A Noël, l’Eternel, l’indicible Très-Haut, nous tend les bras comme l’enfant dans la crèche.
« Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. (Dt 5,7 Version Louis Segond 1910 )
« Allez donc : de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28,19)
‘’Or que faisons-nous ? Nous nous taisons…il est tellement rare que nous parlions, même entre nous, de Dieu et de son Christ, sauf à certains moments de grâce. Et encore sans faire trop de bruit. Où est donc le besoin presque incoercible de parler qui s’empara des disciples le jour de la Pentecôte : ‘Alors, s’éleva la voix de Pierre…’(Ac 2,14) ? Et plus tard, quand le Sanhédrin interdit à Pierre et Jean d’annoncer encore Jésus, la réponse est nette : ‘Nous ne pouvons certes pas, quant à nous, taire ce que nous avons vu et entendu’ (Ac 4,20)
Basé sur le texte ‘‘une bonne nouvelle’‘ du cardinal G. Danneels
Merci donc aux enfants qui poursuivent leur chemin de foi et à leurs parents qui les aident sur cette voie car Christ est le chemin, la vérité et la vie (Jn 14,6)
Où règnent amour et tendresse, Dieu est présent:
De tous nos cœurs, l’amour du Christ fait un seul cœur. En lui, quelle joie fraternelle et quel bonheur ! Aimons et respectons le Dieu vivant de tout cœur ; Aimons-nous tous sincèrement.
Dès que nous sommes assemblés en un seul lieu, Gardons-nous bien de briser notre unité ! Ecartons désaccords et procès ! Vivons dans la paix ! Et qu’au milieu de nous soit le Christ-Dieu !
Puissions-nous un jour, ensemble avec les saints, Contempler la face de gloire du Christ-Dieu ! Joie immense, bonheur sans mélange Durant les siècles infinis ! Amen.
La multitude des saints ainsi que la foule des hommes et femmes de bonne volonté, ceux qui ont soif de paix et de justice, ceux qui sont capables de miséricorde… nous entraînent vers la révélation d’un Dieu Amour.
Béatitudes de notre temps
Heureux vous qui avez faim et soif de dignité et de respect : vous serez rassasiés.
Heureux ceux qui évitent les guerres et combattent le racisme : ils obtiendront la paix !
Heureux ceux qui luttent contre les puissants pour que chacun puisse profiter des richesses de son pays : il leur sera fait miséricorde !
Heureux ceux qui acceptent une consommation frugale et qui font le meilleur usage possible de ce qu’ils ont : le bonheur est à leur porte !
Heureux vous qui êtes le maillon d’un monde solidaire : vous bâtirez ensemble un monde fraternel !
Heureux ceux qui acceptent de vivre avec les autres sans distinction de race, de couleur ou de peau : ils s’enrichiront les uns les autres !
Heureux ceux qui luttent pour l’éducation et le respect des droits des enfants : le Royaume de Dieu est à eux !
Heureux ceux qui luttent pour la dignité des femmes et n’acceptent pas les violences qui leur sont faites : ils seront appelés enfants de Dieu !
Heureux vous qui accueillez les enfants de toutes races : ils vous donneront le même sourire !
Heureux ceux qui sont perdus dans un monde globalisé, noyés dans un flot d’informations et qui veulent pouvoir dire leur souffrance : ils seront consolés !
Heureux ceux qui cherchent à donner aux autres en laissant le monde meilleur qu’il n’était auparavant : le Royaume de Dieu est à eux !
Heureux sommes-nous citoyens du monde par la richesse multipliée de nos origines : nous bâtirons un monde aux couleurs de l’Evangile !
Tiré du feuillet de l’Adoration du 4-09-2020 à Clairefontaine
Le nom HOLI fait bien entendu écho à son homonyme anglais Holy (qui signifie saint) mais aussi à la fête indienne des couleurs.« Avec Holi, nous avons envie de mettre de la couleur dans les églises » au sens propre comme au sens figuré. Don Bosco a dit un jour, j’ai fait le brouillon, vous mettez les couleurs. C’est ce que nous essayons de faire ».
