Novembre 2023 – Peut-on trouver le bonheur en cherchant Dieu ?

La multitude des saints ainsi que la foule des hommes et femmes de bonne volonté, ceux qui ont soif de paix et de justice, ceux qui sont capables de miséricorde… nous entraînent vers la révélation d’un Dieu Amour.

Béatitudes de notre temps

Heureux vous qui avez faim et soif de dignité et de respect : vous serez rassasiés.

Heureux ceux qui évitent les guerres et combattent le racisme : ils obtiendront la paix !

Heureux ceux qui luttent contre les puissants pour que chacun puisse profiter des richesses de son pays : il leur sera fait miséricorde !

Heureux ceux qui acceptent une consommation frugale et qui font le meilleur usage possible de ce qu’ils ont : le bonheur est à leur porte !

Heureux vous qui êtes le maillon d’un monde solidaire : vous bâtirez ensemble un monde fraternel !

Heureux ceux qui acceptent de vivre avec les autres sans distinction de race, de couleur ou de peau : ils s’enrichiront les uns les autres !

Heureux ceux qui luttent pour l’éducation et le respect des droits des enfants : le Royaume de Dieu est à eux !

Heureux ceux qui luttent pour la dignité des femmes et n’acceptent pas les violences qui leur sont faites : ils seront appelés enfants de Dieu !

Heureux vous qui accueillez les enfants de toutes races : ils vous donneront le même sourire !

Heureux ceux qui sont perdus dans un monde globalisé, noyés dans un flot d’informations et qui veulent pouvoir dire leur souffrance : ils seront consolés !

Heureux ceux qui cherchent à donner aux autres en laissant le monde meilleur qu’il n’était auparavant : le Royaume de Dieu est à eux !

Heureux sommes-nous citoyens du monde par la richesse multipliée de nos origines : nous bâtirons un monde aux couleurs de l’Evangile !

Tiré du feuillet de l’Adoration du 4-09-2020 à Clairefontaine 

Le nom HOLI fait bien entendu écho à son homonyme anglais Holy (qui signifie saint) mais aussi à la fête indienne des couleurs. « Avec Holi, nous avons envie de mettre de la couleur dans les églises » au sens propre comme au sens figuré. Don Bosco a dit un jour, j’ai fait le brouillon, vous mettez les couleurs. C’est ce que nous essayons de faire ».

« Ce qu’on vit avec le groupe et ce que l’on fait, c’est un engagement mais c’est surtout une bénédiction, ça nous facilite tout. On n’est pas seuls, on est entourés d’amis croyants et on le vit ensemble, on affronte les critiques ensemble, on est encore plus affirmés dans notre foi et on peut dire aux sceptiques : regardez notre clip ‘Embraser’, c’est ça aussi l’Eglise. »

Et aussi :

2023 est l’année dédiée à Sainte Thérèse de Lisieux , pour l’anniversaire des 150 ans de sa naissance et des 100 ans de sa béatification ; toutes les infos sur la page Facebook Thérèse 2023 ou sur Instagram. Voir aussi sur cathobel.be.

Photo prise lors de la messe du 3-09-22, commémorant les reliques de Sainte Thérèse de Lisieux à Arlon

Jouée à Arlon par une troupe de théâtre amateur en septembre dernier, la pièce ‘’Briser la statue’’ écrite par Gilbert Cesbron comporte un texte porteur et facile à lire sur sainte Thérèse pour qui ‘tout est grâce’ y compris dans les difficultés…

Sainte Thérèse a une sacrée capacité à rejoindre toutes les personnes y compris les plus démunies… et cela à travers le monde !

Opération « Arbre de Noël » -Solidarité Abidjan

Les dons reçus et triés ont été emmenés le samedi 14 octobre dernier vers Paris pour le port du Havre et ensuite celui d’Abidjan. Il faut compter un bon mois pour la durée du transport bateau. Vu l’ampleur de votre générosité, nous avons privilégié un premier envoi avec les objets destinés aux enfants : vêtements, chaussures, jouets, livres, carnets et crayons…comme vous le constatez, la camionnette est repartie chargée à ras bord. Vous pouvez toujours nous aider en finançant quelque peu le coût d’envoi qui s’élève à +- 3.000€ en versant sur le compte de notre unité pastorale : BE24 0689 3570 1938 ; par contre comme indiqué dans le Trait d’Union, il est mis fin à la collecte de dons pour cette année. Encore merci !

Laudate Deum (Louez Dieu), l’exhortation apostolique du pape François, présentée comme une suite à son encyclique phare sur l’écologie intégrale a été publiée le 4 octobre, dernier jour du temps de la Création.

