Septembre 2023 – « Buvons aux sources d’eau vive ». (J.M.Piron)

Lourdes, photo Stéphanie

Beaucoup de fêtes, festivals, marches, théâtres…durant le mois d’août et aussi le lancement de notre récolte de dons pour l’opération ‘’Arbre de Noël’’ sans compter les jubilés sacerdotaux des abbés Jean-Marie Piron et Jean-Pierre Kieffer : 60 ans et 50 ans de fidélité, c’est remarquable ; celui de l’abbé Piron a été particulièrement fêté le dimanche 27 août dernier.

De l’abbé Jean-Marie, beaucoup retiennent sa gentillesse et sa simplicité, toujours dans la bonne humeur.

Outre le beau bâton de pèlerin offert plus spécifiquement par les paroisses de Toernich et Udange  (l’abbé Jean-Marie y ayant officié entre 1981 et 1987), une chasuble chatoyante lui a également été remise par l’Unité pastorale des Eaux-Vives. Il l’a joyeusement étrennée lors de la messe du 3 septembre dernier à Sterpenich !

Ci-dessous, une petite vidéo/montage de la cérémonie, rend hommage à ce dernier.

Photo Arlette
Photo Jean-Louis

« Je voudrais être, Seigneur, moi, pour ma très humble part, l’apôtre et (si j’ose dire) l’évangéliste de votre Christ dans l’Univers. – Je voudrais, par mes méditations, par ma parole, par la pratique de toute ma vie, découvrir et prêcher les relations de continuité qui font, du Cosmos où nous nous agitons, un milieu divinisé par l’Incarnation, divinisant par la Communion, divinisable par notre coopération. Porter le Christ, en vertu d’attaches proprement organiques, au cœur des Réalités réputées les plus dangereuses, les plus naturalistes, les plus païennes, voilà mon évangile et ma mission.(…) A ceux que le Réel séduit par ses trésors et subjugue de son imminence, je veux donc montrer la Vie du Seigneur Jésus circuler en toutes choses,– Âme véritable du monde. »

Extrait de ‘’Le Prêtre’’ de P. Teilhard de Chardin

Lien pour l’action de grâce rendue à l’abbé Jean-Marie Piron, le dimanche 27 août dernier, la messe étant animée par la chorale Boguifra de Bonnert/Frassem et l’homélie assurée par l’abbé Jean-Pierre Kieffer, compagnon de longue date de l’abbé Jean-Marie.

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d400800571k7708310o1l1/202-08-27_60_ans_sacerdoce (7’)

Lien pour la messe sous chapiteau lors de la fête à Weyler le 20-08-2023:

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d400470406k4881984o1l1/2023-08-20_Messe_fete_Weyler (2’)

Lien pour la fête de l’Assomption à Sterpenich, animation musicale assurée par François, Stéphanie et la chorale des 2 paroisses:

https://www.kizoa.com/Video-Editor/d400397215k3766130o2l1/2023-08_Assomption_(+-4’)

N’oublions pas l’Octave à Notre Dame d’Arlon du 3 au 10 septembre à l’église Saint-Donat d’Arlon ainsi que le ‘’Temps de la Création, durant tout le mois de septembre jusqu’à la fête de Saint François d’Assise (4 octobre prochain).

Père Créateur,
De ta communion d’amour, la vie a jailli comme un fleuve puissant et le cosmos est né tout entier.
Sur cette Terre à l’amour débordant, le verbe s’est fait chair et est apparu avec
l’eau vive, proclamant la paix et la justice pour toute la création.
Tu as appelé les êtres humains à cultiver et à protéger ton jardin. Tu as établi une relation réciproque entre nous et chaque créature, mais nous n’avons pas écouté la clameur de la terre et des plus vulnérables. Nous avons rompu cette communion naturelle d’amour et nous avons péché contre toi en ne préservant pas les conditions qui permettent la vie.
Nous pleurons la disparition de tant d’espèces et de leur habitat, nous pleurons la perte de traditions culturelles humaines, ainsi que les vies et les moyens de subsistance qui ont été déplacés ou qui ont disparu, et nous souffrons de constater l’existence d’une économie de la mort, de la guerre et de la violence que nous nous sommes infligée et que nous avons infligée à la Terre.
Ouvre nos oreilles à ta parole créatrice, réconciliatrice et nourricière qui nous appelle à travers le livre des Écritures et le livre de la création.
Bénis-nous à nouveau de ton eau vive afin que l’Esprit créateur permette à la justice et à la paix de se répandre dans nos cœurs et d’abonder dans toute la création.
Ouvre nos cœurs afin de recevoir l’eau vive de la justice et de la paix de Dieu, et de la partager avec nos frères et sœurs qui souffrent, avec toutes les créatures qui nous entourent et avec toute la création.
Bénis-nous afin de marcher ensemble, aux côtés de toutes les personnes de bonne volonté, pour que les nombreux ruisseaux d’eau vive de la justice et de la paix de Dieu deviennent un puissant fleuve qui s’écoule à travers toute la Terre.
Au nom de celui qui est venu annoncer la bonne nouvelle à toute la création, Jésus-Christ.
Amen.

