« Jésus dit à la femme : ‘’si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ‘’Donne-moi à boire’’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive »
(Jn 4, 10)
Mon Dieu,
Fais-moi sortir des ténèbres vers la lumière.
Eclaire mon cœur par la science.
Donne-nous la lumière Par laquelle nous serons dirigés vers toi.
Mon Dieu, mets la lumière en mon cœur, Lumière dans mes oreilles, lumière dans mes yeux, Lumière sur ma langue, Lumière à ma droite, lumière à ma gauche, Lumière au-dessus de moi, Lumière en dessous de moi, Lumière devant moi, lumière derrière moi.
Mets dans mon âme la lumière ; Inonde-moi de lumière ; Seigneur, dilate mon cœur et aide-moi à bien agir.
Mon Dieu, je t’en prie, Mets la lumière dans notre vie, La lumière à notre mort ; Que la lumière soit dans nos tombes Et au jour de la résurrection.
Mansur al-Hallaj (858-922), mystique persan (repris par le journal Dimanche du 7-02-2021)
Que la lumière pascale nous tienne dans la joie et l’espérance !
Comment ferai-je connaître le mystère de la résurrection du Seigneur ? Sa croix aussi est un mystère, et sa mort pendant trois jours, et tout ce qui est arrivé à notre Sauveur est mystère. De même qu’il est né du sein inviolé de la Vierge, de même il est ressuscité du tombeau fermé. De même qu’il est né du sein inviolé de la Vierge, de même il est ressuscité du tombeau fermé.
De même que le Fils unique de Dieu est devenu premier-né en naissant d’une mère, de même il est devenu le premier-né d’entre les morts par sa résurrection. De même que sa naissance n’a pas fait perdre à la Vierge mère sa virginité, de même sa résurrection n’a pas brisé les sceaux du sépulcre. Je ne puis donc pas définir par des mots sa naissance ni comprendre sa sortie du sépulcre.
Saint Jean Chrysostome
* * *
Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ.
« L’heure est venue, pour Jésus, de ‘’passer de ce monde à son Père’’. L’heure est venue, pour nous, de lui dire notre fidélité, notre désir de le suivre, de suivre son exemple, quoi qu’il en coûte. (…)
Le Serviteur ne recule pas devant l’ultime épreuve. Le Fils ne se dérobe pas à ce qu’attend de lui le Père. Le Seigneur, le Maître, s’abaisse jusqu’au plus bas. Et nous appelle à faire comme lui. A oser nous abaisser devant les pauvres, les migrants en errance, les exclus du travail, donc de la société, les malades oubliés, les innocents victimes des plus puissants.
Ce soir, tenons-nous la promesse de notre baptême ? Ferons-nous, à notre tour, ce que le Christ a fait pour nous ? »
« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation »(Mc 14,38)
« ‘’ Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez’’. C’est à moi, Seigneur, que tu t’adresses. Toi, mon Seigneur et mon Dieu, Tu oses dire ta tristesse. La solitude de chacun face à la mort, Tu l’éprouves dans ta chair. L’indifférence de tous, La lâcheté des proches, Ajoute encore à ta douleur. Tu me supplies de demeurer auprès de toi… En suis-je capable ? En suis-je digne ? Je ne sais, Seigneur, mais oui, je reste là. Voici la pauvreté de ma prière : Pour moi tu as donné ta vie, Que ma vie chante ton amour ».
Textes de Michèle Clavier dans Chemin de Pâques 2021, éditions du Signe.
« A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres ».
(Jn 13,35)
« Le jeudi, on nous raconte que notre Maître s’est mis à table avec ses apôtres, pour déjà fêter la Pâque, comme on le faisait en ce temps-là. C’était un grand jour de fête pour les Juifs. Ils se souvenaient de leur liberté retrouvée, eux qui avaient été méprisés en Egypte, des décennies durant.
Une fête avec une pratique qui existait déjà avant Lui. Mais Jésus donne un sens nouveau. Il partage le pain, tout en disant : ‘’Ceci est mon corps, que je donne pour vous !’’ Et prenant le vin, il le partage aussi, tout en disant : ‘’Ceci est mon sang, qui sera donné pour vous et pour tous.’’
