Novembre 2021 – Le virus de l’amour

‘‘Les racines de l’arbre s’enfoncent un peu plus tous les jours, heureusement de nouvelles branches naissent et l’arbre continue à vivre…‘’
Monique J.

Photo Sylvianne

Matteo Farina, le virus de l’amour (1990-2009) était un jeune homme bien de son temps : fiancé, amoureux de la vie, membre d’un groupe de musique et intéressé par l’écologie. Il a été déclaré « vénérable » en mai 2020 par le pape François.

Mattéo est né en 1990 à Brindisi, en Italie. Il avait une grande sœur Erika. Ses parents étaient des gens ordinaires et pieux, qui fréquentaient régulièrement la paroisse dédiée à Marie, étoile de la mer à Brindisi. Mattéo a suivi les cours de catéchisme, participé aux célébrations eucharistiques. Il récitait quotidiennement le chapelet, ce qui pourrait paraître suspect pour un garçon de cet âge ! Pourtant c’était un enfant normal qui aimait le sport et la musique. Il créa même un petit groupe de musiciens avec ses amis. Il resta toujours très attaché à son milieu paroissial, animé par des capucins (dont Padre Pio de Pietrelcina est bien connu). Il aimait lire ‘’la petite Thérèse’’ et admirait saint François d’Assise. Il désirait devenir ingénieur chimiste pour l’environnement. Malheureusement, la maladie le frappa comme la foudre : à treize ans, il développa une tumeur du cerveau. Commença alors un long chemin de croix. Il parcourut son adolescence entre les opérations chirurgicales et les traitements de chimiothérapie. Mais il voulait vivre comme les autres. Il poursuivit sa scolarité, joua de la musique et rencontra une vraie amie, Serena. Cette jeune fille l’accompagna pendant les deux dernières années de sa vie. Matteo écrivit alors un journal personnel et même un recueil de poésie. Il y exprima son plus vif désir : se glisser parmi ses amis aussi silencieusement qu’un virus et les infecter d’une maladie incurable : l’amour.

Journal Dimanche n°22 du 31-05-2020

C’est à Libin, le dimanche 17 octobre, lors de la fondation de l’Unité Pastorale Notre-Dame de la Haute Lesse, que Mgr Warin a choisi d’ouvrir la phase diocésaine d’un synode voulu par le pape François.

Le synode « Pour une église synodale : communion, participation, mission » a été ouvert, par le pape, le week-end du 10 octobre dernier. Ce synode comprend trois étapes : la première est diocésaine. Ensemble et avec l’aide de l’esprit Saint, nous sommes invités à réfléchir à une autre forme d’Eglise.

Ce logo va au fil des publications nous devenir de plus en plus familier. Il a été imaginé pour accompagner tous les documents qui seront publiés dans le cadre de ce synode sur la synodalité. Il est signé Isabelle de Senihes, une jeune Française qui exerce comme graphiste et comme chargée de communication. Un logo très coloré qui en un seul regard nous permet d’en apprendre plus sur cette démarche proposée par l’Eglise.

Faire chemin ensemble : voilà ce que veut dire le mot synode. Sans doute aujourd’hui est-ce la seule façon d’annoncer l’Évangile, d’être présent à tous nos contemporains, de répondre à la mission de l’Église au cœur des défis du monde. Pour le Pape François, ‘le chemin de la synodalité est précisément celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire’. Trois mots-clés précisent ce qu’est cette Église synodale : communion, participation et mission. 

http://www.diocesedenamur.be/

CatégoriesFoi

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