« Ce qu’on vit avec le groupe et ce que l’on fait, c’est un engagement mais c’est surtout une bénédiction, ça nous facilite tout. On n’est pas seuls, on est entourés d’amis croyants et on le vit ensemble, on affronte les critiques ensemble, on est encore plus affirmés dans notre foi et on peut dire aux sceptiques : regardez notre clip ‘Embraser’, c’est ça aussi l’Eglise. »
Et aussi :
2023 est l’année dédiée à Sainte Thérèse de Lisieux , pour l’anniversaire des 150 ans de sa naissance et des 100 ans de sa béatification ; toutes les infos sur la page Facebook Thérèse 2023 ou sur Instagram. Voir aussi sur cathobel.be.
Jouée à Arlon par une troupe de théâtre amateur en septembre dernier, la pièce ‘’Briser la statue’’ écrite par Gilbert Cesbron comporte un texte porteur et facile à lire sur sainte Thérèse pour qui ‘tout est grâce’ y compris dans les difficultés…
Sainte Thérèse a une sacrée capacité à rejoindre toutes les personnes y compris les plus démunies… et cela à travers le monde !
Opération « Arbre de Noël » -Solidarité Abidjan
Les dons reçus et triés ont été emmenés le samedi 14 octobre dernier vers Paris pour le port du Havre et ensuite celui d’Abidjan. Il faut compter un bon mois pour la durée du transport bateau. Vu l’ampleur de votre générosité, nous avons privilégié un premier envoi avec les objets destinés aux enfants : vêtements, chaussures, jouets, livres, carnets et crayons…comme vous le constatez, la camionnette est repartie chargée à ras bord. Vous pouvez toujours nous aider en finançant quelque peu le coût d’envoi qui s’élève à +- 3.000€ en versant sur le compte de notre unité pastorale : BE24 0689 3570 1938 ; par contre comme indiqué dans le Trait d’Union, il est mis fin à la collecte de dons pour cette année. Encore merci !
Laudate Deum (Louez Dieu), l’exhortation apostolique du pape François, présentée comme une suite à son encyclique phare sur l’écologie intégrale a été publiée le 4 octobre, dernier jour du temps de la Création.
Le texte de Laudate Deum, plus court et plus politique que Laudato si’, est enchâssé dans des références bibliques, car ce message découle de l’Évangile. Cela n’en fait pas un livre de prière, mais un livre à lire : «L’humanité a des ressources. Elles sont spirituelles. Utilisées à bon escient, elles sont notre raison la plus imprenable d’espérer».
« Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer ! J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu.
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien… Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent. Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres. Mon temps est trop faible pour discuter de titres. Je veux vivre à côté de gens humains, très humains. Qui savent sourire de leurs erreurs. Qui ne se glorifient pas de victoires. Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens. Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme.
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner. J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste… Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai mangés jusqu’à présent – personne n’y échappe, riche, pauvre, intelligent, démuni … »
André Gide, Le Temps qui passe
Le temps passe, octobre arrive et en soutien à l’appel aux bonnes volontés relayé par le bulletin paroissial Trait d’Union, voici quelques photos consacrées au tri des nombreux dons pour lesquels vous êtes chaleureusement remerciés.
Ces dons seront prochainement empaquetés par une société parisienne avant d’être expédiés en Côte d’Ivoire via la France. Pourquoi la France ? Parce que les frais d’expédition y sont moins onéreux, la Côte d’Ivoire étant une ancienne colonie française.
Thérèse, Marie-Claire, Stéphanie, Arlette, Philippe, Josiane, Sylvianne…le tri s’effectue dans la bonne humeur !
Ci-dessous, une petite vidéo montrant les besoins énormes de la région du père Amari.
A Kpandah, son village natal, village de pêcheurs, les parents n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école ; ceux-ci travaillent donc dès leur plus jeune âge.
Comme vous le constaterez, la nature est encore très belle dans le pays, toutefois elle se fait grignoter par l’activité humaine, par le règne de la débrouille et par le manque d’infrastructure et l’absence de directives environnementales.