Avant cela, il s’était mis à genoux devant ses apôtres et il leur avait lavé les pieds. Cela pour leur faire comprendre ‘’qu’il n’y a pas de plus grand bonheur et amour que de donner sa vie pour quelqu’un qu’on aime.’’
Nous ne pouvons rien comprendre à ces mots-là, sans regarder ce qui va se passer après : Jésus arrêté, torturé et cloué sur la croix. Il allait ainsi jusqu’au bout de ce qu’il avait dit et fait sa vie durant : rencontrer les pauvres, les malheureux, les défendre devant les puissants. Il ne les a jamais laissés tomber. »
Extrait de la semaine sainte dans ‘’Rastrind, sés !’’ de Bernard Van Vynckt (doyen de Marche-en-Famenne)
« Quelle est la singularité de cette étoile pour que des mages, férus de connaissance, décident, à sa vision, de prendre route depuis l’Orient ? Quelle est sa signification pour que Hérode et tout Jérusalem en soient bouleversés ? Quel est son puissant message pour que grands prêtres et scribes scrutent où devait naître Jésus ? La joie provoquée par l’astre divin est grande, nous dit l’Evangile de Matthieu. Très grande ! Cette intensité n’est pas anodine. Elle remue les mages de l’intérieur. Elle suscite leur adoration de l’enfant. Elle dit l’universalité de Noël. »
Extrait de la méditation (Ils se réjouirent d’une très grande joie) de Mgr Bernard Podvin, Missel du dimanche 2021
Quelle est l’« étoile » qui guida les Rois Mages vers Jésus ?
‘’ (…) David H. Clark et F. Richard Stephenson présentent dans leur ouvrage « The Historical Supernovae » le catalogue de toutes les novae et supernovae observées avant l’invention du télescope. La plupart de ces observations, qui s’étalent entre – 532 et l’an 1604, sont dues aux astronomes chinois.
Les novae sont des étoiles dont la brillance augmente très rapidement pendant quelques jours avant de reprendre une valeur normale ; les supernovae sont des étoiles massives qui terminent leur vie en une explosion qui peut les rendre aussi brillantes qu’une galaxie pendant quelques semaines, et qui donnent naissance à une étoile à neutrons ou un trou noir. Parmi les 75 évènements répertoriés par Clark et Stephenson, 8 sont antérieurs à l’année 0 : printemps -532, août-septembre -204, juin-juillet -134, octobre-novembre -77, mai-juin -76, mai -48, juin-juillet -47, et enfin, en mars-avril de l’an -5 !
Cette dernière a été visible pendant plus de soixante-dix jours, et sans mouvement apparent dans le ciel. Le printemps, ça colle ! Voilà donc le bon candidat pour l’étoile de Bethléem : l’explosion d’une étoile massive en fin de vie ! S’il a existé, Jésus est donc né au printemps de l’an – 5 avant… lui-même.’’ (…)
Psaume 71 – Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi
Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice. Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des lunes ! Qu’il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !
Les rois de Tarsis et des îles apporterons des présents, les rois de Saba et de Seba feront leur offrande. Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront. Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours. Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie.
Le pape François trace le cap pour 2021 : « Puissiez-vous, tout au long de cette année, continuer à développer une culture de la rencontre et de la fraternité et à marcher ensemble vers cet horizon d’espérance dévoilé par la résurrection du Christ. »
Que les cloches qui ont résonné ce 25 décembre soient porteuses de paix, de solidarité et de joie pour tous.
L’automne arrive ainsi qu’habituellement la reprise de la catéchèse…avec Florence, Liliane, Marie-Claire, Thérèse
La catéchèse n’est pas une activité marginale des communautés chrétiennes. Catéchiser (du grec katechô), c’est faire entendre et résonner l’écho de la Bonne Nouvelle du Seigneur dans le cœur des hommes. Ayant entendu la parole de l’évangile, tout croyant doit la méditer, l’approfondir, en découvrir toutes les harmoniques, se l’approprier pour qu’elle devienne vraiment, dans sa vie, une parole de Vie. (Site internet du diocèse de Namur)
– Dis maman, qu’est-ce que je vais faire cette année au catéchisme ?