Photo Anne G.

60 ans de sacerdoce de l’abbé Piron

Photo Sylvianne Vieuxtemps

Entouré des ses confrères et de nombreux paroissiens, l’abbé Jean-Marie Piron a fêté le jubilé des 60 ans de sacerdoce lors d’une messe d’action de grâce à l’église de Saint-Martin d’Arlon.

Photo Arlette Liégeois

Ancien curé de, entre autres, Toernich-Udange de 1981 à 1987, l’abbé Piron est toujours irremplaçable dans nos paroisses. Nous nous réjouissons de son jubilé et nous le remercions pour sa présence bienveillante au milieu de nous.

Photo Sylvianne Vieuxtemps

Lien vers l’article dans L’Avenir (réservé aux abonnés): https://www.lavenir.net/regions/luxembourg/2023/08/28/arlon-a-fete-les-60-ans-de-sacerdoce-de-labbe-jean-marie-piron-SBY64SYGHJGD3L5HZQAGYT36F4/

JUIN 2022

« Ce monde dans lequel nous vivons a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir. La beauté, comme la vérité, est ce qui apporte la joie au cœur des hommes, elle est ce fruit précieux qui résiste à l’usure du temps, qui unit les générations et les fait communiquer dans l’admiration. »

Ce texte de Paul VI date de 1965, mais est toujours d’actualité…

Beaucoup d’évènements ont marqué le mois de mai dont la canonisation de Charles de Foucauld, Marie Rivier et César de Bus, ainsi que de six autres religieux, le 15 mai 2022. Egalement la béatification de la Lyonnaise Pauline Jaricot où près de 12 000 fidèles laïcs et clercs de l’Église se sont rassemblés le 22 mai à Chassieu.

En partage deux extraits de l’homélie très forte du pape François, lors des canonisations :

« Aimer signifie ceci : servir et donner sa vie. Servir, c’est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier ; se désintoxiquer des poisons de la cupidité et de la concurrence ; combattre le cancer de l’indifférence et le ver de l’autoréférentialité ; partager les charismes et les dons que Dieu nous a donnés. Se demander concrètement : “Qu’est-ce que je fais pour les autres ?” et vivre le quotidien dans un esprit de service, avec amour et sans clameur, sans rien revendiquer, c’est sortir de l’égoïsme pour faire de l’existence un don, regarder les besoins de ceux qui marchent à nos côtés, se dépenser pour ceux qui en ont besoin, peut-être même un peu d’écoute, de temps, un coup de téléphone. La sainteté n’est pas faite de quelques gestes héroïques, mais de beaucoup d’amour quotidien.” »

(…)

« Parfois, en insistant trop sur les efforts pour accomplir de bonnes œuvres, nous avons généré un idéal de sainteté trop fondé sur nous-mêmes, sur l’héroïsme personnel, sur la capacité de renonciation, sur le sacrifice de soi pour gagner une récompense. Nous avons ainsi fait de la sainteté un objectif inaccessible, nous l’avons séparée de la vie quotidienne au lieu de la rechercher et de l’embrasser dans le quotidien, dans la poussière de la rue, dans les efforts de la vie concrète et, comme le disait sainte Thérèse d’Avila à ses sœurs, “parmi les casseroles de la cuisine”. Être disciples de Jésus et marcher sur le chemin de la sainteté, c’est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l’amour de Dieu. N’oublions pas la primauté de Dieu sur le moi, de l’Esprit sur la chair, la primauté de la grâce sur les œuvres. La primauté de l’esprit sur la chair, sur les hommes. L’amour que nous recevons du Seigneur est la force qui transforme notre vie : il dilate notre cœur et nous prédispose à aimer. »

Source : site internet Croire.com 05-2022

Dans notre unité pastorale, pas mal d’évènements se sont déroulés également :

