AVRIL 2024 – « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes »

(St Jean 12,32)

Zadok Artifex via Pixabay

« Voici les signes de la résurrection du Seigneur Jésus. Les premiers chrétiens ont découvert, au petit matin de Pâques, que le tombeau était vide. Or la polémique juive, entamée de bonne heure contre le message chrétien de la résurrection, ne mentionne jamais que le tombeau de Jésus serait demeuré tel quel. Elle avait pourtant tout intérêt à le faire. Si elle ne l’a pas fait, n’est-ce pas parce que la découverte du tombeau vide ne pouvait être mise en question ?

Le second signe de la résurrection du Seigneur, je le trouve dans l’attitude des disciples.

La Résurrection, une autosuggestion ? Une hallucination collective ? Une telle explication jure avec ce que nous savons de la psychologie des premiers disciples. Les pieds bien sur terre, ces pêcheurs du lac ne s’en laissaient pas facilement conter. Quand les femmes, revenues du tombeau, ont raconté aux Onze et aux autres de qu’elles avaient vu, ils ne les ont pas crues. Leurs propos leur ‘’semblèrent un délire ‘’ (cf. Lc 24,11). Et Thomas dut parcourir une étape supplémentaire avant de chanter son crédo : « si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » (cf.Jn20 ,25).

Et puis, il y a la formidable mutation qui s’est opérée dans la vie de ces hommes. Car enfin le fait est là : au lendemain du vendredi saint, ils se terraient désolés ; au lendemain de Pâques, ils sont partis sur les chemins du monde pour crier fort à qui voulait les entendre et à qui ne voulait pas les entendre : Jésus-Christ, l’homme qui était notre ami, l’ami des pauvres et des pêcheurs ; Jésus-Christ, sur qui on a craché, qu’on a matraqué et torturé en riant ; Jésus-Christ, qu’on a pendu sur une croix et dont on était sûr que la mort n’était pas ratée ; Jésus-Christ, qu’on a enterré avec une grande pierre et des soldats devant ; Jésus-Christ est ressuscité ! Dans notre monde, nous nous heurtons de tous côtés à la mort et aux forces de la mort. Mais depuis le premier matin de Pâques, même le couchant d’une vie est la promesse d’un jour nouveau. Il est ressuscité et nous ressusciterons après lui. (…)

Extrait du mot de Monseigneur Warin dans la newsletter 03-2024 de RCF

Et le linceul de Turin ? Que de tribulations n’a-t-il pas connu et pourtant il est toujours là avec son questionnement…

Depuis Secondo Pia, un nombre considérable de photographies ont été prises. Issue d’un retraitement par ordinateur, celle de l’ingénieur français Thierry Castex est l’une des plus saisissantes.

Photo reprise du livre Le Saint Suaire de Turin de J.C. Petitfils

«(…) Ce n’est pas simplement une pièce officielle, comme serait par exemple un procès-verbal, une grosse de jugement dûment signée et paraphée : c’est un décalque, c’est une image portant avec elle sa propre caution. Plus qu’une image, c’est une présence ! »

Paul Claudel dans sa lettre du 16 août 1935 à Gérard Cordonnier, membre de la Commission du Saint Suaire.

« Cependant, l’image ne nous montre pas un homme vivant, ressuscité, mais figé dans la rigidité cadavérique, avec les yeux fermés. Tout ce que l’on peut affirmer est que le Saint Suaire n’a recouvert le corps que quelques heures : on n’y observe en effet aucune marque de décomposition aux lèvres, au ventre ni sur les taches de sang, comme il arrive pour un cadavre au bout d’une trentaine d’heures.

De surcroît, personne ne peut scientifiquement expliquer comment le mort a pu en sortir sans laisser la moindre trace d’arrachement sur les caillots de sang ou les fibrilles de lin.

‘’Quand, sur une blessure, écrivent F. Giraud, T. Castex et Y.M. Giraud, on met un pansement sans corps gras, ou en quantité insuffisante, il colle à la blessure et, au moment de l’enlever, des morceaux de ‘croutes’ et de caillot, aux contours irréguliers et déchirés, restent toujours collés au pansement. Dans ce cas le Linceul joue le rôle de pansement ; le sang l’a donc traversé et, en trente-six heures, a eu tout le temps de sécher et coller le Linceul aux innombrables plaies. A l’examen du Linceul, aucune des centaines de taches n’a un pourtour irrégulier ni déchiré. Il faut se rendre à l’évidence : le corps s’est désolidarisé du Linceul sans laisser la moindre trace de séparation. Ce cas impossible n’est évidemment pas reproductible, mais par contre, il est extrêmement facile à vérifier, il suffit d’examiner le Linceul… c’est à la portée de tous’’. (…) Qui parmi les croyants ou même les incroyants n’a été fasciné par la contemplation de ce visage d’outre-tombe qui a traversé le temps ? Libéré de la souffrance, noble et serein, d’une grave et sublime majesté, il semble poser la même question que Jésus le Nazarénien posait déjà à ses disciples sur les routes de Galilée et de Judée : ‘’Et toi, qui dis-tu que je suis ?’’