Petites infos du mois : lors de la messe du 10 septembre dernier, abbé Amari a béni les nouvelles chasubles reçues pour la paroisse de Barnich ; tout le monde aime recevoir de ‘’nouvelles affaires’’ ! C’est la même chose, il semble, pour les enfants de Côte d’Ivoire !
Ce 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise, clôture du temps de prière pour la création. Le prophète Amos s’écrie : “Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit” (Amos 5:24), et nous sommes appelés à rejoindre le fleuve de la justice et de la paix, à prendre le chemin de la justice climatique et écologique, et à nous exprimer avec et pour les communautés les plus touchées par l’injustice climatique et la perte de biodiversité.
Voici le nouveau thème du #TempspourlaCréation 2023 (YouTube):
Beaucoup de fêtes, festivals, marches, théâtres…durant le mois d’août et aussi le lancement de notre récolte de dons pour l’opération ‘’Arbre de Noël’’ sans compter les jubilés sacerdotaux des abbés Jean-Marie Piron et Jean-Pierre Kieffer : 60 ans et 50 ans de fidélité, c’est remarquable ; celui de l’abbé Piron a été particulièrement fêté le dimanche 27 août dernier.
De l’abbé Jean-Marie, beaucoup retiennent sa gentillesse et sa simplicité, toujours dans la bonne humeur.
Outre le beau bâton de pèlerin offert plus spécifiquement par les paroisses de Toernich et Udange (l’abbé Jean-Marie y ayant officié entre 1981 et 1987), une chasuble chatoyante lui a également été remise par l’Unité pastorale des Eaux-Vives. Il l’a joyeusement étrennée lors de la messe du 3 septembre dernier à Sterpenich !
Ci-dessous, une petite vidéo/montage de la cérémonie, rend hommage à ce dernier.
« Je voudrais être, Seigneur, moi, pour ma très humble part, l’apôtre et (si j’ose dire) l’évangéliste de votre Christ dans l’Univers. – Je voudrais, par mes méditations, par ma parole, par la pratique de toute ma vie, découvrir et prêcher les relations de continuité qui font, du Cosmos où nous nous agitons, un milieu divinisé par l’Incarnation, divinisant par la Communion, divinisable par notre coopération. Porter le Christ, en vertu d’attaches proprement organiques, au cœur des Réalités réputées les plus dangereuses, les plus naturalistes, les plus païennes, voilà mon évangile et ma mission.(…) A ceux que le Réel séduit par ses trésors et subjugue de son imminence, je veux donc montrer la Vie du Seigneur Jésus circuler en toutes choses,– Âme véritable du monde. »
Extrait de ‘’Le Prêtre’’ de P. Teilhard de Chardin
Lien pour l’action de grâce rendue à l’abbé Jean-Marie Piron, le dimanche 27 août dernier, la messe étant animée par la chorale Boguifra de Bonnert/Frassem et l’homélie assurée par l’abbé Jean-Pierre Kieffer, compagnon de longue date de l’abbé Jean-Marie.
N’oublions pas l’Octave à Notre Dame d’Arlon du 3 au 10 septembre à l’église Saint-Donat d’Arlon ainsi que le ‘’Temps de la Création, durant tout le mois de septembre jusqu’à la fête de Saint François d’Assise (4 octobre prochain).
Père Créateur, De ta communion d’amour, la vie a jailli comme un fleuve puissant et le cosmos est né tout entier. Sur cette Terre à l’amour débordant, le verbe s’est fait chair et est apparu avec l’eau vive, proclamant la paix et la justice pour toute la création. Tu as appelé les êtres humains à cultiver et à protéger ton jardin. Tu as établi une relation réciproque entre nous et chaque créature, mais nous n’avons pas écouté la clameur de la terre et des plus vulnérables. Nous avons rompu cette communion naturelle d’amour et nous avons péché contre toi en ne préservant pas les conditions qui permettent la vie. Nous pleurons la disparition de tant d’espèces et de leur habitat, nous pleurons la perte de traditions culturelles humaines, ainsi que les vies et les moyens de subsistance qui ont été déplacés ou qui ont disparu, et nous souffrons de constater l’existence d’une économie de la mort, de la guerre et de la violence que nous nous sommes infligée et que nous avons infligée à la Terre. Ouvre nos oreilles à ta parole créatrice, réconciliatrice et nourricière qui nous appelle à travers le livre des Écritures et le livre de la création. Bénis-nous à nouveau de ton eau vive afin que l’Esprit créateur permette à la justice et à la paix de se répandre dans nos cœurs et d’abonder dans toute la création. Ouvre nos cœurs afin de recevoir l’eau vive de la justice et de la paix de Dieu, et de la partager avec nos frères et sœurs qui souffrent, avec toutes les créatures qui nous entourent et avec toute la création. Bénis-nous afin de marcher ensemble, aux côtés de toutes les personnes de bonne volonté, pour que les nombreux ruisseaux d’eau vive de la justice et de la paix de Dieu deviennent un puissant fleuve qui s’écoule à travers toute la Terre. Au nom de celui qui est venu annoncer la bonne nouvelle à toute la création, Jésus-Christ. Amen.