Le texte de Laudate Deum, plus court et plus politique que Laudato si’, est enchâssé dans des références bibliques, car ce message découle de l’Évangile. Cela n’en fait pas un livre de prière, mais un livre à lire : «L’humanité a des ressources. Elles sont spirituelles. Utilisées à bon escient, elles sont notre raison la plus imprenable d’espérer».

Basé sur un article du site Croire.com, oct. 2023

Toussaint, église de Sterpenich

JUIN 2022

« Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir. La beauté, comme la vérité, est ce qui apporte la joie au cœur des hommes, elle est ce fruit précieux qui résiste à l’usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l’admiration. »

Ce texte de Paul VI date de 1965, mais est toujours d’actualité…

Beaucoup d’évènements ont marqué le mois de mai dont la canonisation de Charles de Foucauld, Marie Rivier et César de Bus, ainsi que de six autres religieux, le 15 mai 2022. Egalement la béatification de la Lyonnaise Pauline Jaricot où près de 12 000 fidèles laïcs et clercs de l’Église se sont rassemblés le 22 mai à Chassieu.

En partage deux extraits de l’homélie très forte du pape François, lors des canonisations :

« Aimer signifie ceci : servir et donner sa vie. Servir, c’est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier ; se désintoxiquer des poisons de la cupidité et de la concurrence ; combattre le cancer de l’indifférence et le ver de l’autoréférentialité ; partager les charismes et les dons que Dieu nous a donnés. Se demander concrètement : “Qu’est-ce que je fais pour les autres ?” et vivre le quotidien dans un esprit de service, avec amour et sans clameur, sans rien revendiquer, c’est sortir de l’égoïsme pour faire de l’existence un don, regarder les besoins de ceux qui marchent à nos côtés, se dépenser pour ceux qui en ont besoin, peut-être même un peu d’écoute, de temps, un coup de téléphone. La sainteté n’est pas faite de quelques gestes héroïques, mais de beaucoup d’amour quotidien.” »

(…)

« Parfois, en insistant trop sur les efforts pour accomplir de bonnes œuvres, nous avons généré un idéal de sainteté trop fondé sur nous-mêmes, sur l’héroïsme personnel, sur la capacité de renonciation, sur le sacrifice de soi pour gagner une récompense. Nous avons ainsi fait de la sainteté un objectif inaccessible, nous l’avons séparée de la vie quotidienne au lieu de la rechercher et de l’embrasser dans le quotidien, dans la poussière de la rue, dans les efforts de la vie concrète et, comme le disait sainte Thérèse d’Avila à ses sœurs, “parmi les casseroles de la cuisine”. Être disciples de Jésus et marcher sur le chemin de la sainteté, c’est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l’amour de Dieu. N’oublions pas la primauté de Dieu sur le moi, de l’Esprit sur la chair, la primauté de la grâce sur les œuvres. La primauté de l’esprit sur la chair, sur les hommes. L’amour que nous recevons du Seigneur est la force qui transforme notre vie : il dilate notre cœur et nous prédispose à aimer. »

Source : site internet Croire.com 05-2022

Dans notre unité pastorale, pas mal d’évènements se sont déroulés également :

  • Le 29 mai, à Weyler, la messe d’envoi de l’équipe pastorale renouvelée et la clôture du catéchisme célébrée par le vicaire épiscopal Joël Derochette accompagné par le doyen Pascal Roger et l’abbé Basile Amari.
La nouvelle équipe pastorale composée de l’abbé Basile Amari, Mme Thérèse Maquet et Mme Marie-Claire Defrenne

Prière lue par l’assemblée afin de soutenir notre équipe pastorale :

« Aujourd’hui, par cette célébration, nous renouvelons ce qui se passait dans l’Eglise primitive. Animée par l’Esprit, elle envoyait avec joie quelques-uns de ses membres pour encourager leurs frères dans la foi et pour témoigner du Christ. Elle confiait des responsabilités à quelques-uns de ses membres pour que tous vivent davantage selon l’Evangile. Nous te prions, Seigneur, pour l’Equipe pastorale que tu envoies aujourd’hui. Donne aux membres de l’Equipe d’exercer ensemble leur responsabilité au service de la communion et de la mission de notre Unité pastorale. Qu’ensemble, au sein de notre diocèse, nous devenions tous des ferments de vie évangélique, sel de la terre et lumière du monde. Amen. »

Lien pour une courte vidéo (+-2’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d384863461k7361965o2l1/2022-05-29_Messe_denvoi_equipe_pastorale

  • Le 5 juin, les confirmations de 15 jeunes, célébrées par l’abbé Arnaud Ngouédi accompagné des abbés Basile Amari et Jean-Marie Piron.

