La chorale parisienne « Choeur de la Charité », composée d’Ivoirien(ne)s, sera parmi nous pour nous proposer quelques concerts et animations de messes:
Le samedi 10 décembre: 18h – Saint-Laurent de Weyler, animation de la messe 20h – Saint-Servais d’Udange, concert
Le dimanche 11 décembre: 11h – Saint-Willibrord de Barnich, animation de la messe 15h – Saint-Bernard d’Arlon, concert
Entrées gratuites, participation libre
Pour visionner des vidéos de la chorale, rendez-vous sur leur page Youtube.
La messe n’était pas rasante ce 15 mai à l’église de Barnich ; nos voisins luxembourgeois, le « Luxembourg Pipe Band & Friends ont bien animé la cérémonie.
Découvrez un autre visage de l’Eglise… comment à l’instar des apôtres, elle ouvre aux nations la porte de la foi…
Lien pour une courte vidéo (6’) de cette eucharistie un peu spéciale :
Dédié à nos organistes, musiciens, chefs de chœur, choristes…amoureux de musique…
La musique est un mystère. Comment expliquer ce pouvoir qu’elle a de nous toucher, de nous émouvoir, de nous bouleverser jusqu’aux tréfonds de notre être ? Le finaliste de notre récent concours Reine Elisabeth, le pianiste Tomoki Sakata, déclarait : ‘’La musique est au-delà de notre monde. C’est pourquoi elle est si belle. Elle a quelque chose de plus que l’émotion. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut simplement toucher. Elle est au-delà.
« L’art, sous ses différentes formes, peut ouvrir un accès à l’Absolu, à la Réalité ultime, quelle que soit la façon dont on nomme cette dernière. De par son caractère temporel, événementiel, éphémère, d’une certaine façon insaisissable – même si on peut la fixer sur un support -, la musique est peut-être la forme d’art la plus spirituelle, en ce qu’elle permet une expérience de la Transcendance, également insaisissable par essence. Pour les Anciens, l’harmonie musicale, produite par la combinaison simultanée ou successive de plusieurs notes, est un reflet, comme une incarnation de l’harmonie cosmique. Au VIème siècle avant Jésus-Christ, le philosophe et mathématicien Pythagore a théorisé le lien entre cosmos, nombres et musique. Quinze siècles plus tard, l’abbesse mystique Hildegarde de Bingen écrira des dizaines de chants liturgiques qui font écho à l’harmonie céleste et contribuent à l’harmonie intérieur de l’humain, l’une et l’autre créées par Dieu et restaurées en Jésus-Christ. Cette vision traverse tout le Moyen Age et se prolonge jusqu’à la Renaissance.
Au XVIème siècle. Elle se réalise à travers ce sommet musical qu’est le chant polyphonique, cet art qui consiste à combiner un certain nombre de voix différentes en un ensemble harmonieux. Bref, la musique serait une expression terrestre de l’harmonie, de la beauté divine elle-même. »
Extrait de l’article ‘’Divine musique’ de Christophe Herinckx, Journal Dimanche du 6 juin 2021
Cette conception se retrouve pratiquement dans toutes les civilisations et toujours actuellement où bien des compositeurs remettent au goût du jour l’harmonie médiévale orientale et occidentale et vivent leur musique comme une expérience ‘’sacrée’’, ‘‘mystique’’, laquelle comme pour Zita Csanyi et Alain Defernez, dont je partage le petit concert donné à Clairefontaine, entraîne également vers le partage et la solidarité.