– Tu vas continuer à découvrir qui est Jésus et approfondir ta foi pour avancer le mieux possible sur le chemin de ta vie chrétienne.
– Le chemin ?
– Oui, Elodie. Celui qui te mène là où Dieu t’attend. Tu sais, le chrétien est un homme toujours en marche, sa vie n’est qu’un long pèlerinage.
– Un quoi ?
– Tu as bien entendu, un long pèlerinage. C’est-à-dire que, pendant toute sa vie, il marche vers Dieu pour connaître un jour le bonheur éternel auprès de lui.
– Tu crois ?
– Bien sûr, et c’est pour t’aider que la catéchèse existe. C’est là que tu découvres que tu vas librement vers Dieu et surtout que Jésus est au centre de ta vie chrétienne.
– Et comment je dois faire pour aller vers Dieu ?
– Tu es en train de me poser la même question que saint Thomas à Jésus, lorsque Celui-ci promettait aux apôtres une place auprès de Lui dans la Maison du Père.
– Et qu’est-ce qu’Il lui a répondu ?
– Je suis le chemin, la vérité et la vie…Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
– Jésus n’est quand même pas un chemin !
– Si ma chérie. Il disait par là que Lui seul peut vraiment faire connaître son Père et faire avancer vers Lui.
– Et le caté dans tout ça ?
– Le caté, comme tu dis, veut te montrer que l’Evangile appartient à ta vie et t’en montre la direction.
– Ah bon !
– Oui, et quand vous en lisez des passages en groupe, vous faites partie de la foule qui suivait Jésus, le regardait vivre et écoutait Sa Parole. Comme elle, vous devenez peu à peu capables de Le reconnaître, de cheminer avec Lui et même de lui dire : « reste avec nous ».
– Alors nous aussi, on peut vivre comme dans l’Evangile ?
– Bien sûr. Et pour cela ta catéchiste te dira ce que Dieu attend de toi. Elle te montrera aussi que ton chemin intérieur est à l’image de la marche du peuple hébreu dans l’Ancien Testament.
– Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
– Simplement qu’au fur et à mesure qu’Israël connaît mieux son Seigneur, il se met à vivre davantage selon sa parole.
– Comment cela ?
– Prends l’exemple de Moïse. Quand il entend Dieu lui parler sur le Sinaï, il change complètement. Il n’est plus celui qui donne des ordres, mais celui qui en reçoit. Il devient un enfant qui écoute son Père et veut lui obéir.
– Je n’y avais pas pensé.
– Tu as aussi le Roi David. Quand il entend le prophète Nathan lui reprocher d’avoir fait tuer Uri pour épouser sa femme, il demande pardon à Dieu et fait repentance… c’est à ce moment-là qu’il fait son plus grand pas vers le Seigneur.
– Mais nous, ce n’est pas pareil.
– Si c’est pareil, et c’est au catéchisme que tu vas réaliser que, comme le leur, ton chemin vers Dieu passe par l’obéissance et le pardon.
– Ah ça je n’y arriverai pas !
– Toute seule, non. Mais avec l’aide de Dieu, oui… N’oublie jamais que la prière, l’eucharistie et le sacrement de réconciliation font grandir en toi, tout au long de ta vie, la grâce de que tu as reçue à ton baptême.
– Vraiment ?
– C’est aussi grâce à tes catéchistes que tu vas mieux comprendre les célébrations.
– C’est vrai et je les aime déjà mieux qu’avant !
– Tu t’aperçois donc qu’en plus des réponses et des explications qu’elle te donne, la catéchèse te fait entrer dans l’Eglise et l’aimer.
– Je vois…
– Ma chérie, l’Eglise représente Jésus sur cette terre. Elle est pour nous l’axe du monde, le chemin qui nous unit et nous mène vers le Père.