  • Le 29 mai, à Weyler, la messe d’envoi de l’équipe pastorale renouvelée et la clôture du catéchisme célébrée par le vicaire épiscopal Joël Derochette accompagné par le doyen Pascal Roger et l’abbé Basile Amari.
La nouvelle équipe pastorale composée de l’abbé Basile Amari, Mme Thérèse Maquet et Mme Marie-Claire Defrenne

Prière lue par l’assemblée afin de soutenir notre équipe pastorale :

« Aujourd’hui, par cette célébration, nous renouvelons ce qui se passait dans l’Eglise primitive. Animée par l’Esprit, elle envoyait avec joie quelques-uns de ses membres pour encourager leurs frères dans la foi et pour témoigner du Christ. Elle confiait des responsabilités à quelques-uns de ses membres pour que tous vivent davantage selon l’Evangile. Nous te prions, Seigneur, pour l’Equipe pastorale que tu envoies aujourd’hui. Donne aux membres de l’Equipe d’exercer ensemble leur responsabilité au service de la communion et de la mission de notre Unité pastorale. Qu’ensemble, au sein de notre diocèse, nous devenions tous des ferments de vie évangélique, sel de la terre et lumière du monde. Amen. »

Lien pour une courte vidéo (+-2’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d384863461k7361965o2l1/2022-05-29_Messe_denvoi_equipe_pastorale

  • Le 5 juin, les confirmations de 15 jeunes, célébrées par l’abbé Arnaud Ngouédi accompagné des abbés Basile Amari et Jean-Marie Piron.

Lien pour une courte vidéo (+-5’) : https://www.kizoa.com/Video-Editor/d385128085k6768499o1l1/2022-06-05_Pentecote_et_confirmations

Messe du dimanche 21 février 2021 – enregistrement vidéo

Messe enregistrée à Udange. Cliquez sur la photo pour accéder à l’enregistrement.

Attention: en raison de réglages erronés, l’enregistrement est malheureusement incomplet. Manquent notamment le psaume, la deuxième lecture, la fin de l’homélie. L’auteur présente ses excuses à l’abbé Piron, à la chorale et à tous ceux qui voudront visionner la vidéo.

Vitrail, église d’Udange, photo GM

La vidéo restera disponible en ligne pendant deux à trois semaines.

25 décembre 2020 – NOEL, gloria in excelsis Deo

Eglise d’Udange – Photo : Sylvianne

Psaume 95 – Aujourd’hui, un Sauveur nous est né : c’est le Christ, le Seigneur.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

Il jugera le monde avec justice,
et les peuples selon sa vérité !

L’invisible est dit par la description haute en couleurs des anges. Dans l’insignifiance de cet événement marginal difficile se manifeste toute la puissance de l’amour de Dieu. Une fraternité nouvelle est rendue possible. Telle est la foi chrétienne et tel est le sens profond de Noël célébré chaque année depuis l’an 325. (…)

Pour ce Noël 2020 pas normal, la célébration la plus authentique sera alors le partage, dans la simplicité et le souci de nos proches et de nos voisins. Finalement, l’occasion est donnée à nos sociétés occidentales de redécouvrir un sens de Noël autre que ce dont on l’a surchargé de consommations matérialistes de toutes sortes. Ce « pas normal » sera alors comme un retour à l’authentique normalité de Noël. Un petit pas, « pas normal », tout près de chez soi, pour de la joie et une grande bouffée d’air frais et d’espérance.

Arnaud Join-Lambert, professeur de théologie à l’Université catholique de Louvain, Site La Croix.com

Chapelle N-D du Bel Amour à Clairefontaine – Photo : Sylvianne

Bonjour à vous !  Nous savons ce qu’est le confinement. Avez-vous déjà pensé, qu’un Autre est plus ou moins confiné en nous et que nous pouvons le « déconfiner » sans danger, l’Hôte intérieur caché, souvent emprisonné au fond de nous-mêmes. On le pense lointain, au-dessus, en dehors dans un ciel hypothétique et mythique avec les divinités de l’Olympe situé dans un arrière monde d’illusions, d’idées purement imaginaires Ce fameux ciel dont on entend dire que personne n’en est revenu. Ciel païen que Jésus est venu démanteler pour nous annoncer son Père comme un Dieu avec nous, en l’Homme. Une vraie révolution que nous n’avons pas encore beaucoup comprise : Dieu en nous, que nous pouvons délivrer en déverrouillant la prison dans laquelle il est enfermé. Nous nous agitons au dehors alors qu’il est au-dedans. Délivrons-le en le visitant dans la prière. Formule usée, vieillie peut-être pour nous. Quelqu’un nous a dit avant de mourir : ‘Si quelqu’un m’aime il gardera ma parole, mon Père l’aimera, nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure’. Dieu en nous et non plus à dix milliards d’années – lumière. N’attendons pas la mort pour aller au ciel car nous risquerions d’être déçus.  C’est aujourd’hui qu’il est déjà là au fond du cœur, trésor caché, enfoui à partager tous ensemble.

