
« Pourquoi Madeleine Delbrêl, cette assistante sociale française du milieu du XXe siècle, connaît-elle aujourd’hui encore un si grand succès ? Édition en 17 volumes de ses œuvres complètes, procès en béatification ouvert, forum international…
Née en 1904 dans la bourgeoisie de province, dont elle a reçu une éducation religieuse plutôt tiède, qu’elle a rejetée pendant son adolescence, Madeleine Delbrêl a passé un diplôme d’assistante sociale et s’est mise au service des pauvres et des incroyants dans une ville de banlieue parisienne. Qu’avait-elle d’extraordinaire ?
Sa foi d’abord. Marquée par une conversion « violente » à l’âge de 19 ans, elle a développé une spiritualité de l’action dans d’innombrables écrits, lettres, poèmes, prières, méditations, livres… Sa proximité avec les ouvriers et les communistes d’Ivry-sur-Seine, les gens des « périphéries », comme aurait dit le pape François. Et puis la qualité de son écriture. Madeleine Delbrêl trouvait toujours de belles images de la vie ordinaire pour faire comprendre des réalités spirituelles souvent indicibles. Ayant reçu « la joie de croire », elle voulait la partager, montrer Dieu en acte là où on l’ignorait.
Pour elle, la vie missionnaire ne peut dissocier la prière de l’engagement social, la contemplation de l’action. Cet enracinement dans la relation permanente au Christ l’a rendue libre, échappant aux étiquettes et aux idéologies. Voilà pourquoi ses propos sont toujours si actuels : ils débordent les limites des combats de son époque.
C’est un vrai bonheur de lire et de relire Madeleine Delbrêl. Sa joie, son humour, sa créativité dans l’écriture, mais aussi son intelligence, son humanité, sa rigueur intellectuelle…
(…) Sainteté des gens ordinaires, ces gens que Dieu ‘’ ne retire pas du monde ‘’ : « Des gens qui font un travail ordinaire, qui ont un foyer ordinaire ou sont des célibataires ordinaires. Des gens qui ont des maladies ordinaires, des deuils ordinaires. Des gens qui ont une maison ordinaire, des vêtements ordinaires, ce sont les gens de la vie ordinaire (…)
Nous autres gens de la rue, croyons de toutes nos forces, que cette rue, que ce monde où Dieu nous a mis est pour nous le lieu de notre sainteté. »
Madeleine Delbrêl, La Sainteté des gens ordinaires, Œuvres complètes (O. C.), tome 7, Nouvelle Cité, 2009.
Extrait d’un article de Christel Juquois, publié le 28 mai 2025, La Croix.com

13 juillet : la belle célébration du 400ième anniversaire de l’église saint-Donat à Arlon présidé par le chanoine François Barbieux.
15 août : à 11 heures, célébration de l’Assomption au domaine marial de Sterpenich (si la météo est clémente)

3ième dimanche d’août : à 17 heures, méditation suivie par un temps d’adoration et les vêpres au Centre spirituel de Clairefontaine

« Ce n’est pas le règne de la crainte qu’il vient établir, mais celui de l’amour, pour faire de nous non pas des esclaves, mais des enfants. » (St Augustin, Sermon 156)































