangile en temps de crised’Adrien Candiard, Cerf, 120 p., 12 € (basé sur l’article de Gilles Donada, site Croire.com)
Ce dimanche à Barnich s’est déroulée la messe de la rentrée de la catéchèse. Une vingtaine d’enfants étaient présents avec leur famille. La célébration a débuté par un partage des adultes. A partir de questions, ils ont décrit la personnalité de Jésus : s’il était un bâtiment, Jésus serait une ÉCOLE parce qu’il a enseigné, partagé , communié avec les foules ; s’il était un verbe, Jésus serait le verbe AIMER ; une qualité, le PARDON ; un métier, un MEDECIN ; un objet, Jésus serait un FLAMBEAU , celui de sa Parole et de sa Bonne Nouvelle que nous nous transmettons dans la foi …
Avec enthousiasme. Liliane a fait chanter les enfants à coeur joie au son de l’orgue et de la guitare. Les enfants ont participé aux lectures. Durant l’homélie, Père Amari et l’Abbé Jean-Marie ont partagé le contenu de leur malette de prêtre : un pain et des hosties, le Nouveau Testament, des crayons, couleurs de l’amour, du pardon , de la paix, l’étole des confirmés.
Au moment de la prière universelle, les enfants ont apporté leurs crayons pour colorier la vie, le panier du goûter pour partager et le cartable, leur compagnon pendant l’année scolaire.
A la fin de la messe, nous avons remercié Florence maman-catéchiste d’Udange qui a animé avec des parents de nombreuses années de catéchèse et qui a rendu de bons services dans l’Unité. Merci Florence !
Nous vous proposons à la lecture le texte lu à la messe : Tu aimeras … voilà une autre façon de parler de la Bonne Nouvelle de Jésus.
Marie-Claire DEFRENNE
Tu aimeras
Tu aimeras… tes mains, tes pieds, ton visage, tes yeux, ta voix… Fais-en bon usage !
Tu aimeras… tes dons, ta force, ton courage, tes failles, tes peurs, ton ombre, tes dérapages.
Tu aimeras qui tu es, ta vie, comme un voyage.
Chaque jour t’est offert comme un vaste rivage.
Tu aimeras…ton voisin, ton cousin, tes parents, tes collègues,
tes amis, le passant, ton enfant.
Tu aimeras la mosaïque des êtres différents, proches ou lointains, simples ou savants.
Tu aimeras les rencontres que t’offre le présent,
Dans le respect, l’accueil, en savourant le temps.
Tu aimeras la Source de la Vie, ici et maintenant,
Et découvrant en toi, Dieu-Père toujours présent.
Tu aimeras Celui qui vient sur nos chemins pour nous tendre la main et nous offrir son pain.
Tu aimeras l’Esprit qui allume en ton cœur l’Amour, brûlant et vrai, souffle de ton bonheur.
Pour rappel, le bulletin du mois en cours est toujours disponible dans le menu principal du site (sous le titre « Dernier bulletin mensuel »). Bonne lecture!
Fatigue d’épuisement ou fatigue de lassitude, fatigue physique ou fatigue d’ordre spirituel, fatigue subie ou avec laquelle l’individu entretient de secrètes connivences, l’épuisement a de multiples visages mais s’exprime toujours dans des soupirs, comme ceux que rencontre au quotidien la psychanalyste Marie Balmary.
« Les gens arrivent dans mon cabinet, s’assoient et cela commence par un soupir. Puis vient le constat que cela fait bien longtemps qu’ils n’ont pas pris le temps de s’arrêter pour parler à quelqu’un », témoigne la psychanalyste, qui s’interroge : « Était-ce déjà le cas il y a quarante ans ? Je n’en suis pas sûre.Le numérique et les écrans ont accru le niveau de fatigue des gens. C’est comme si le soleil ne se couchait jamais ! Le non-repos est aussi lié à ce sentiment qu’il y a toujours quelque chose à faire, tout le temps, avec ces listes qui ne s’arrêtent pas. Et cette impression d’être commandé, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur. »
Face à l’asservissement de nos fatigues, l’entrée en repos peut être approchée comme une question spirituelle en ce qu’elle sollicite notre liberté. « Le non-repos est une forme de non-accès à son âme, si on peut dire,pointe Marie Balmary. Il est le signe d’une inquiétude : qu’est-ce qu’on croit que l’on va trouver, qu’est-ce qui va revenir en bien comme en mal, si l’on s’arrête ? »
Extrait de l’article d’Élodie Maurot, site croire.com (août 2022)
Inquiétude de s’arrêter ou inquiétude face aux défis écologiques pour lesquels le Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE) a publié récemment un document appelant à la vigilance et à la conversion.
Photo Ylvers sur Pixabay
La déclaration, signée par Mgr Angelo Massafra, franciscain responsable de la section Sauvegarde de la Création de la CCEE., analyse les menaces à long terme mais fait d’abord référence à l’actualité, évoquant « un moment particulier qui a vu différentes parties du monde touchées par la dévastation des incendies qui ont détruit une grande partie des espaces verts de la planète ». Le texte porte notamment sur l’Europe, « face à une véritable catastrophe environnementale qui, dans 97 % des cas, est imputable à la main de l’homme » (…)
Les évêques dénoncent aussi les effets environnementaux des conflits, en Ukraine comme dans d’autres régions de la planète. (…).
Un sombre tableau qui est tout à la fois un terrible constat et un appel à la mobilisation : « Si la main de l’homme est la principale cause de cet état de fait, il est aussi de bon augure que la même main puisse mettre une limite à tout cela », écrivent les évêques européens. Selon eux, le message du Saint-Père pour annoncer la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création est d’une grande importance. Ce texte est « non pas une pieuse exhortation, mais unvéritable défi lancé aux puissants de la terre et aux dirigeants des différentes nations (riches ou pauvres), chacun pour leur part ; ainsi que l’appel à des attitudes de conversion concrète de tous les chrétiens, afin que nous soyons cette main capable d’arrêter une destruction annoncée.
Extrait de l’article de Christophe Henning, site Croire.com (août 2022)
1er septembre, journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création et début du Temps de la Création qui s’étend jusqu’au 4 octobre, fête de saint François d’Assise.
Le pape nous invite à « revenir prier dans la grande cathédrale de la Création» et à apprendre à écouter le «grand chœur cosmique» composé d’innombrables créatures qui entonnent les louanges de Dieu. Mais si nous sommes vraiment à l’écoute, poursuit le pape, nous devrions être saisis par une «sorte de dissonance» : «D’un côté, nous pouvons entendre un doux chant à la louange de notre Créateur bien-aimé ; de l’autre, un appel angoissé, déplorant le mauvais traitement que nous infligeons à notre maison commune».
Aussi et malgré tout, afin de nous encourager, nous nous devons de célébrer et fêter, particulièrement au sein de nos églises :
Pour rappel, le bulletin du mois en cours est toujours disponible dans le menu principal du site (sous le titre « Dernier bulletin mensuel »). Bonne lecture!