– Alors, tu m’envoies au caté pour me mettre sur la route avec les autres ?
– Tu as bien compris et… bon vent pour cette année !
Texte de Marie Vermeille transmis par Thérèse.
Lisons et méditons le beau texte sur la reprise de l’année scolaire au verso du bulletin paroissial : « Bénis mon année scolaire ».
Dimanche 6 septembre s’est ouvert un temps fort de prière dans lequel nous invoquons la Vierge Marie, Reine de la paix.
En semaine méditation à 18h suivie par la messe à 18h30’ ; dimanche prochain de clôture, méditation à 17h et messe à 17h30 ‘.
L’abbé Paul Hansen a demandé de relayer au maximum ce temps de prière auprès de nos communautés car nous en avons bien besoin… ne fut-ce que pour nous aider à faire face à la pandémie toujours bien présente et à changer nos comportements comme le rappelle encore actuellement le pape François.
Ce dimanche, le chef de chœur, François et l’organiste Jean-Marie nous ont gratifié d’un superbe Ave Maris Stella, qui a ému beaucoup de fidèles…
L’homélie du diacre Emmanuel n’a pas laissé indifférent non plus : inspirée par le philosophe Sylvain Tesson, nous faisant passer de la mère de Rimbaud à la mère de Jésus, chacune avec leur fils atypique…, avait de quoi questionner…
Aussi si vous voulez ragaillardir votre foi, n’hésitez pas à passer un peu de temps à l’église de la Knippchen durant cette semaine.
Voici la prière de cette 366ième octave :
Sainte Vierge Marie, Reine de la paix,
Aidez-nous à accueillir le sermon sur la montagne, ces béatitudes dont on parle tant et qu’on applique si peu parce qu’elles vont à contre-courant, comme si la Semois qui prend sa source dans notre cité remontait vers ses origines au lieu de se balader en Lorraine et en Gaume, avant de rejoindre d’autres fleuves, pour se jeter dans la mer…
Aidez-nous à devenir le peuple de la Parole, le peuple de l’Eucharistie, le peuple du Message.
A quoi sert d’aller toujours plus vite, si on ne sait pas où l’on va ?
A quoi sert de produire toujours davantage, si on ne sait pas partager ?
A quoi sert aux pauvres de s’enrichir, et aux riches de s’appauvrir, si les uns et les autres ne savent pas vivre comme le Christ ?
Sainte Vierge Marie, A un monde dominé par l’argent, vous enseignez votre libéralité… A un monde de clinquant et de mensonges, Vous montrez votre transparence… A un monde qui ricane et sui salit, vous offrez votre pureté…
Apprenez-nous à ne pas être une page achevée d’être imprimée, mais une page chaque jour toute blanche, où l’Esprit de Dieu pourra dessiner les merveilles qu’il fait en nous.
« Faire confiance à Dieu ! J’ai l’impression que beaucoup de mes amies en sont incapables. Pourquoi ?
Il me paraît si simple, si humain, de s’abandonner entre les mains de Dieu. Je veux dire, d’espérer de chercher le bon côté des choses, de croire en l’amour. Les prophètes parlent d’un temps très triste où l’on sera sans cesse dans l’inquiétude du lendemain. J’ai du mal à comprendre ce qu’ils veulent dire. Pour moi, le lendemain est aussi sûr qu’aujourd’hui. Pourtant, je me demande si mon enfant ne naîtra pas cette nuit. Mais je suis très calme, tout à fait en paix avec Dieu et avec tous ceux que je connais. J’ai plein le cœur de tendresse pour cet enfant. Alors tout se passera bien.
Dieu m’a aimée. Dieu m’aime. Il me semble parfois qu’il m’a préférée, mais je n’ose pas trop penser à cela. Il me suffit de savoir que Dieu nous aime tous. L’amour de Joseph pour moi vient de Dieu. Il me l’a dit, un soir. Ce fut pour moi une joie formidable. Je suis sure aussi que mon amour pour lui et pour mon enfant est né de Dieu. Comme cet enfant lui-même… Un fils m’a été donné. Mais qu’en sera-t-il de lui ?
