Les dernières décisions gouvernementales concernant la situation sanitaire ont paru dans un Arrêté Ministériel publié hier, dimanche 7 mars. Nous sommes donc en mesure d’en confirmer la substance, pour ce qui concerne la pratique du culte catholique. En résumé, voici les trois points à noter :
Dès ce lundi 8 mars, les funérailles peuvent être célébrées, à l’intérieur des églises comme en extérieur, avec un maximum de 50 participants, en respectant la règle de 1 personne par 10 mètres carrés de surface disponible ; normalement, ce calcul a déjà été fait précédemment pour chaque église. En raison de cette modification importante qui rend un peu de normalité à la liturgie des obsèques, le casuel des funérailles peut être rétabli dans sa tarification normale.
Aucune modification n’a été apportée pour les autres célébrations : est maintenue jusqu’à nouvel ordre la jauge de 15 participants (hormis le ministre du culte, le chantre-organiste et les enfants de moins de 12 ans).
Comme perspectives, il est à noter qu’est annoncée, à partir du 1er avril, l’autorisation de célébrations avec 50 personnes à l’extérieur. Et puis, en mai, viendra un probable élargissement de la jauge de 15 personnes, selon des critères à définir.
Pour les célébrations de la Semaine Sainte et du temps pascal (et notamment les célébrations de premières communions et de confirmations), un prochain communiqué vous sera transmis fin de semaine. Il donnera quelques lignes claires et utiles pour préparer ces célébrations importantes, même si les comités de concertation successifs, en fonction de la situation sanitaire, peuvent prendre des décisions en sens divers.
En vous remerciant pour votre engagement fidèle, et en vous souhaitant un carême fécond, je vous transmets les encouragements de notre évêque et vous salue cordialement.
Certaines messes seront en présentiel et en vidéo ;
Les messes de Noël seront uniquement en vidéo afin d’éviter de ‘refouler’ les paroissiens si le nombre de personnes présentes atteint 17 (le prêtre et l’organiste ne compte pas selon le protocole du 12 décembre) ;
Les autres messes seront toutes en présentiel … à moins de nouvelles mesures sanitaires.
Le plus grand changement, ce n’est pas le masque mais la pauvreté qui augmente
En précipitant les ménages précaires dans la pauvreté et en détériorant encore davantage les conditions de vie des personnes les plus fragiles, la pandémie de Covid-19 aura exacerbé les nombreuses inégalités à l’œuvre dans nos sociétés. Le temps de l’Avent fait entendre l’appel à préparer le chemin du Seigneur. Il est le temps de privilégié pour prier, dénoncer et agir pour une société plus solidaire. Un temps de l’Avent que nous vivons cette année masqués et durant lequel Action Vivre Ensemble appelle à une solidarité plus importante que d’ordinaire pour endiguer la pandémie de la pauvreté.
Cette année, Vivre Ensemble soutient le « 210-La Moisson » à Houmont (Ste 0de). Une maison d’hébergement et d’accompagnement social et psychologique pour les personnes en difficulté. La Moisson existe depuis 1978 et est, à ce jour, la seule maison d’accueil dans la province ayant la possibilité de pouvoir héberger des familles avec enfants.
Compte BE91 7327 7777 7676 (avec la communication : 6590) ; attestation fiscale et déduction exceptionnelle de 60% accordée par le gouvernement cette année.
En Belgique, des gens ont faim…
« Les services de terrain expliquent avoir vu arriver, dès les premiers jours de la crise, les travailleurs de l’activité informelle (travail au noir), ainsi que les personnes fréquentant les restaurants sociaux qui ont dû fermer. Du jour au lendemain, ont donc débarqué des publics que ces services n’avaient jamais vus jusque-là. « Ça a été apocalyptique, explique la Secrétaire générale de la fédération des services sociaux. Le taux de saturation a été tel au mois de juin que des services ont fermé ».