Lien pour une courte vidéo (+-5’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d385128085k6768499o1l1/2022-06-05_Pentecote_et_confirmations

Mai 2022 – Ici, c’est la terre et là, c’est le ciel

Photo Pixabay

Là-haut, c’est le ciel. Là, c’est chez Dieu.
Tout y est parfait.
Et ici sur terre que de lacunes !

Se lamenter ? Soupirer !
Cela ne pourrait rien changer.

Dieu est venu sur terre et l’espérance est née. Des hommes se sont levés pour la transporter. Ils sont partis par les chemins du monde et d’autres aussi se sont levés.

Nous en avons rencontrés et à notre tour nous nous sommes levés.
Depuis nous ne pouvons plus vivre tranquilles tant qu’à nos côtés une souffrance n’est pas consolée.

Là-haut, c’est le ciel.

On dit que c’est chez Dieu.

Ici c’est la terre

et Dieu y a posé le pied.

Tiré du livre Rencontre avec Lui de l’abbé G.Balthazard


Qui connaît la doctrine sociale de l’Eglise ?

Cela ne me disait rien.

Aussi…je me suis documenté quelque peu…

D’où vient la « doctrine sociale » ?

Jacques-Benoît Rauscher : À partir de l’encyclique Rerum novarum de Léon XIII en 1891 jusqu’au concile Vatican II, cette doctrine s’est construite en quelque sorte sur les ruines de la chrétienté. Dans un monde en voie d’industrialisation, de démocratisation, de développement de nouveaux régimes politiques, il y avait une volonté de l’Église de mobiliser une philosophie sociale chrétienne pour répondre aux nouveaux défis du temps. Dès le départ, cette doctrine rencontre une audience, Jaurès y faisait référence, et elle irrigue aussi la culture, le Curé de campagne de Bernanos rappelle son importance. (…)

Jean-Paul II définit la « doctrine sociale » comme une partie de la théologie morale. Il dit là quelque chose d’important : la doctrine sociale de l’Église n’est pas juste une réponse à des situations ponctuelles. Mais on peut parler de vraie doctrine, car elle s’appuie sur une tradition de plus de 2 000 ans. Ce n’est donc pas une idéologie politique temporaire. (…)

Extrait de l’interview de Jacques-Benoît Rauscher, Dominicain, docteur en sociologie, La Croix.com 1-04-22

Claude Callens, photo séminaire de Namur

« La morale sociale concerne tous les aspects de la vie. Nous ne sommes pas des croyants, assidus – je l’espère ! – qu’à la messe du dimanche. Nous avons des responsabilités familiales, politiques, sociales, économiques… la doctrine sociale de l’Eglise nous permet justement d’être chrétien partout et à tous les moments de notre vie (…)

J’ai pu constater qu’il y a des chefs d’entreprise qui sont sensibles à cet enseignement social. Depuis quelques années, je suis invité au mois de septembre à un colloque destiné aux futurs ingénieurs. Là, je rencontre des chefs d’entreprise qui ne m’ont pas attendu -d’ailleurs- pour incarner l’enseignement social dans la réalité vécue. Ils sont très sensibles à la notion de solidarité. Ils sont attentifs à donner une vraie définition à la notion d’autorité. L’autorité, pour eux, est vue comme un service. Il y a tellement de bon sens dans cet enseignement social, que même en dehors des cercles chrétiens, on voit des personnes qui conçoivent l’entreprise autrement. (…) La première chose que je dis aux étudiants ingénieurs que je rencontre : dans une entreprise, l’important n’est pas le patron, mais les personnes humaines qui y travaillent. (…) De celui qui est considéré comme le patron jusqu’à l’apprenti qui vient d’arriver, ils ont tous la même dignité. J’encourage donc les étudiants à s’interroger sur ce qu’est une personne humaine, pour tenter plus tard d’être un bon gestionnaire.

Malheureusement, nous sommes surtout confrontés à une terrible dissolution des rapports humains. La pandémie a révélé au plus haut point le besoin de liens, et ce qui peut nous unir. J’ai été très frappé par un article de F.Van de Woestyne (éditorialiste en chef à la Libre) dans lequel il écrit :’En Belgique, il y a onze millions de premiers ministres, onze millions d’épidémiologistes…’ Les peuples ne sont plus gouvernables, tellement ils sont dominés par l’individualisme. Sauf quand on voit des initiatives où apparaît ‘le goût de l’autre’, selon l’expression de l’économiste Elena Lasida. On l’a vu pour les inondations : les gens se sont mobilisés spontanément, d’un peu partout, pour donner un coup de main aux autres. »

Claude Callens, professeur en philologie romane et chargé de cours en morale sociale, diverses publications à retrouver sur www.moralesociale.net
Extraits de l’interview de A.F. de Beaudrap dans le journal Dimanche du 20-03-22

Image Pixabay

Extraits de l’interview de François Asselin, chef d’une entreprise du bâtiment spécialisée dans la restauration du patrimoine et président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME en France)

Comment, en tant que patron, interprétez-vous les mots : discerner, décision et autorité ?