Quatre années de navigation.Parti de Brest début septembre 2018, le bateau a rejoint Panama après cinq mois pour les JMJ. Puis, il a continué son voyage jusqu’à Lisbonne, rallongé d’un an à cause du Covid.
Plus de 20 pays visités.L’équipage d’Exultet a effectué un tour du monde, découvrant de nombreux pays ou territoires, parmi lesquels le Mexique, la Polynésie française, Tahiti, Bali, le Sri Lanka, Djibouti, et l’Égypte.
77 jeunes Français se seront succédé à bord d’Exultet, aux profils variés, et de convictions différentes. (…)
« Évangéliser par la mer »
« La genèse de cette odyssée remonte en réalité à septembre 2018. Une vingtaine de Français – familles, jeunes, célibataires – décident alors de rejoindre Panama à la voile depuis Brest. Au terme de cinq mois de navigation, l’un des skippeurs, Thierry Pichon, un Breton de 57 ans, qui a servi comme officier dans la Marine nationale et veut mettre à profit sa retraite « en évangélisant par la mer », prend la folle décision de continuer son périple… jusqu’aux prochaines JMJ, dont la ville d’accueil vient d’être annoncée par le pape François. Cap sur Lisbonne.
Durant quatre ans, l’équipage va se renouveler en permanence, certains jeunes restant un an à bord, la plupart au minimum – requis par le skippeur – trois mois. Dans tous les cas, Exultet s’est voulu comme « une préparation permanente aux JMJ, dans une démarche continuelle de pèlerinage ».« Comme pour le chemin de Compostelle, illustre Thierry Pichon, qui a formé des générations de marins à la navigation côtière et hauturière, les jeunes à bord n’ont pas fait tout le trajet d’une traite mais ont pu choisir leur tronçon. »(…)
Entre dépassement de soi – mal de mer, manque de connexion Internet, incertitudes, vie en communauté, solitude –, conscience écologique, passion de la voile, et besoin de « donner un sens à (leur) vie », les jeunes d’Exultet ont pris au mot l’interpellation du pape François à « sortir de (leur) canapé » ».
(…) Marie-Flamine Lavergne, le 25 juillet 2023, site Croire.com
Quelques images du jubilé des 25 ans de sacerdoce de l’Abbé Basile Amari, au sein de notre Unité pastorale et auprès de sa communauté en Côte d’Ivoire. Merci aux vidéastes amatrices (Arlette, Martine F., Martine L.) ainsi qu’à l’abbé Amari qui m’ont transmis ces images.
Bientôt, vous lirez sur ce site les détails relatifs au projet de solidarité pour Abidjan (une courte vidéo est en préparation pour septembre prochain)
» Si on veut transmettre quelque chose dans cette vie, c’est par la présence bien plus que par la langue et par la parole. La parole doit venir à certains moments, mais ce qui instruit et ce qui donne, c’est la présence. C’est elle qui est silencieusement agissante. »
Christian Bobin
« Les jeunes catholiques répondent présent.