Extrait de Le Saint Suaire de Turin, Témoin de la Passion de Jésus-Christ, par Jean-Christian Petitfils, 2022

Ce médecin légiste a réalisé l’autopsie du Christ à partir du Saint-Suaire (youtube.com):

Suite à la fermeture de la plateforme Kizoa, les vidéos se retrouvent à présent sur la chaîne You Tube : Les Eaux-vives-Arlon, ND du Bel Amour.

Vidéo de la célébration du Jeudi saint à l’église de Toernich :

Vidéo « Dde Pâques en Pâques » :

Le tombeau vide…réalisation de Christelle à l’église de Sterpenich

AOUT 2023 – JMJ : l’odyssée d’« Exultet », récit d’un pèlerinage à la voile de 4 ans

Quatre années de navigation. Parti de Brest début septembre 2018, le bateau a rejoint Panama après cinq mois pour les JMJ. Puis, il a continué son voyage jusqu’à Lisbonne, rallongé d’un an à cause du Covid.

Plus de 20 pays visités. L’équipage d’Exultet a effectué un tour du monde, découvrant de nombreux pays ou territoires, parmi lesquels le Mexique, la Polynésie française, Tahiti, Bali, le Sri Lanka, Djibouti, et l’Égypte.

77 jeunes Français se seront succédé à bord d’Exultet, aux profils variés, et de convictions différentes. (…)

« Évangéliser par la mer »

« La genèse de cette odyssée remonte en réalité à septembre 2018. Une vingtaine de Français – familles, jeunes, célibataires – décident alors de rejoindre Panama à la voile depuis Brest. Au terme de cinq mois de navigation, l’un des skippeurs, Thierry Pichon, un Breton de 57 ans, qui a servi comme officier dans la Marine nationale et veut mettre à profit sa retraite « en évangélisant par la mer », prend la folle décision de continuer son périple… jusqu’aux prochaines JMJ, dont la ville d’accueil vient d’être annoncée par le pape François. Cap sur Lisbonne.

Durant quatre ans, l’équipage va se renouveler en permanence, certains jeunes restant un an à bord, la plupart au minimum – requis par le skippeur – trois mois. Dans tous les cas, Exultet s’est voulu comme « une préparation permanente aux JMJ, dans une démarche continuelle de pèlerinage ». « Comme pour le chemin de Compostelleillustre Thierry Pichon, qui a formé des générations de marins à la navigation côtière et hauturière, les jeunes à bord n’ont pas fait tout le trajet d’une traite mais ont pu choisir leur tronçon. » (…)

Entre dépassement de soi – mal de mer, manque de connexion Internet, incertitudes, vie en communauté, solitude –, conscience écologique, passion de la voile, et besoin de « donner un sens à (leur) vie », les jeunes d’Exultet ont pris au mot l’interpellation du pape François à « sortir de (leur) canapé » ».

(…) Marie-Flamine Lavergne, le 25 juillet 2023, site Croire.com

Quelques images du jubilé des 25 ans de sacerdoce de l’Abbé Basile Amari, au sein de notre Unité pastorale et auprès de sa communauté en Côte d’Ivoire. Merci aux vidéastes amatrices (Arlette, Martine F., Martine L.) ainsi qu’à l’abbé Amari qui m’ont transmis ces images.

Bientôt, vous lirez sur ce site les détails relatifs au projet de solidarité pour Abidjan (une courte vidéo est en préparation pour septembre prochain)

Sylvianne

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d399711364k8154542o1l1/2023-06-17_Jubile_sacerdoce_Abbe_Amari  (+- 4’)

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d399712750k1690808o1l1/2023-01_jubile_sacerdoce_en_Cote_dIvoire  (+- 5’)

JUIN 2022

« Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir. La beauté, comme la vérité, est ce qui apporte la joie au cœur des hommes, elle est ce fruit précieux qui résiste à l’usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l’admiration. »

Ce texte de Paul VI date de 1965, mais est toujours d’actualité…

Beaucoup d’évènements ont marqué le mois de mai dont la canonisation de Charles de Foucauld, Marie Rivier et César de Bus, ainsi que de six autres religieux, le 15 mai 2022. Egalement la béatification de la Lyonnaise Pauline Jaricot où près de 12 000 fidèles laïcs et clercs de l’Église se sont rassemblés le 22 mai à Chassieu.