François Asselin : Ces trois mots sont destinés à générer de l’action, de l’engagement. Avant d’agir, j’ai besoin de bien discerner, c’est-à-dire prendre le recul nécessaire. Dans ce domaine, l’Église a de bons outils, comme l’accompagnement spirituel. Dans mon métier, cela veut dire consulter ceux dont l’avis peut m’éclairer, notamment ceux qui ne pensent pas comme moi. Cette altérité apporte un éclairage qui peut me conduire à modifier une décision que je comptais prendre. J’ai besoin de m’éloigner un moment du monde pour me tourner vers la transcendance. Mais ce n’est pas toujours possible…

Vous avez employé le mot de « transcendance ». Que voulez-vous dire ?

F. A. : Je crois beaucoup à la force du rituel, qui structure les actes que je vais poser dans la journée. Il n’y a pas un jour où je ne prie pas. Pour prendre du recul, j’ai besoin de ce dialogue intime avec le Seigneur et ses intercesseurs : la Vierge, les saints. Le matin, je prie les laudes, et je lis l’Évangile et la vie du saint du jour. Le soir, après avoir dit l’acte de contrition, je remercie pour ce que j’ai vécu dans la journée. Se reconnaître pécheur m’aide à rester humble et à éviter la tentation de l’orgueil, qui guette notamment ceux qui prennent des décisions qui vont avoir un impact sur la vie des gens.

À quelle occasion vous êtes-vous rendu compte de l’importance de prendre un avis différent du vôtre ?

F. A. : Je pense, par exemple, à l’organisation d’un chantier. En discutant avec les membres de mon équipe, pétris de bon sens, j’ai compris que sa mise en œuvre était perfectible, et que nous aurions gagné du temps et évité certains écueils, si je les avais écoutés en amont (…) Je suis confronté à la pression de l’immédiateté, qui impose des réponses rapides alors que les sujets complexes n’appellent pas de décision simple… Mais, soyons clair, le pire serait de ne pas décider.

Vous est-il arrivé de prendre des décisions difficiles ?

F. A. : Oui, licencier un collaborateur, par exemple. Le matin de l’entretien qui s’annonçait tendu, je tombe sur cette citation du Christ : « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés » (Mt 7,1-2). J’ai pris conscience que je devais prendre du recul par rapport au ressentiment qui m’habitait alors que j’allais prendre une décision lourde de conséquences.

J’ai compris que, sans doute, le ressentiment habitait aussi ce salarié, et qu’il pouvait même être plus fort que le mien. J’ai vu se dessiner une autre voie possible concernant cette douloureuse séparation. Je me devais de rechercher des conditions équilibrées pour l’un et pour l’autre, en évitant, autant que faire se peut, de se blesser personnellement. C’est un vrai combat que de garder une cohérence entre ce que l’on pense, ce que l’on croit et ce que l’on fait…

Extraits de l’interview réalisée par Gilles Donada, dans le cadre du chemin synodal, Croire.com 26-02-22.

Dans Fratelli tutti, les paroles du pape disent de manière limpide l’enjeu de l’engagement politique comme le souci du bien-vivre dans la société.

« L’histoire du bon Samaritain se répète : il devient de plus en plus évident que la paresse sociale et politique transforme de nombreuses parties de notre monde en un chemin désolé, où les conflits internes et internationaux ainsi que le pillage des ressources créent beaucoup de marginalisés abandonnés au bord de la route. Dans sa parabole, Jésus… se fie au meilleur de l’esprit humain et l’encourage, par la parabole, à adhérer à l’amour, à réintégrer l’homme souffrant et à bâtir une société digne de ce nom. »

Acte de consécration de la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie

Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.

Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.

Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère ?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.

C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

Reçois donc, ô Mère, notre supplique.

Toi, étoile de la mer,
ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.

Toi, arche de la nouvelle alliance,
inspire des projets et des voies de réconciliation.

Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.

Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.

Libère-nous de la guerre,
préserve le monde de la menace nucléaire.

Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.

Reine de la famille humaine,
montre aux peuples la voie de la fraternité.

Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Cœur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.

Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix.

Amen.

Pape François

Source: Egliseinfo.be, 25-03-2022

2021 – Année Saint-Joseph

Eglise de Sterpenich

Durant cette année, le pape invite à prendre le père adoptif du Christ en exemple.