On le voit dans les chiffres d’inscriptions aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui se dérouleront cet été du 1er au 6 août prochain au Portugal. Des chiffres déjà plus élevés dans beaucoup de diocèses que lors des dernières JMJ pré-Covid (en 2016 à Cracovie et en 2019 à Panama).(…)
Des engagements ecclésiaux qui illustrent le souci spirituel d’une génération en prise avec
les questions sociales et écologiques, de plain-pied dans la société, qui utilise ses réseaux sociaux pour annoncer le Christ et n’entend pas délaisser le monde rural. Quitte à prendre cette société à rebrousse-poil. Comme quoi l’Esprit est bien à l’œuvre qui ne cesse de susciter du nouveau dans l’Église… »
Edito de Clémence Houdaille, journaliste à La Croix, 27 mai 2023
Soyons présents pour frère Joseph via HEIMAT & MISSION-MADAGASCAR
« Chers amis de notre Projet d’aide au Madagascar,
Depuis janvier 2021, par l’intermédiaire « Heimat und Mission », nous avons reçu la somme de 14. 925 euros pour le « Projet Madagascar» que notre revue a présenté.
Le Frère Joseph Randrianaimanga scj qui organise la construction des puits et l’aide aux personnes les plus démunies au Sud du Madagascar nous fait ici un bilan de ce qui a pu être réalisé jusqu’ici.
En ce qui concerne la construction des puits.
Six puits fonctionnent déjà et livrent de l’eau. Un autre sera terminé d’ici peu. Maintenant déjà deux cents familles par jour profitent gratuitement de l’eau de ces puits. Nous avons acheté une citerne en plastique pour stocker l’eau afin de la distribuer dans la région. Nous avons pu acquérir deux charrettes et quatre zébus pour le transport de l’eau dans les villages proches. Pour des zones plus éloignées nous avons dû louer un camion-citerne. Pour plus d’efficacité, nous projetons d’acquérir un camion(…) Pour distribuer l’eau, les vivres et le matériel, il faudrait avoir à côté des charrettes aussi un camion. C’est un achat à envisager. Il faciliterait beaucoup le transport.(…)
Nous avons aidé une fois par semaine 200 prisonniers à Ambovombe Androy. (…) Nous avons acheté 5 fauteuils roulants. Il nous manque encore 15 fauteuils roulants et quelques béquilles. Nous avons aidé 7 étudiants(es) pour continuer leurs études. Nous avons aussi soutenu quelques familles en créant un point de vente où les parents peuvent faire des prêts pour payer la scolarité de leurs enfants. Nous y vendons aussi des fournitures à prix abordables. Mais nous avons besoin encore d’aide pour améliorer le service et offrir plus d’articles. Nous avons pu sauver des personnes en payant les frais d’hospitalisation : 2 césariennes à Fianarantsoa, 4 personnes Covid 19, 1 fillette opérée d’une otite à Antananarivo, des opérations de la cataracte pour 10 personnes à Fianarantsoa, opération de deux femmes à Majunga, une femme, opération à la jambe Antananarivo, nous avons acheté des médicaments pour 20 personnes, et de la nourriture aussi pour certains malades. Nous avons soutenu la cantine scolaire à Antananarivo, un centre qui accueille des enfants défavorisés.
Pour l’école Notre-Dame du Rosaire: le projet d’une salle informatique et d’une bibliothèque est en cours. Actuellement, les ouvriers travaillent pour mettre la dalle, puis les panes et le toit. Nous cherchons encore 3.000€ pour la suite des travaux. Aussi, nous avons besoin d’une quinzaine d’ordinateurs ainsi que des tables d’ordinateurs. Il nous a été demandé un vidéoprojecteur pour le labo de langue. (…)
Un très grand merci pour votre aide généreuse qui nous a permis de faire beaucoup de bien auprès des plus démunis. »
Fr. Joseph Randrianaimanga scj et P. Jean-Jacques Flammang scj
Compte postal Heimat und Mission: CCPL LU07 1111 0137 5982 0000 (mention Madagascar)
La collecte initiée le 14 mai dernier auprès de nos paroisses a permis de récolter 820,34€ lesquels seront versés prochainement afin de répondre aux besoins immenses de Madagascar.
Extraits du texte repris sur le flyer disponible dans nos paroisses.
« Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »(Jean 14)
En 2013, dans l’exhortation apostolique La Joie de l’Évangile, le pape François invitait « chaque chrétien, en quelque lieu et situation qu’il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse ».
Saint Augustin rappelle que c’est dans la communauté des hommes rassemblés pour prier que se trouve le sacré : « Si tu veux savoir ce qu’est le corps du Christ, écoute l’Apôtre dire aux fidèles : “Vous, vous êtes le corps du Christ et ses membres” (Corinthiens 12,27). Puisque donc vous, vous êtes le corps du Christ et ses membres, c’est votre mystère à vous qui est placé sur la table du Seigneur ; c’est votre mystère que vous recevez ». (Augustin, Sermon 272)
A peine la journée commencée et… il est déjà six heures du soir. A peine arrivé le lundi et c’est déjà vendredi et le mois est déjà fini et l’année est presque écoulée et déjà 40, 50 ou 60 ans de nos vies sont passés. et on se rend compte qu’on a perdu nos parents, des amis. et on se rend compte qu’il est trop tard pour revenir en arrière.
Alors… Essayons malgré tout, de profiter à fond du temps qui nous reste. N’arrêtons pas de chercher à avoir des activités qui nous plaisent. Mettons de la couleur dans notre grisaille. Sourions aux petites choses de la vie qui mettent du baume dans nos cœurs. Et malgré tout, il nous faut continuer de profiter avec sérénité de ce temps qui nous reste.
Essayons d’éliminer les « après » … Je le ferai après, Je dirai après J’y penserai après On laisse tout pour plus tard comme si « après » était à nous.
Car ce qu’on ne comprend pas, c’est que : après, le café se refroidit … après, les priorités changent … après, le charme est rompu … après, la santé passe … après, les enfants grandissent … après, les parents vieillissent … après, les promesses sont oubliées … après, le jour devient la nuit … après, la vie se termine …
Et après c’est souvent trop tard…. Alors… Ne laissons rien pour plus tard… Car en attendant toujours à plus tard, nous pouvons perdre les meilleurs moments, … les meilleures expériences, les meilleurs amis, la meilleure famille… Le jour est aujourd’hui… L’instant est maintenant.
« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. »
Actes des Apôtres, 1-4.
Origine de la Pentecôte
La fête de la Pentecôte est originellement une fête juive, la fête des moissons, dite de « Chavouot » (appelée en grec Pentekoste, cinquantième jour). Dans la tradition chrétienne, elle commémore la venue sur terre de l’Esprit Saint qui s’est emparé des Apôtres un jour de Chavouot, leurs permettant ainsi de prêcher dans toutes les langues du monde, comme rapporté dans les Actes des Apôtres.
C’est à partir de cet événement que la prédication des Apôtres dans le monde entier va pouvoir commencer. Elle marque donc le début de la diffusion du message du Christ au-delà de la Galilée et des provinces où l’araméen était parlé. La bonne nouvelle est en marche.
« Si tu n’arrives pas à penser, marche; si tu penses trop, marche; si tu penses mal, marche encore. »
J. Giono
(…)« J’aime ceux qui marchent car, comme Pascal, ‘’je ne puis approuver que ceux qui cherchent ‘’. La marche est une quête, une mise en action de l’esprit et de l’âme, avant même celle du corps.(…) La marche est une épiphanie de la mémoire. L’épiphanie, c’est l’irruption du sacré. On ne parle pas ici de n’importe quelle mémoire, mais de celle qui nous constitue, fait de nous des êtres humains, porteuse de sacré. Lorsque l’on marche, elle se révèle, nous marchons avec ceux qui nous ont précédés et qui ne sont plus, avec ceux que nous avons aimés et continuons d’aimer. La marche permet le mouvement vers cette mémoire, cette mosaïque à l’infini, qui s’offre à nous comme s’offre le paysage.(…) La marche, au contraire, est une leçon d’humilité, nous sommes contraints à la lenteur ce qui, dans notre monde, est une bénédiction. Cela nous fait sortir du vacarme, du barnum mondialisé, matérialiste et nous permet d’entrer dans ce qu’Henri Bergson appelait la ‘’ durée pure ‘’. (…) Marcher c’est régénérer son âme, son esprit et son corps par la terre, comme le géant Antée, qui, dans la mythologie, reprend des forces à chaque fois qu’il entre en contact avec elle. Se régénérer et se délester.