Je voudrais qu’il ne souffre jamais, et quelque chose au fond de moi me dit que c’est impossible. Alors je souffrirai avec lui. Je m’en séparerai pour qu’il grandisse, mais intérieurement je ne m’en séparerai jamais. Je vivrai avec Lui, par Lui, moi qui vais le mettre au monde. Les prophètes ont dit qu’il serait l’homme de la paix. C’est déjà vrai pour Joseph. C’est à cet enfant que je dois d’avoir été épousée par un homme aussi pacifié, aussi pacifiant.
Quelle chance j’ai ! et je la dois à Dieu qui m’a aimée, qui m’aime.
Quand je pense à mon enfant (c’est presque en permanence), j’ai l’impression de penser à Dieu en même temps.
L’attente des hommes est comblée. « Je rêve de quelque chose d’autre », me disait Ruth l’autre jour en pleurant. Mais, à partir de maintenant il n’y a plus rien d’autre à rêver.
L’« autre » est venu. Il s’est glissé en moi, et par moi dans le monde. Et maintenant il y aura quelqu’un au milieu des hommes. Dès demain peut-être ! Je ne dis pas que les hommes n’auront plus rien à attendre. Mais quand ils auront découvert ce qu’ils attendent, ils comprendront que c’était déjà en eux, au plus profond d’eux-mêmes. Une lumière qui brillera dans les regards humains.
Lumière joyeuse qui inonde déjà le visage de Joseph. Quand il me regarde, je sens que l’Amour pénètre en lui.
Comme un jour, l’amour pénètrera en tous. Et tous seront comme moi, invités à mettre au monde l’amour. »
Extrait de La Foi quotidienne de René Berthier (repris par l’abbé G.Balthazard dans ‘Rencontre avec lui’)
Poème de Paul Claudel
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela Que je suis votre fils et que vous êtes là. Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi ! Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes. Ne rien dire, mais seulement chanter Parce qu’on a le cœur trop plein, Comme le merle qui suit son idée En ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée, La femme dans la Grâce enfin restituée, La créature dans son honneur premier Et dans son épanouissement final, Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin De sa splendeur originale. Intacte ineffablement parce que vous êtes La Mère de Jésus-Christ, Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance Et le seul fruit. Parce que vous êtes la femme, L’Eden de l’ancienne tendresse oubliée, Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir Les larmes accumulées,
Parce qu’il est midi, Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui, Parce que vous êtes là pour toujours, Simplement parce que vous êtes Marie, Simplement parce que vous existez, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
(Repris du site Croire.com)
Petit flash historique transmis par Thérèse
Le 15 août est un temps fort chez les chrétiens. Dans notre pays ce jour est férié. Nousfêtons Marie comme Mère de Jésus, notre mère et mère de l’Eglise.
Les orthodoxes, qui ont aussi une grande confiance en Marie, fêtent ce même jour sa « Dormition ».
La plus ancienne prière connue à Marie fut retrouvée sur un papyrus grec datant du 3ième siècle : « Sous ta garde, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu. Ne rejette pas nos prières, mais de tout dangers délivre-nous. Vierge Glorieuse et bénie. »
C’est au Moyen Age que la dévotion à Marie devint vraiment populaire, avec de nouvelles prières. Le Salve Regina (11ième siècle) et l’Angélus (13ième siècle) d’abord sonné le soir, puis le matin et le midi ; ainsi, il rythmait la vie du village ou du quartier.
Le rosaire (15 dizaines de chapelet pendant lesquelles on médite les mystères) doit son nom à une couronne ou petit chapelet de roses que l’on offrait, en mai, à Marie. C’est à Saint Dominique et aux dominicains (16ième siècle), que l’on doit la diffusion de cette prière.
Extrait du semainier chrétien (2000)
Reprenons notre belle prière :
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Chantons et redécouvrons les merveilleuses paroles du chant liturgique : Toi, Notre Dame