« Après Marie, mère de Dieu, aucun saint n’a occupé autant de place dans le magistère pontifical que Joseph, son époux. » Fort de ce constat, le pape François a dévoilé ce mardi 8 décembre une lettre apostolique consacrée à saint Joseph, sous le titre Patris corde – « avec un cœur de père ». (…)

L’idée de cette lettre, explique François, « a mûri au cours de ces mois de pandémie ». Depuis les débuts du christianisme, saint Joseph est en effet « un père qui a toujours été aimé par le peuple chrétien » qui a fait de sa vie un « service, un sacrifice au mystère de l’incarnation ». Alors que le monde est marqué par le Covid 19, « nous pouvons tous trouver en saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés ».

Site Croire.com 9-12-2020

La prière à saint Joseph du pape François

Salut, gardien du Rédempteur,
époux de la Vierge Marie.
À toi Dieu a confié son Fils ;
en toi Marie a remis sa confiance ;
avec toi le Christ est devenu homme.
O bienheureux Joseph,
montre-toi aussi un père pour nous,
et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,
et défends-nous de tout mal.
Amen.

Source: Site internet du diocèse de Namur

Fratelli tutti, la nouvelle encyclique du pape François

Photo Kizoa

« (…) On peut comprendre que la lassitude se soit installée, voire même qu’un sentiment de colère puisse nous envahir. Tous, nous sommes impactés par les ‘’gestes barrières’’ et par les mesures de ‘’distanciation sociale ‘’ (terme épouvantable !). Ne plus pouvoir serrer des mains ou embrasser, devoir limiter nos rencontres, y compris familiales, porter presqu’en permanence le masque, tout cela met à mal notre vie sociale. Et c’est encore plus dur pour les personnes âgées ou seules. Dernièrement, à la télévision, une jeune étudiante a eu cette réaction : ‘’c’est dur. Nous les jeunes, on a besoin de s’amuser, de voir des amis…’’ D’accord. Et les moins jeunes ? Ils n’ont pas les mêmes envies ? Cela démontre à quel point parfois, il existe un écart entre les réalités de chacun ; ce qui peut impacter la solidarité intergénérationnelle.

Comment pallier cela ? La Providence fait bien les choses. Au moment où le découragement nous surprend, paraît l’encyclique Fratelli Tutti du pape François. Le pape se penche sur la pandémie estimant qu’elle ‘’change le monde et nous met en crise’’. Il ajoute : ‘’La façon dont nous nous en sortons dépend des décisions que nous prenons pendant la crise’’. ‘’

Extrait de l’édito de Jean-Jacques Duré dans le journal Dimanche du 18 octobre 2020 ;  J.J. Duré, décédé inopinément le 6 novembre dernier.

Voici l’appel de « Fratelli tutti » du pape François

« Au nom de Dieu qui a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux, pour peupler la terre et y répandre les valeurs du bien, de la charité et de la paix.

Au nom de l’âme humaine innocente que Dieu a interdit de tuer, affirmant que quiconque tue une personne est comme s’il avait tué toute l’humanité et que quiconque en sauve une est comme s’il avait sauvé l’humanité entière.

Au nom des pauvres, des personnes dans la misère, dans le besoin et des exclus que Dieu a commandé de secourir comme un devoir demandé à tous les hommes et, d’une manière particulière, à tout homme fortuné et aisé.

Au nom des orphelins, des veuves, des réfugiés et des exilés de leurs foyers et de leurs pays ; de toutes les victimes des guerres, des persécutions et des injustices ; des faibles, de ceux qui vivent dans la peur, des prisonniers de guerre et des torturés en toute partie du monde, sans aucune distinction.

Au nom des peuples qui ont perdu la sécurité, la paix et la coexistence commune, devenant victimes des destructions, des ruines et des guerres.

Au nom de la ‘’fraternité humaine’’ qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux.
Au nom de cette fraternité déchirée par les politiques d’intégrisme et de division, et par les systèmes de profit effréné et par les tendances idéologiques haineuses, qui manipulent les actions et les destins des hommes.

Au nom de la liberté, que Dieu a donnée à tous les êtres humains, les créant libres et les distinguant par elle.

Au nom de la justice et de la miséricorde, fondements de la prospérité et pivots de la foi.

Au nom de toutes les personnes de bonne volonté, présentes dans toutes les régions de la terre.

Au nom de Dieu et de tout ce que nous venons de dire, nous déclarons adopter:

la culture du dialogue comme chemin ;

la collaboration commune comme conduite ;

la connaissance réciproque comme méthode et critère. »

Réflexion de Thérèse de l’équipe pastorale : Cet appel à s’engager en actes dans notre vie de chrétiens est aussi un acte de foi. Prier supplier, prier rendre grâce, prier agir, s’engager, N’est-ce pas le chemin auquel l’avent nous invite ? 