Nous sommes aujourd’hui comme ensevelis par la matière, l’ultra consommation, les tentations. Nos journées sont gangrenées, spoliées par mille choses accessoires. « Ôtez toute chose que j’y voie », écrivait Paul Valéry dans Monsieur Teste. La marche en est le chemin, une ascèse qui nous permet de revenir à l’essentiel. »
Patrick Tudoret Auteur de romans et de théâtre, enseignant, producteur d’émission et consultant en rhétorique. Son nouveau livre, En Marchant : Petite rhétorique itinérante, est une ode érudite et intime à la marche, occasion de revenir à l’essentiel et de prendre son temps dans une société au rythme effréné.
Rappel : invitation à toutes et tous, impliqué(e)s ou non dans votre paroisse, à la réunion du conseil pastoral qui se tiendra à l’église de Weyler, le jeudi 25 mai prochain.
« (…) Il faut être une femme pour communier aux saisons, traverser l’hiver pour éclore de printemps, quitter les pleurs pour s’habiller de joie. Même quand le matin n’est encore que ténèbres et que l’aube n’a pas encore point. Le cœur d’une femme sait, bien avant l’heure, il voit ce que la nuit cache à la vue. Il y eut un premier jour dans la nouvelle semaine du monde d’alors. Il y eut une femme, il y eut Marie-Madeleine pour se rendre au tombeau, au chevet de notre humanité. C’était de grand matin... Les grands matins ne sont pas les matins grands : ils ne s’expriment qu’aux heures des encore ténèbres. C’est dire si c’était grand matin que ce matin-là. Le grand matin du monde, c’est l’amour qui s’écrit de lumière sur le livre de la nuit. Et il faut être une femme pour lire ces pages, les parcourir du toucher de son âme. Et déchiffrer à même la trame le Ciel qui s’écrie-là. Il y eut un soir, il y a un matin : c’est le matin de Pâques ! Et dans le cœur d’une femme, dans le nid le plus secret du monde donc, vient d’éclore un nouveau jour.
Il faut être une femme pour prévenir, quand l’inattendu survient. Peuvent alors venir les hommes pour voir et croire en la résurrection. »
« N’hésitez pas à visiter la chaîne YouTube belge « Foi et Raison » lancée par Thomas Remy, jeune chrétien engagé, professeur de français qui s’est converti au christianisme lors de ses études…
Abbé Amari, retourné dans son pays natal, la Côte d’Ivoire, durant le mois de janvier dernier, remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont soutenu son projet d’aide aux hôpitaux de Dabou, ville proche de la capitaleAbidjan. Il y a également fêté ses 25 ans de sacerdoce avec des confrères et le fera au sein de notre unité pastorale le 17 juin prochain (voir le bulletin paroissial).
Quelques personnes ont accompagné Abbé Amari, dont un médecin et Thérèse de notre équipe pastorale. Elles sont rentrées remplies de futurs projets dont un jumelage éventuel avec l’hôpital d’Arlon et le soutien à une association ivoirienne rencontrée sur place. Cette association portée par deux femmes, Karine et Fatima, vient en aide à des enfants très précarisés. Ce projet sera encore évoqué ultérieurement mais ces enfants ‘’ont besoin de tout’’. Aussi, ne jetons pas trop vite ce qui parfois nous encombre !
Belle fête de Pâques à tous !
Lien pour l’après-midi de la Miséricorde au sanctuaire de Beauraing le 16 avril prochain:
« L’imposition des cendres nous rappelle notre condition humaine. Nous sommes des êtres de passage, des pèlerins sur cette terre. En cela, nous sommes tous égaux : personne ne peut se dire supérieur aux autres. Ce simple rappel est salutaire : il remet chacun à sa place. Dans le même temps, savoir que nous sommes tous des mortels a quelque chose d’apaisant : « D’ailleurs qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? », interroge Jésus (Lc 12,25). Inutile donc de gesticuler en croyant pouvoir échapper à notre condition mortelle. Au contraire !