En partage deux extraits de l’homélie très forte du pape François, lors des canonisations :

« Aimer signifie ceci : servir et donner sa vie. Servir, c’est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier ; se désintoxiquer des poisons de la cupidité et de la concurrence ; combattre le cancer de l’indifférence et le ver de l’autoréférentialité ; partager les charismes et les dons que Dieu nous a donnés. Se demander concrètement : “Qu’est-ce que je fais pour les autres ?” et vivre le quotidien dans un esprit de service, avec amour et sans clameur, sans rien revendiquer, c’est sortir de l’égoïsme pour faire de l’existence un don, regarder les besoins de ceux qui marchent à nos côtés, se dépenser pour ceux qui en ont besoin, peut-être même un peu d’écoute, de temps, un coup de téléphone. La sainteté n’est pas faite de quelques gestes héroïques, mais de beaucoup d’amour quotidien.” »

(…)

« Parfois, en insistant trop sur les efforts pour accomplir de bonnes œuvres, nous avons généré un idéal de sainteté trop fondé sur nous-mêmes, sur l’héroïsme personnel, sur la capacité de renonciation, sur le sacrifice de soi pour gagner une récompense. Nous avons ainsi fait de la sainteté un objectif inaccessible, nous l’avons séparée de la vie quotidienne au lieu de la rechercher et de l’embrasser dans le quotidien, dans la poussière de la rue, dans les efforts de la vie concrète et, comme le disait sainte Thérèse d’Avila à ses sœurs, “parmi les casseroles de la cuisine”. Être disciples de Jésus et marcher sur le chemin de la sainteté, c’est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l’amour de Dieu. N’oublions pas la primauté de Dieu sur le moi, de l’Esprit sur la chair, la primauté de la grâce sur les œuvres. La primauté de l’esprit sur la chair, sur les hommes. L’amour que nous recevons du Seigneur est la force qui transforme notre vie : il dilate notre cœur et nous prédispose à aimer. »

Source : site internet Croire.com 05-2022

Dans notre unité pastorale, pas mal d’évènements se sont déroulés également :

  • Le 29 mai, à Weyler, la messe d’envoi de l’équipe pastorale renouvelée et la clôture du catéchisme célébrée par le vicaire épiscopal Joël Derochette accompagné par le doyen Pascal Roger et l’abbé Basile Amari.
La nouvelle équipe pastorale composée de l’abbé Basile Amari, Mme Thérèse Maquet et Mme Marie-Claire Defrenne

Prière lue par l’assemblée afin de soutenir notre équipe pastorale :

« Aujourd’hui, par cette célébration, nous renouvelons ce qui se passait dans l’Eglise primitive. Animée par l’Esprit, elle envoyait avec joie quelques-uns de ses membres pour encourager leurs frères dans la foi et pour témoigner du Christ. Elle confiait des responsabilités à quelques-uns de ses membres pour que tous vivent davantage selon l’Evangile. Nous te prions, Seigneur, pour l’Equipe pastorale que tu envoies aujourd’hui. Donne aux membres de l’Equipe d’exercer ensemble leur responsabilité au service de la communion et de la mission de notre Unité pastorale. Qu’ensemble, au sein de notre diocèse, nous devenions tous des ferments de vie évangélique, sel de la terre et lumière du monde. Amen. »

Lien pour une courte vidéo (+-2’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d384863461k7361965o2l1/2022-05-29_Messe_denvoi_equipe_pastorale

  • Le 5 juin, les confirmations de 15 jeunes, célébrées par l’abbé Arnaud Ngouédi accompagné des abbés Basile Amari et Jean-Marie Piron.

Lien pour une courte vidéo (+-5’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d385128085k6768499o1l1/2022-06-05_Pentecote_et_confirmations

Veillée pascale – enregistrement vidéo

Célébration de la veillée pascale enregistrée samedi 3 avril à 19h30 à Weyler. Cliquez sur la photo pour accéder à l’enregistrement.

Photos: Jean-Louis Musty

La vidéo restera disponible en ligne pendant deux à trois semaines.

A l’occasion de la célébration, un rassemblement s’est tenu dans le cadre de l’action « Donnons tout son sens à la vie » organisée par le diocèse.

Pour plus d’informations, voir site du diocèse et site de la paroisse Saint-Martin d’Arlon.