Photo Kizoa

Petit résumé de l’encyclique par Monseigneur Delville, évêque de Liège, pour qui la fraternité universelle est au cœur du message chrétien. 

(…) Par ailleurs, la structure générale de Fratelli Tutti implique une invitation à la conversion. On y propose toute une démarche, un peu à la manière des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. Il y a d’abord la reconnaissance des fragilités, des péchés et des manquements de notre existence, des lacunes de notre vie personnelle et communautaire, des problèmes de notre terre. C’est le thème du chapitre I. Le chapitre II introduit une contemplation de l’Evangile de Jésus à travers la parabole du Bon Samaritain. C’est typique des Exercices de saint Ignace : il s’agit d’opérer un déplacement en contemplant l’image du Christ dans une situation donnée.
Ensuite, le troisième chapitre propose un passage à la conversion et à l’action, à travers l’amitié sociale. Là, on est en plein dans une vie de conversion. Les chapitres suivants proposent des applications très concrètes de cette conversion. D’abord dans notre rapport avec l’immigré (chapitre IV), ensuite à travers le dialogue culturel (chapitre V). Puis on passe à la manière de faire de la politique (chapitre VI), pour parler ensuite de la paix et de la réconciliation (chapitre VII). Enfin, il y a dialogue entre les religions ; qui est aussi une implication de la conversion (chapitre VIII). »

Utopique ???

(…) « Non, je ne pense pas. Le texte implique, d’une certaine façon, une utopie, mais développe surtout une visée. La visée offre un horizon : la fraternité universelle, qu’on a tendance à oublier trop facilement. On est pris dans le quotidien, dans les problèmes immédiats à résoudre, et par rapport à cela le pape insiste sur l’importance d’avoir une visée pour l’humanité. C’est par rapport à cette visée que le pape nous donne véritablement aussi une mission. Il y a des signes qui sont envoyés à d’autres religions. Il y a un défi qui est lancé, celui de la conversion. Dans ce sens-là, ce n’est pas irréalisable. Il y a des pas à faire dans la direction qu’indique le pape. Il est sans doute difficile de concevoir comment on va parvenir à atteindre l’objectif, mais il y a des pas à faire dès maintenant. »

Extrait de l’entretien entre Monseigneur Delville et le journal Dimanche du 18-10-2020

Le mot de la fin au ministre wallon du budget, Jean-luc Crucke : « Si l’ouragan emporte ta maison et que tu la reconstruis à l’identique, c’est que tu n’as rien compris » (Journal L’Avenir, oct.2020).

14 juin 2020 – Dimanche faisant suite à la fête du Saint-Sacrement célébrée jeudi, et dimanche des papas

La Fête-Dieu, appelée aussi Fête du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ, Corpus Domini, Corpus Christi, est une fête religieuse essentiellement catholique et parfois anglicane célébrée le jeudi qui suit la Sainte-Trinité. Cette fête commémore la présence réelle du Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire sous les espèces (apparences sensibles) du pain et du vin consacrés au cours de la messe.

Fête des papas dont on parle un peu moins que la fête des mamans et pourtant il y en a des papas qui s’inquiètent à la venue de leur enfant, qui s’angoissent pour leur bien-être, qui se dévouent pour leur famille, qui quittent tout pour assurer leur subsistance, qui sont fiers aussi, qui jouent, qui accompagnent… mais il est bien plus difficile de trouver des poèmes sur les papas… que sur les mamans…

Les textes bibliques ne disent pas grand-chose non plus de Joseph, père nourricier de Jésus ; que pensait-il du départ de son fils pour prêcher la bonne nouvelle ? Était-il présent lors de la crucifixion ? Peut-être, étant plus âgé que Marie, était-il déjà décédé ? Pourtant sans la clairvoyance de Joseph, Jésus n’aurait pu parcourir la campagne…

« Mon père aimé, mon père à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux… » Maurice Carême

Dans les pays catholiques, on célèbre les pères de famille depuis le Moyen Age à la date du 19 mars, jour de la St Joseph, père nourricier de Jésus.

La première fête des pères non religieuse nait au début du 20ième siècle aux USA, une institutrice regrettant qu’aucun jour ne soit dédié aux pères, contrairement à la fête des mères ; elle désirait, en effet, rendre hommage à son père qui avait élevé seul ses six enfants après le décès de son épouse.

Cette fête s’est ensuite commercialisée dans les années 1930, la date et les formes de célébration variant selon les pays.