Abbé Jean-Marie Piron

Photo : Sylvianne

« Jésus est-il Dieu ? je le crois profondément, même si, certains jours, je ne saurais pas dire où je le place exactement. Il est Dieu, mais il est aussi une personne humaine qui a ri, qui s’est mise en colère, qui a mangé, qui a pleuré. Il est Dieu incarné, un Dieu physique que j’appelle plus volontiers quand j’ai vraiment besoin qu’on s’occupe de moi. Dans les Evangiles, il est Dieu qui parle. Qui délivre Son message le plus haut, le plus sublime. Une parole où il n’y a pas une faute, où il n’y a pas un mensonge, où il n’y a pas une imposture, où il n’y a pas un mot pour rien. Une parole où tout est grand, tout est juste, tout est beau, tout est amour, tout est solide. Une parole qui ne peut heurter quiconque. Son message me parle, et ce n’est pas le message d’un saltimbanque ou d’un révolutionnaire que j’y vois – comme on se plaît aujourd’hui à le décrire. Ce n’est pas non plus, le message d’un simple philosophe. Jésus n’est pas le Bouddha, il est plus que le Bouddha – en sachant que dans le langage céleste, ce dernier n’est pas lanterne rouge : être Bouddha, c’est déjà beaucoup ! mais le Bouddha est un être humain, un être que l’on ne prie pas. Jésus, lui, je le prie. »

Michel Delpech ‘‘J’ai osé Dieu…’’
Chap. 4 Chercheur de vérité, Presses de la Renaissance (2013)


« Soyez toujours dans la joie ; priez en tout temps ; remerciez Dieu en toute circonstance. »

(Th. 1, 16-18)

Heureuse et sainte fête de Noël!

« Adeste fideles » en polonais (« Przybądźcie dziś wierni »)
Enregistré à Noël 2019 dans l’église de Corpus Christi à Bytom-Miechowice, en espérant revoir lors de l’année à venir une église aussi comble !

20 décembre 2020 – 4ème dimanche de l’Avent

Photo Kizoa

« Personne ne se sauvera tout seul. Personne ne se sauvera sans vouloir que les autres soient sauvés avec lui. Seule la solidarité dans l’épreuve peut nous préserver du désastre et du désespoir. Cette solidarité, Dieu est le premier à la nouer avec l’humanité. Dans l’épreuve, il ne nous abandonne pas. Il reste présent à nos côtés. « La bonne nouvelle est qu’une Arche nous attend pour nous conduire vers un nouvel avenir », écrit le pape. Cette Arche, c’est le Christ lui-même, celui qui nous attend plus que nous ne saurons jamais l’attendre. »

Extrait de l’édito de Dominique Greiner, rédacteur en chef de Croire-La Croix du 4-12-20

Psaume 88 – Ton amour, Seigneur, sans fin je le chante !

L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ;
Ta fidélité est plus stable que les cieux.

« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
j’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

« Il me dira :’’Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !’’
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »

Persévérons dans la prière…

(…) Je vais essayer de vous dire ce que je m’efforce de réaliser quand je prie, toujours comme un débutant.

La première démarche est de vouloir prier pour rejoindre ‘Celui qui est toujours là’. Il faut donc que je m’arrête pour l’accueillir, lui consacrer le temps que je veux lui donner. C’est ce qui est le plus important pour entrer dans la prière. Je rejoins « le coin prière », le lieu où je veux prier. Ceci est, encore une fois, la fondation de mon temps de prière.

Ensuite je demande l’aide de l’Esprit- Saint pour qu’il m’aide à être ouvert à ce qu’il veut donner. Qu’il m’unisse à la prière de Jésus à son Père. Evidemment tout cela se passe dans l’obscurité de la foi. Rien de sensationnel n’est perçu par un sentiment. Il faut consentir à l’austérité, voire la sécheresse. Il faut préférer Dieu aux ‘cadeaux’ ressentis.