Résultat : toutes les demandes n’ont pas trouvé de réponse, en tout cas pas dans l’urgence. Céline Nieuwenhuys cite à ce propos l’extrait relayé par un travailleur social du numéro vert d’urgence : « Un Monsieur habitant à 1000 Bruxelles est allé ce matin dans un service d’aide alimentaire sur le conseil d’un collègue du numéro vert. Mais on lui a donné un rendez-vous dans 10 jours. Il dit qu’il n’a pas mangé depuis vendredi, on est mardi. Comme j’ai des contacts au resto du cœur à Saint-Gilles, je les ai appelés. Ils m’ont dit qu’on pouvait leur envoyer Monsieur. Et qu’il verrait un assistant social pour obtenir une permission. Un accès aux colis, pour 3 mois » ». RTBF info Barbara Boulet
N’hésitons pas à aider également les Restos du Cœur…
« Les églises et autres lieux de culte peuvent rester ouverts, mais l’exercice collectif du culte catholique y est interdit: aucune célébration ne peut donc y être organisée (sauf l’exception des funérailles, voir point 6). Il s’agit de toute célébration, dominicale ou quotidienne en semaine, eucharistie, liturgie de la parole, célébration de la liturgie des heures… »
Cette fête est-elle obsolète ? Comment la voyons-nous : principalement dédiée à nos défunts ?
La Toussaint est-elle une fête de personnes « âgées », tombées dans l’oubli, dont on connait à peine l’hagiographie ?
Eh bien, détrompons-nous : il y a de jeunes, même très jeunes personnes saintes et d’abord qu’est-ce que ‘’être saint ‘’ ?
Un jour, un journaliste a demandé au cardinal Suenens ce qu’était un saint. La réponse du prélat a été fulgurante : ‘‘un saint, c’est un chrétien normal !’’ Jésus le dit sur la montagne : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt5,48). St Paul confirme : « Et voici quelle est la volonté de Dieu : c’est votre sanctification ».
Selon frère Dominique-Marie Dauzet, prémontré de l’abbaye de Mondaye et historien, « l’Église prend les saints qui viennent, ceux que Dieu lui donne : il y en a des très jeunes, des jeunes et des vieux, des riches et des pauvres, des Noirs et des Blancs. Un procès de béatification n’est pas une manœuvre d’évangélisation, c’est juste une vérification sérieuse de ce que tout le monde a déjà senti : on a affaire à un saint ! S’agissant des petits enfants, c’est pareil : si Dieu nous les donne à 8 ans, comme Anne-Gabrielle Caron ou même à 6 ans et demi, comme cette merveilleuse petite Nennolina Meo (1930-1937), il ne faut pas s’offusquer. Peut-être que ce sera un cadeau du Seigneur pour les enfants de leur âge, mais peut-être aussi pour des adultes, qui ont parfois besoin de se rafraîchir le cœur avec la lumineuse beauté de ces saints enfantins. Le tout de la sainteté, ce n’est pas l’âge, mais la grâce. » (Site la Croix.com 26 juin 2020)
En mettant la page en forme, j’ai pensé à cette tragédie où une fillette voyant sa petite sœur tomber à l’eau et se noyer, avait sauté dans la Meuse pour la secourir ; pourtant elle-même se noya…et plus tard encore un pompier qui recherchait les corps…
Cette petite fille, cet homme qui ont donné leur vie pour autrui, ne sont-ils pas saints ?
Tout récemment, au Pérou, Roberto, qui avec son père, gérait et protégeait une concession forestière de plus de 800 hectares et cela depuis plus de 30 ans, a été froidement abattu par les mafias qui profitent de l’inaction des autorités.
Hélas pour lui, leurs forêts étaient entourées de terres dévolues à l’exploitation minière, des terres minées par les déforestations illégales. Roberto est le quatrième homicide enregistré cette année contre les défenseurs de l’environnement ; pourtant ne peut-on pas dire qu’il a répondu au vœu du pape François de protéger la Création ? N’est-il pas saint ?
Il me fallait pourtant choisir parmi les multiples saints d’hier et aujourd’hui : aussi voici en bref la vie de Carlo Acutis, déclaré récemment bienheureux par le pape François. Une de ses phrases m’a marquée : « tous naissent comme des originaux mais beaucoup meurent comme des photocopies. »
Surnommé le « geek » de Dieu, Carlo Acutis, a été béatifié le 10 octobre dernier, à Assise, par le pape François.
