Mai 2023 – « Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. »

(Psaume 103)

« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. »

Actes des Apôtres, 1-4.

Origine de la Pentecôte

La fête de la Pentecôte est originellement une fête juive, la fête des moissons, dite de « Chavouot » (appelée en grec Pentekoste, cinquantième jour). Dans la tradition chrétienne, elle commémore la venue sur terre de l’Esprit Saint qui s’est emparé des Apôtres un jour de Chavouot, leurs permettant ainsi de prêcher dans toutes les langues du monde, comme rapporté dans les Actes des Apôtres.

C’est à partir de cet événement que la prédication des Apôtres dans le monde entier va pouvoir commencer. Elle marque donc le début de la diffusion du message du Christ au-delà de la Galilée et des provinces où l’araméen était parlé. La bonne nouvelle est en marche.

Les disciples d’Emmaüs marchent avec Jésus…

« Si tu n’arrives pas à penser, marche;
si tu penses trop, marche;
si tu penses mal, marche encore. »

J. Giono

(…) « J’aime ceux qui marchent car, comme Pascal, ‘’je ne puis approuver que ceux qui cherchent ‘’. La marche est une quête, une mise en action de l’esprit et de l’âme, avant même celle du corps.(…) La marche est une épiphanie de la mémoire. L’épiphanie, c’est l’irruption du sacré. On ne parle pas ici de n’importe quelle mémoire, mais de celle qui nous constitue, fait de nous des êtres humains, porteuse de sacré. Lorsque l’on marche, elle se révèle, nous marchons avec ceux qui nous ont précédés et qui ne sont plus, avec ceux que nous avons aimés et continuons d’aimer. La marche permet le mouvement vers cette mémoire, cette mosaïque à l’infini, qui s’offre à nous comme s’offre le paysage.(…) La marche, au contraire, est une leçon d’humilité, nous sommes contraints à la lenteur ce qui, dans notre monde, est une bénédiction. Cela nous fait sortir du vacarme, du barnum mondialisé, matérialiste et nous permet d’entrer dans ce qu’Henri Bergson appelait la ‘’ durée pure ‘’. (…) Marcher c’est régénérer son âme, son esprit et son corps par la terre, comme le géant Antée, qui, dans la mythologie, reprend des forces à chaque fois qu’il entre en contact avec elle. Se régénérer et se délester.

Nous sommes aujourd’hui comme ensevelis par la matière, l’ultra consommation, les tentations. Nos journées sont gangrenées, spoliées par mille choses accessoires. « Ôtez toute chose que j’y voie », écrivait Paul Valéry dans Monsieur Teste. La marche en est le chemin, une ascèse qui nous permet de revenir à l’essentiel. »

Patrick Tudoret Auteur de romans et de théâtre, enseignant, producteur d’émission et consultant en rhétorique. Son nouveau livre, En Marchant : Petite rhétorique itinérante, est une ode érudite et intime à la marche, occasion de revenir à l’essentiel et de prendre son temps dans une société au rythme effréné.

 Source : www.la-croix.com/Culture/Patrick-Tudoret-Marcher-cest-echapper-dictature-temps-2023-04-13

Lien célébrations ‘’covid ‘’ :

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d394486672k6954258o1l1/Celebrations_covid

Lien célébration ‘’Pâques’’

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d395632534k7283135o1l1/2023-04_Paques

Rappel : invitation à toutes et tous, impliqué(e)s ou non dans votre paroisse, à la réunion du conseil pastoral qui se tiendra à l’église de Weyler, le jeudi 25 mai prochain.

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