(St Jean 12,32)
« Voici les signes de la résurrection du Seigneur Jésus. Les premiers chrétiens ont découvert, au petit matin de Pâques, que le tombeau était vide. Or la polémique juive, entamée de bonne heure contre le message chrétien de la résurrection, ne mentionne jamais que le tombeau de Jésus serait demeuré tel quel. Elle avait pourtant tout intérêt à le faire. Si elle ne l’a pas fait, n’est-ce pas parce que la découverte du tombeau vide ne pouvait être mise en question ?
Le second signe de la résurrection du Seigneur, je le trouve dans l’attitude des disciples.
La Résurrection, une autosuggestion ? Une hallucination collective ? Une telle explication jure avec ce que nous savons de la psychologie des premiers disciples. Les pieds bien sur terre, ces pêcheurs du lac ne s’en laissaient pas facilement conter. Quand les femmes, revenues du tombeau, ont raconté aux Onze et aux autres de qu’elles avaient vu, ils ne les ont pas crues. Leurs propos leur ‘’semblèrent un délire ‘’ (cf. Lc 24,11). Et Thomas dut parcourir une étape supplémentaire avant de chanter son crédo : « si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » (cf.Jn20 ,25).
Et puis, il y a la formidable mutation qui s’est opérée dans la vie de ces hommes. Car enfin le fait est là : au lendemain du vendredi saint, ils se terraient désolés ; au lendemain de Pâques, ils sont partis sur les chemins du monde pour crier fort à qui voulait les entendre et à qui ne voulait pas les entendre : Jésus-Christ, l’homme qui était notre ami, l’ami des pauvres et des pêcheurs ; Jésus-Christ, sur qui on a craché, qu’on a matraqué et torturé en riant ; Jésus-Christ, qu’on a pendu sur une croix et dont on était sûr que la mort n’était pas ratée ; Jésus-Christ, qu’on a enterré avec une grande pierre et des soldats devant ; Jésus-Christ est ressuscité ! Dans notre monde, nous nous heurtons de tous côtés à la mort et aux forces de la mort. Mais depuis le premier matin de Pâques, même le couchant d’une vie est la promesse d’un jour nouveau. Il est ressuscité et nous ressusciterons après lui. (…)
Extrait du mot de Monseigneur Warin dans la newsletter 03-2024 de RCF
Et le linceul de Turin ? Que de tribulations n’a-t-il pas connu et pourtant il est toujours là avec son questionnement…
Depuis Secondo Pia, un nombre considérable de photographies ont été prises. Issue d’un retraitement par ordinateur, celle de l’ingénieur français Thierry Castex est l’une des plus saisissantes.
«(…) Ce n’est pas simplement une pièce officielle, comme serait par exemple un procès-verbal, une grosse de jugement dûment signée et paraphée : c’est un décalque, c’est une image portant avec elle sa propre caution. Plus qu’une image, c’est une présence ! »
Paul Claudel dans sa lettre du 16 août 1935 à Gérard Cordonnier, membre de la Commission du Saint Suaire.
« Cependant, l’image ne nous montre pas un homme vivant, ressuscité, mais figé dans la rigidité cadavérique, avec les yeux fermés. Tout ce que l’on peut affirmer est que le Saint Suaire n’a recouvert le corps que quelques heures : on n’y observe en effet aucune marque de décomposition aux lèvres, au ventre ni sur les taches de sang, comme il arrive pour un cadavre au bout d’une trentaine d’heures.
De surcroît, personne ne peut scientifiquement expliquer comment le mort a pu en sortir sans laisser la moindre trace d’arrachement sur les caillots de sang ou les fibrilles de lin.
‘’Quand, sur une blessure, écrivent F. Giraud, T. Castex et Y.M. Giraud, on met un pansement sans corps gras, ou en quantité insuffisante, il colle à la blessure et, au moment de l’enlever, des morceaux de ‘croutes’ et de caillot, aux contours irréguliers et déchirés, restent toujours collés au pansement. Dans ce cas le Linceul joue le rôle de pansement ; le sang l’a donc traversé et, en trente-six heures, a eu tout le temps de sécher et coller le Linceul aux innombrables plaies. A l’examen du Linceul, aucune des centaines de taches n’a un pourtour irrégulier ni déchiré. Il faut se rendre à l’évidence : le corps s’est désolidarisé du Linceul sans laisser la moindre trace de séparation. Ce cas impossible n’est évidemment pas reproductible, mais par contre, il est extrêmement facile à vérifier, il suffit d’examiner le Linceul… c’est à la portée de tous’’. (…) Qui parmi les croyants ou même les incroyants n’a été fasciné par la contemplation de ce visage d’outre-tombe qui a traversé le temps ? Libéré de la souffrance, noble et serein, d’une grave et sublime majesté, il semble poser la même question que Jésus le Nazarénien posait déjà à ses disciples sur les routes de Galilée et de Judée : ‘’Et toi, qui dis-tu que je suis ?’’
Extrait de Le Saint Suaire de Turin, Témoin de la Passion de Jésus-Christ, par Jean-Christian Petitfils, 2022
Ce médecin légiste a réalisé l’autopsie du Christ à partir du Saint-Suaire (youtube.com):
Suite à la fermeture de la plateforme Kizoa, les vidéos se retrouvent à présent sur la chaîne You Tube : Les Eaux-vives-Arlon, ND du Bel Amour.
Vidéo de la célébration du Jeudi saint à l’église de Toernich :
Vidéo « Dde Pâques en Pâques » :