Carlo Acutis (Photo /WIKIMEDIA/ Auteur FLORENTIN27)
Carlo Acutis, décédé à l’âge de 15 ans d’une leucémie foudroyante, était passionné de sport, d’informatique et du Christ. Il a vécu une existence profonde, marquée par une foi extraordinaire et en lien unique avec François d’Assise. C’était un enfant bien de son temps, passionné d’internet et doué pour l’informatique. Issu d’une très grande famille bourgeoise italienne, il naquit à Londres où son père travaillait comme homme d’affaires. Mais toute la famille revint bien vite à Milan où elle avait l’habitude, bien que non pratiquante, de recevoir des personnalités catholiques importantes.
(…) Il reçut la communion à 7 ans, et depuis, l’eucharistie occupa une grande place dans sa vie telle qu’il développa un site internet voué à ce sacrement. Carlo Acutis avait surnommé l’eucharistie ‘l’autoroute du ciel’ !
« La communion au Corps du Christ permettait, selon lui, d’éviter les écueils de la vie et les erreurs du comportement. Il passait de longues heures devant le Saint-Sacrement, aidé en cela par la récitation du chapelet. Il ne comprenait pas comment les jeunes de son âge pouvaient piétiner pendant des heures dans d’interminables files d’attente pour assister à un concert de rock… » Il gardait une troublante simplicité et écrivit ainsi « que la beauté physique se fane et que rien ne reste, mais que seule la beauté spirituelle ne flétrit pas, elle dure pour l’Eternité. »
Pour pouvoir atteindre ces belles réalités, il fallait, disait-il, se comporter comme une montgolfière !
Pour qu’il puisse s’élever, ce ballon doit se délester des sacs de sable qui l’alourdissent et le retiennent au sol. De même, nos fautes, petites ou grandes sont comme autant de poids qui entravent cet élan vers le ciel. (…)
Carlo était par ailleurs doué pour l’informatique. Il mit alors ses dons au service de l’adoration eucharistique. Après avoir créé un site sur sa paroisse, il n’hésita pas à monter une petite vidéo pour expliquer le mystère de la transsubstantiation ! A 11 ans, il avait décidé de monter une grande exposition sur les miracles eucharistiques. Il organisa donc un site internet sur lequel il exprima cette conviction personnelle : « Plus nous recevrons l’eucharistie, plus nous deviendrons comme Jésus et déjà sur cette terre nous jouirons du Paradis ». (Extraits du journal Dimanche de mars 2020)
« En juillet 2018, une enquête canonique débute sur le cas d’une guérison inexplicable attribuée à l’intercession de Carlo Acutis. Il s’agit du cas d’un enfant brésilien, atteint d’une déformation grave du pancréas. En 2010, après que ses proches aient prié Carlo, le pancréas revint de lui-même à la normale, sans intervention chirurgicale, qui aurait pu coûter la vie du jeune garçon. Les expertises médicales ne concluant à aucune explication scientifique, le dossier est présenté au Saint-Siège. En février 2020, le pape François reconnaît authentique le miracle attribué à Carlo, et signe le décret de sa béatification. » (Extrait de Wikipédia).
Si l’Eglise lui reconnait un deuxième miracle, Carlo Acutis pourrait devenir un saint. Le Vatican envisagerait alors de le nommer « saint patron des internautes ».
Les homélies du père Ladis n’ont laissé personne indifférent ; elles étaient souvent longues, ponctuées de « peut-être, il faut réfléchir » et avec mon tempérament assez pragmatique, ces mots m’agaçaient parfois, mais comme le rappelle Marie-Claire dans une de ses intentions, il n’était pas dogmatique.
Et c’est vrai, je le ressentais comme quelqu’un de proche, gentil, voire fragile et l’aurais mieux vu en contemplatif qu’en pasteur et pourtant…et pourtant, nous ressentons tous, et sans doute plus particulièrement ses compatriotes de l’Unité, le vide qu’il laisse derrière lui… Ce petit mot qu’il m’avait répondu au début du confinement lorsque j’avais rappelé l’existence du site internet de l’Unité : « merci d’envoyer cette petite lumière comme étincelle d’espoir » témoigne de sa bienveillance.