Si le temps de notre passage est compté, allons à l’essentiel ! N’est-ce pas ce que nous dit la deuxième formule utilisée dans la liturgie des cendres : « Convertissez-vous et croyez àl’Évangile» (Mc 1,15) ? »
Extrait de l’édito Carême : croyez à l’Évangile de Dominique Greiner, rédacteur en chef de Croire-La Croix (février 2023 )
L’abbé Jean-Marie Piron nous rappelait lors de la célébration eucharistique du 19 février, juste avant le mercredi des cendres, qu’on pourrait considérer 3 piliers au carême : la prière, le pardon, le partage. N’oublions toutefois pas le jeûne, qui aide à réfléchir à nos comportements deconsommateur.
Cette année, l’accent est mis sur la prière via quelques témoignages…
« Je prie volontiers au milieu de la nature dans laquelle je vois constamment l’œuvre de Dieu. Des oiseaux, des fleurs, la pluie qui tombe, le soleil qui brille, même la boue me renvoient à la Transcendance. J’ai besoin de vivre la nature, de m’en imprégner pleinement. L’observer de la fenêtre d’un appartement, comme on regarderait un spectacle, comme du cinéma, ne me suffit plus.
Mais tout cela n’est pas fondamental : il m’arrive d’avoir des pensées de cet ordre, la pensée de Dieu, dans des lieux insolites, n’importe où et dans n’importe quelle situation. Après tout, je peux penser à Dieu allongé nu sur mon lit ! De toute façon, je sais que je vis à chaque seconde sous Son regard. »
Michel Delpech ‘‘J’ai osé Dieu…’’ Presses de la Renaissance (2013)
« La prière est devenue constante en moi. Elle surgit spontanément en marchant, dans le métro, dans l’autobus, en toute occasion. Je l’inclus dans mes actions. Cela me donne des ailes. Je prie comme un ami parle à un ami. La reconnaissance, la louange, la prière pour les autres… Je n’ai pas d’heures régulières. J’ai essayé, mais ça ne m’a pas réussi. »
Michael Lonsdale, extrait de l’article de C. Delhez dans le journal Dimanche du 4.10.2020.
Eric de Kermel se désole de l’absence de prières en direction de la nature et du vivant dans la plupart des messes catholiques. Pour lui, c’est le résultat d’une vision anthropocentrique qui ne correspond ni au message biblique, ni aux encycliques du pape François.
(…) Lors de la messe, je pensais à nos fameuses journées du patrimoine où nous célébrons chaque année l’extraordinaire beauté de nos châteaux, de nos églises, de nos palais, de nos musées… Là aussi, dans une approche très anthropocentrique puisque seul le patrimoine issu de la « main de l’homme » est mis à l’honneur.(…)
Si nous croyons, et nous y croyons n’est-ce pas, à la force de la prière, à la force de ce moment qui rassemble les énergies de tous dans une intention commune qui nous dépasse et nous met également en mouvement, il est indispensable que ces moments soient l’occasion d’exprimer notre empathie pas seulement envers nos semblables. Nous sommes DE la nature, c’est une évidence biologique que conforte le récit de notre genèse biblique. Comme nous y invite le philosophe Baptiste Morizot, il est urgent d’entamer un dialogue diplomatique avec le vivant non-humain.
Quelle meilleure table que celle de nos eucharisties pour inviter à cette communion renouvelée avec tout ce qui vit. (…)
Eric de Kermel, le 13/11/2022, site Croire.com
PSAUME 14
01 Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? Qui habitera ta sainte montagne ?
02 Celui qui se conduit parfaitement, qui agit avec justice et dit la vérité selon son cœur.
03 Il met un frein à sa langue, ne fait pas de tort à son frère et n’outrage pas son prochain.
04 A ses yeux, le réprouvé est méprisable mais il honore les fidèles du Seigneur. S’il a juré à ses dépens, il ne reprend pas sa parole.
05 Il prête son argent sans intérêt, n’accepte rien qui nuise à l’innocent. Qui fait ainsi demeure inébranlable.