Joseph est le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans (menuisiers, ébénistes, charpentiers, charrons, bûcherons, barilliers, tanneurs, tondeurs), des voyageurs et exilés, des fossoyeurs et des mourants.

Infos tirées de fr.wikipéda.org

Saint-Joseph, Eglise de Barnich

Une maison nous est offerte

« Le sein du Père », admirable expression de la Bible.

Dieu est père, est-il dit. Le Père, c’est le principe ; c’est aussi la première relation que connaît un enfant avec son « papa » (c’est le sens du mot grec « abba » que l’on trouve dans les écritures).

Et voici que l’évangéliste nous parle du « sein du Père ». Un beau mot biblique que l’on traduit parfois par « entrailles de miséricorde », évoque cette intériorité de l’amour de Dieu.

Homme d’aujourd’hui, nous sommes des hommes qui n’avons plus de maison : nous sommes des orphelins, des exilés. La civilisation technique a supprimé notre lien avec la terre ; les bouleversements du langage ont brouillé le sens des vieilles expressions : le « ciel » est devenu l’objet de notre exploration, la terre une petite planète qui tourne autour d’une petite étoile perdue dans un univers qui n’a plus ni haut, ni bas, ni droite, ni gauche.

Nous sommes perdus ; et voici qu’une « maison » nous est offerte : le Dieu Amour.

Extrait de La Vie (n°157) repris dans Rencontre avec Lui de l’abbé G.Balthazard

Et puis, dans un message adressé au président colombien pour la Journée mondiale de l’environnement, célébrée le vendredi 5 juin, le pape François nous rappelle qu’il nous appartient de sauvegarder notre maison commune :  

« Ce n’est plus le moment de continuer à regarder ailleurs, indifférents aux signes d’une planète qui est pillée et violée par l’avidité du profit et, souvent, au nom du progrès », dénonce-t-il, estimant qu’« il y a en nous la possibilité d’inverser la tendance et de parier sur un monde meilleur et plus sain à laisser aux générations futures ».

« Tout dépend de nous ; si nous le voulons vraiment », explique François, qui attire l’attention sur le cri que nous lance la terre mère », il invite chacun à participer à l’Année spéciale Laudato si’.

Repris par le site La Croix (newsletter du 06-06-2020)

Photos : Sylvianne et Kizoa

17 MAI 2020 – 5ème dimanche après Pâques

Le pape François annonce une semaine « Laudato si’ » du 16 au 24 mai prochain

Pour le cinquième anniversaire de l’encyclique Laudato si’ dédiée à la « sauvegarde de la maison commune », le Vatican encourage une semaine d’initiatives en faveur du climat. À cette occasion, le pape François se rendra dans une région italienne dévastée par la pollution illégale. (Xavier Le Normand, avec Vatican News). Maintenant à voir en fonction du déconfinement progressif en Italie ; toutefois l’appel reste lancé.

« Quel monde voulons-nous laisser à ceux qui viennent après nous, aux enfants qui grandissent aujourd’hui ? » C’est sur cette interrogation que le pape François ouvre une vidéo publiée le 3 mars par le Vatican et dédiée à l’annonce de la célébration d’une semaine Laudato si’, organisée du 16 au 24 mai prochain, à l’occasion du cinquième anniversaire de l’encyclique éponyme et dédiée à l’environnement. (…)

« Je renouvelle mon appel pressant à répondre à la crise écologique », poursuit le pape dans son message vidéo (…). « La clameur de la terre et la clameur des pauvres ne peuvent pas durer plus longtemps. Prenons soin de la création, don de notre Dieu bon et créateur », exhorte encore le pape François… (…)  
(Extraits du site croire.la-croix.com)

Cette semaine veut faire réfléchir, imaginer, mettre en œuvre, dans la mesure du possible, des actions plus ambitieuses que jamais en faveur de la protection de la création. Notre unité pastorale invite ses paroissiens à promouvoir les initiatives organisées dans ce cadre.

Lien vers le message du pape : (cliquez ici)

En adéquation avec le message du pape François, le texte de Yannick D. paru dans Carillons de Lorraine n°6 de mars 2020, prémonitoire ???

Colère terrestre

Hé, ho, ouille, aïe aïe aïe !  Aidez-moi ! Aidez-moi ! Les humains m’assaillent !

Help me, help me, SOS !  Aidez-moi ! Aidez-moi ! Les humains m’agressent !