Sylvianne
Mot de Marie-Claire lors de ce qui aurait dû être la célébration dominicale du 5 juillet 2020 à Sterpenich
La nouvelle du décès de Ladis nous a remplis de stupeur. Est-ce possible? Il y a quelque chose de violent dans cette disparition. Je le revois encore nous dire “Au revoir” après la messe dimanche dernier. Celle-ci s’était bien déroulée, son homélie parlait avec justesse de la place de Jésus dans nos vies. Ladis, lui, lui a donné toute la place.
Le texte de la seconde lecture, avec le recul, est prophétique : ” Pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants par Dieu en Jésus Christ”.
Père Ladis est vivant dans le cœur du Père qui l’accueille comme un fils bien aimé. Il a trouvé la paix confiante, la paix bienveillante, la paix heureuse.
Père Ladis nous a quittés et nous sommes devenus orphelins…Son bon sens pratique, sa sagesse, son humour toujours un peu décalé vont nous manquer.
Thérèse et moi, nous l’appelions notre ange gardien car il était attentif à nos demandes qu’il anticipait volontiers… Il va nous manquer…
Dans notre groupe “Bulletin paroissial”, Ladis dirigeait nos échanges avec bonhommie et savait décider pour le mieux. Il va nous manquer …
Quand nous étions déçus, découragés face à la réalité pastorale, il nous relançait avec humour et nous invitait à prier pour notre Unité. A la messe dominicale, une intention de prière pour l’Unité Pastorale figurait très régulièrement. Il va nous manquer …
Nous avons perdu un guide, un ange gardien, un prêtre, un ami. Nous chercherons à rester fidèles à notre engagement dans la continuité avec Ladis.
Là où il est maintenant, il veille sur nous par la prière, dans l’Amour qui existe au- delà de l’espace et du temps.
C’était un grand bonhomme, on le reconnaissait immédiatement…. Cérémonie du noviciat de Pierre et Antoine en septembre 2016.
Eloge écrit et lu avec émotion par Thérèse lors des funérailles, le lundi 5 juillet
Cher Ladys,
Tu étais un grand bonhomme au regard clair, au sourire accueillant, au cœur tendre. Discrètement, à ton image, presque sur la pointe des pieds, tu es parti pour le grand voyage, à la rencontre de celui pour qui tu avais consacré ta vie. De là-haut, nous t’imaginons, le sourire en coin : « je vous ai bien eus ». Ce sera ta dernière taquinerie. Un océan de regrets nous sépare.
Que ce soit pour l’unité, en paroisse, dans nos réunions de préparation du bulletin, d’une célébration, tu écoutais. Tes conseils étaient judicieux et nous remettaient sur le chemin.
Ton humour, nous surprenait, nous te regardions avec des hésitations, ton regard brillait, ton sourire s’allumait alors nous comprenions qu’une fois encore nous nous étions laissés prendre.
Tu parlais peu sauf certains dimanches où tes homélies ne finissaient pas.
Même si nous n’étions pas toujours d’accord, tu boudais un peu, puis la vie reprenait. Nous apprécions ta présence. Ne rougis pas, aujourd’hui, nous pouvons te dire que nous t’aimions bien.
Ici, tu as toujours été pour nous un ange gardien, alors maintenant que tu es là-haut, reste-le, veille sur nous et notre unité.
A plus tard Ladis, dans quelques temps, tu seras à nouveau là pour nous accueillir…. Alors au revoir.
– Au lieu de regrets, plutôt tristesse ?
– Nous t’aimions beaucoup, beaucoup.
En septembre 2018, le sourire facétieux.
Et la rigueur lors de la fondation de l’Unité pastorale.
Durant les obsèques, les intentions lues par Georges, Marie-Claire etJean-Louis ont reflété différentes facettes du père Ladis
Le 21 juin dernier, 1er jour de l’été, nous fêtions Père Ladis en l’église de Barnich à l’occasion de son 61ème anniversaire.
Ceux qui connaissaient Père Ladis savent que sa grande timidité lui valait d’être embarrassé en pareille circonstance.
Mais le petit fard qu’il piquait en ces moments révélait qu’il était heureux. Il nous était reconnaissant d’avoir eu cette attention lors de la messe dominicale.
Aujourd’hui nos paroisses des « Eaux Vives » se retrouvent orphelines d’un Père.