Alors lisons le texte de la prière séculaire d’Israël, de Jésus et de l’Eglise. Je me « glisse » dedans, en communion avec tout le peuple de Dieu priant de par le monde, en communion aussi avec l’Eglise invisible du silence dans la mort, déjà cachée en Dieu. La prière n’est pas une action isolée et solitaire mais communion dans la foi avec l’Univers divin d’un peuple immense de ceux qui ont cherché le Seigneur.

Alors je peux entrer dans le psaume en le lisant non pas du bout des yeux, mais en prononçant les paroles, en lisant à haute voix comme dans les temps anciens ; cela aide à mémoriser. Le psaume est long et complexe mais « ça paye » comme dirait F. Raynaud.

D’abord la louange, essentielle pour décrasser l’âme et ne pas rester dans la tristesse et la morosité, brouillard mortel qui nous empoisonne. Les psaumes sont remplis de louanges même si la vie est dure, inquiétante et douloureuse. La louange nous introduit dans l’espérance eschatologique. Excusez ce mot mais il est une clé indispensable pour ouvrir le sens des psaumes qui se projettent le temps où Dieu réalisera pleinement ce qu’il a déjà commencé dans la résurrection de Jésus d’entre les morts.

Prions comme St François, avec toute la création, toutes nos sœurs les créatures en laissant tomber les écailles de nos yeux qui nous empêchent de les voir. L’infiniment grand, l’infiniment petit et la complexité des vivants, de la mésange qui vient picorer la boule que je lui ai donnée. La couleur du ciel qui prépare le surgissement du soleil. Et tout… Et tout ! Le temps passe vite quand on loue le Seigneur. Une journée sans louange n’est pas possible. C’est déjà la vie éternelle qui commence… A vous de continuer quelles que soient vos humeurs !

Abbé Jean-Marie Piron

Ce dimanche est celui de la confiance, comme en témoignent Marie et Joseph

« Dans notre monde parfois sombre, le « Oui » de Marie apporte lumière et confiance.

Avec elle, nous sommes invités à formuler ce « oui » qui donne la vie. « Seigneur que tout advienne selon ta parole » (Luc1,38) »

Extrait du texte transmis par Thérèse de l’équipe pastorale.

« Depuis longtemps, Dieu connaît les cœurs de pierre. Il veut en faire des cœurs de chair. Mais en Marie comblée de grâce, la conversion est déjà faite. La parole vient rejoindre un cœur disponible à l’amour, un cœur déjà donné à son Dieu. Ce cœur ouvert devient terreau fertile pour enfanter le Verbe, et il suffit d’un ‘’oui’’ pour qu’agisse l’Esprit.

En ces dernières heures de l’Avent, examinons nos cœurs, nos vies : quelle est ma réponse à l’Alliance ? Quelle est la place que je réserve à Dieu dans ma vie quotidienne ? » 

Extrait de la méditation (A cœur ouvert) de Michèle Clavier, dans missel du dimanche 2021 (éd. Bayard). Photo Sylvianne

Fidélité, foi, confiance… Tous ces mots ont la même racine. À l’époque, on avait l’habitude de résumer les 613 commandements en un seul, qui condense tout. Il se trouve chez le prophète Habaquc (2,4) : « Le juste vivra par sa fidélité ». Saint Paul reprendra ce verset en disant : « Celui qui est juste par la foi, vivra » (Rm 1,17).

Et la confiance de Joseph : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie » (Mt 1,20).

Le verbe grec signifie « accueillir »« recevoir ». Ce verbe fait appel à la confiance, à la foi en quelque chose de nouveau qui va être révélé. Joseph se rend disponible sans savoir en quoi son rôle va consister. Il attend quelque chose qu’il ne connaît pas encore.

Première surprise : le Messie ne vient pas comme un super Adam, descendant du ciel de façon surnaturelle ! Cela se passe, de façon inattendue, par la naissance d’un enfant, d’une femme – de sa femme ! Cette alliance entre le divin et l’humain est inédite. Voici que de la terre jaillit quelque chose de céleste ! Cela questionne la foi de Joseph mais n’entame en rien sa confiance. » (…)

Fidélité, foi, confiance… Tous ces mots ont la même racine. À l’époque, on avait l’habitude de résumer les 613 commandements en un seul, qui condense tout. Il se trouve chez le prophète Habaquc (2,4) : « Le juste vivra par sa fidélité ». Saint Paul reprendra ce verset en disant : « Celui qui est juste par la foi, vivra » (Rm 1,17).

Extrait de l’article de P. Henry de Villefranche, prêtre du diocèse de Paris et professeur d’exégèse à la faculté Notre-Dame, Site Croire.com
Photo: église de Barnich, Sylvianne