Qui donc entendra mon chant de détresse ?  Si ça continue comme ça, c’est à coups de hurlements et de sanglots que je vais les réveiller.  Pourtant, je fais ce que je peux pour les déstabiliser : tempêtes par- ci, tremblements par-là, tsunamis ici, canicules là-bas.  Pensez-vous qu’ils réagissent ?  Oh ! Ils ont bien la larme à l’œil lorsque leurs écrans plats leur font voir en boucle l’une ou l’autre victime.  Mais très vite, comme ils savent si bien le faire, ils passent à autre chose.  Les glaciers fondent, la banquise s’effrite, les incendies font rage et les abeilles perdent le nord : qui s’en soucie ?  Ils continuent de plus belle leur consommation effrénée qui flatte leur ego.

Mais moi, je n’en peux plus : je suis au bord du gouffre.  Il me semble que j’agonise … et je me sens si seule !!

Toi, là-haut, Toi qui dis avoir façonné ce bipède à ton image : ce n’est pas terrible comme résultat !! Permets-moi de douter de Tes compétences ! Tes plans avaient pourtant l’air bien étudiés, mais il me semble que la machine s’est emballée et que Tu en as perdu le contrôle. Laisse-moi Te dire que les hommes sont de sacrés égoïstes. Savent-ils seulement qu’ils ne constituent que 0.01% du vivant sur terre ? Mais que fais-tu donc : une sieste prolongée ?? Toi l’artiste, voilà que Ton œuvre T’échappe, qu’elle part à vau-l’eau. Ton fils, ils l’ont crucifié, sans aucune arrière-pensée : une passion de quatorze stations !! Excusez du peu ! Et pour moi, ils en ont prévu combien d’étapes ? N’ai-je pas déjà franchi la limite du supportable ? Le mort est une chose ; la souffrance en est une autre. Tu sais quoi ? Je préfère penser que je ressemble à Job sur son tas de fumier, percluse de douleurs multiples, torturée de toutes parts, mutilée injustement par ceux qui se prennent pour les rois du monde. Ma colère ressemble à celle de Job. Je l’exprime et je la crie avec la sensation de n’être ni entendue ni écoutée. Mais au moins, avec Job, je tiens là un récit où tout est bien qui finit bien. Alors que du côté de Ton fils, Tu avoueras que la résurrection est tout de même un concept nébuleux, surtout me concernant. Pour cela, il faudrait avoir la foi et là, en ce moment, je T’avoue qu’il y a de l’eau dans le gaz. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu me confies à ces êtres soi-disant dotés d’intelligence. Mais s’ils l’étaient vraiment, cela se saurait, cela se verrait et je ne serais pas dans cet état de délabrement. J’ai l’impression d’être devenue une poubelle trouée à la dérive. Je Te le dis comme je le pense : ils sont arrogants à s’imaginer qu’ils peuvent tout maîtriser. S’ils savaient !! Finalement, ce ne sont que de pauvres âmes errantes qui ne savent ni d’où elles viennent, ni où elles vont. L’homme moderne est mort de trouille, alors il consomme encore et encore pour conjurer sa peur et remplir ses manques. Résultat des courses : c’est moi qu’ils assassinent, qu’ils clouent au pilori.

Allô le Ciel, ici la Terre !! Entends-tu ma plainte … mes gémissements … mon râle ?

Yannick D.

3600 scientifiques interpellent la politique agricole européenne

Des scientifiques d’Europe et au-delà demandent aux institutions européennes d’améliorer « drastiquement » la proposition pour la Politique Agricole Commune post-2020, afin qu’elle cesse de nuire à l’environnement. Ils proposent dix actions urgentes pour la protection de la biodiversité, l’atténuation du changement climatique et la sécurité alimentaire. Newsletter (extrait) de Natagora du 20 mars 2020.

Youtube – Psaume de la création : « Mon Dieu, tu es beau, tu es grand… » avec Grégory Turpin

Invitation du pape à tous les chrétiens

Le pape François invite tous les chrétiens à réciter le Notre Père « tous ensemble », mercredi 25 mars 2020 à midi, en « prière unanime » face à la pandémie du Coronavirus.

« En ces journées d’épreuve, a-t-il dit lors de l’angélus qu’il présidait ce 22 mars dans la bibliothèque du palais apostolique, tandis que l’humanité tremble de la menace de la pandémie, je voudrais proposer à tous les chrétiens d’unir leurs voix vers le Ciel. »

« J’invite tous les chefs des Eglises et les leaders de toutes les communautés chrétiennes, avec tous les chrétiens des diverses confessions, à invoquer le Très-Haut, Dieu tout-puissant, en récitant en même temps la prière que Jésus Notre Seigneur nous a enseignée », a-t-il ajouté.

Et le pape de souhaiter : « Au jour où de nombreux chrétiens font mémoire de l’annonce de l’Incarnation du Verbe à la Vierge Marie, que le Seigneur écoute les prières unanimes de tous ses disciples qui se préparent à célébrer la victoire du Christ ressuscité. »