Présent parmi nous depuis 2014, ce Père, nous l’avions adopté, nous nous étions faits à son typique accent polonais ce qui nous permettait d’apprécier ses homélies.
Cher Père Ladis merci pour tout ce que vous nous avez transmis : votre humilité, votre sagesse, votre bonne humeur et vos farces malicieuses lors de nos chaleureux banquets de la Ste Cécile.
Puisse l’exemple de votre sacerdoce renforcer notre foi et réchauffer nos cœurs égarés,
Prions le Seigneur.
Georges
Père Ladis, humble, au milieu des paroissiens
Père Ladis aimait la cuisine… les bons repas, mais était aussi toujours prêt à aider au service ; ainsi aux repas de l’Unité, il s’enquérait auprès de tous si tout allait bien…
“Si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la Vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous “.
Lors de nos réunions, Père Ladis aimait parler de l’Esprit Saint qui agit dans l’ombre et qui donne vie à notre Espérance.
Seigneur envoie ton Esprit ! Qu’il renouvelle la face de nos vies ! Qu’il nous aide à tenir face aux difficultés de l’existence !
Seigneur écoute – nous.
Jean-Louis
Dans ses homélies, Père Ladis aimait ponctuer ses propositions par des “peut être “ …
Loin de nous asséner des vérités dogmatiques, il nous invitait sans cesse à réfléchir la Parole du Christ et à questionner la réalité de l’Eglise et de nos vies.
Seigneur, puissions-nous garder le souci du questionnement intérieur. Ainsi nous nous donnons une chance de progresser dans notre foi et dans la compréhension de notre existence.
Seigneur, écoute-nous.
Marie-Claire
Weyler, le 11 novembre 2018
“Père ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Ainsi Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance”.
Père Ladis était particulièrement attentif aux petits, aux personnes fragiles, seules, aux enfants de la catéchèse qu’il accueillait avec humour et générosité.
Seigneur, aide-nous à rester fidèles à son témoignage. Que nous ayons l’audace de nous tourner davantage vers ceux ou celles qui attendent une aide, un regard, une parole pour être respectés.
Seigneur, écoute-nous.
Jean-Louis
De bon conseil, comme disait Michel
Et pour clôturer, ce texte transmis par Germain et tiré de « Humour dans l’amour« , tome III des Œuvres Complètes 2005 – Nouvelle Cité – Joies venues de la Montagne, p 81:
Partez dans votre journée sans idées fabriquées d’avance et sans lassitude prévue, sans projets sur Dieu, sans souvenir sur lui, sans bibliothèque, à sa rencontre. Partez sans carte de route pour le découvrir, sachant qu’il est sur le chemin et non au terme. N’essayez pas de le trouver par des recettes originales: mais, laissez-vous trouver par lui dans la pauvreté d’une vie banale. La monotonie est une pauvreté : acceptez-la. Ne cherchez pas les beaux voyages imaginaires. Que les variétés du Royaume de Dieu vous suffisent et vous réjouissent. Désintéressez-vous de votre vie, car c’est une richesse que de tant vous en soucier : alors la vieillesse vous parlera de naissance et la mort de résurrection ; le temps vous paraîtra un petit pli sur la grande éternité; vous jugerez de toutes choses selon leurs traces éternelles.
Lien permettant de visionner quelques moments de la vie sacerdotale de père Ladis et ses funérailles, sobres et dignes comme il aurait souhaité :
« Le père Ladis n’est plus » ! Oui, il est vrai que le père Ladis est décédé la nuit du 30 juin 2020 à dans sa chambre à Clairefontaine.
Le supérieur, père Claude m’a dit qu’on ne voulait pas le déranger le matin de ce mercredi, car il avait l’habitude de travailler tard la nuit . Mais vers 11h ils se sont dit qu’il était plus temps d’aller voir, hélas là ils se sont trouvé devant un fait accompli :’’ il était mort » . Il était mort de crise cardiaque.
Que sa discrétion et sa disponibilité , sa gentillesse et son amour nous reviennent afin que nous ne puissions pas l’oublier. Au-delà de tout ce que nous pouvons dire, que le Seigneur reçoive dans sa maison son serviteur, le Père Ladis.