Léon XIV, le 267e Pape élu ce 8 mai

Nous avons sans doute été nombreux à suivre en direct la proclamation de l’élection du nouveau Souverain Pontife, Léon XIV. Voici un résumé de ces moments par le service médias du Vatican:

Emission spéciale complète en français:

Pour la biographie du nouveau Pape ainsi que d’autres informations et actualités, consultez le site Vatican News ou les médias généralistes.

Prions pour le succès de sa mission!


Quelques autres commentaires:

« Un lien spécial avec la Belgique » (Cathobel.be)

« Habemus papam » : le cardinal Robert Francis Prevost est le nouveau pape Léon XIV » (rcf.fr)

MAI 2025 – « La résurrection du Christ est la vraie espérance du monde. » (Pape François)

Icône Vierge de tendresse

Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer. Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier. Je n’ai rien à offrir et rien à demander. Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela que je suis votre fils et que vous êtes là.

Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.

Midi ! Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes. Ne rien dire, regarder votre visage, laisser le cœur chanter dans son propre langage. Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein, parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée, parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui, parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Prière de Paul Claudel en Notre-Dame de Paris

Lien pour la vidéo de la belle célébration des Rameaux animée par Jonathan et Naomi avec le concours de la chorale et la participation enthousiaste des enfants.

Belle célébration également le samedi saint en l’église de Sterpenich.

« Penser beaucoup à la façon dont la Vierge a vécu ce samedi saint : dans l’attente. C’est l’amour qui ne doute pas, mais qui espère dans la parole du Seigneur, afin qu’elle se manifeste et resplendisse le jour de Pâques »

Pape François (extrait de l’audience du 23-06-2016)

Avril 2025 – « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi »

(St Jean, 14-6)

13smok de Pixabay

« L’arrivée en gare de Paris-Nord

Lorsqu’on arrive à la gare de Paris-Nord, on ressent à chaque fois une curieuse impression.
On se trouve sous une immense coupole en forme de verrière, comme si l’on était sous un globe. Et surtout, on a l’impression qu’on ne pourrait pas aller plus loin. C’est un véritable terminus. Le train s’arrête face à un muret, plus de rails, plus d’avenir : c’est le buttoir.

Peut-être les choses se passent-elles ainsi au moment où l’on meurt : une immense verrière qui vous englobe ; un mur au-delà duquel il est impossible de poursuivre ; l’impression que la route est finie, que le passé est derrière soi et que l’on n’ira pas plus loin. L’idée est si bien résumée en deux mots terribles, par l’écrivain Gilbert Cesbron : « Avoir été ».C’est fini.

Mais à peine êtes-vous descendu du train qu’une efflorescence de vie vous parvient : les boutiques, les allées et venues, les escaliers qui conduisent au métro, les guichets de téléphone, le bourdonnement de mille voix humaines…

Et surtout la présence de Paris, qui est là, à deux pas.

Alors on oublie le muret qui semblait dire au train – et aux voyageurs – que tout était définitivement arrêté.

On se prend déjà à rêver de cette Ville Lumière. En esprit, on entrevoit les tours de Notre-Dame. On devine la Sainte-Chapelle et le Louvre. On entre déjà, par le cœur, dans tel musée, telle salle de théâtre ou de concert : Beaubourg, Bercy, que sais-je encore ! Bref, on pressent une vie nouvelle, toute faite de dépaysement et de découvertes.

Peut-être en est-il ainsi au moment de quitter ce monde. On croit que l’on s’en va et que tout est fini et, dans un même instant, on devine et l’on pressent une autre vie, toute neuve, inconnue et très belle.

Peut-être le grand passage est-il taillé sur ce modèle de l’entrée en gare de Paris-Nord : le butoir incontournable qui ouvre à un monde autre. Et qui ouvre surtout à une rencontre : voir le Seigneur, Celui qu’à longueur de vie on a fréquenté dans la prière ; être conduit par Notre-Dame, celle à qui l’on a demandé tant de fois : ‘’ priez pour nous…à l’heure de notre mort’’ ! »

Abbé Henri Ganty qui écrivait de remarquables textes et était également musicien ; newsletter RCF 03-2025

Le 13 avril à 11h, ne ratez pas la messe des Rameaux à Sterpenich, elle sera animée par Jonathan PATON, Jonathan Paton – Notre Dieu (clip officiel) et nos chorales.

Le 26 avril à 15h, marche spirituelle initiée par les Prêtres du Sacré-Cœur de Clairefontaine (RDV sur le parking des pères)

Le 14 mars dernier, le Centre spirituel de Clairefontaine proposait une soirée dehonienne dans le cadre de l’année jubilaire du Père Dehon (1925-2025).

Le programme reprenait la présentation de la vie et de l’œuvre du Père Léon Dehon, des témoignages de religieux dehoniens, un temps d’échanges et de prière, suivi par le verre de l’amitié.

Le père Dehon a eu un impact important au niveau de la doctrine sociale de l’église et a influencé le pape Léon XIII dans la rédaction de son encyclique ‘Rérum novarum’ laquelle condamne la misère et la pauvreté qui pèsent sur la majeure partie de la classe ouvrière. Il a œuvré de différentes manières à améliorer les conditions de vie des classes sociales défavorisées à Saint-Quentin (patronage Saint-Joseph, collège Saint-Jean…)

D’autre part, il a contribué par ses écrits à la spiritualité du Sacré-Cœur et fondé la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus [S.C.J.] dans l’esprit de l’Évangile et d’amour hérité de sainte Marguerite-Marie Alacoque.

La congrégation a rapidement essaimé en Europe et dans les pays de mission.

Le père Jean-Jacques, supérieur de la congrégation de Clairefontaine, introduit la présentation
Le père Nico retrace la vie du père Dehon à travers les nombreux panneaux didactiques et les multiples photos d’époque.
Tableau montrant le centre spirituel à son début ; le père Dehon ayant contribué financièrement à l’achat du site.
Le père Géry témoigne de sa mission au Congo
Beau moment de prière en communion avec le vénérable père Dehon
Photo Thérèse

MARS 2025 – « Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur »

(Psaume 1)

5 mars, mercredi des cendres et entame du carême, lequel est un chemin de conversion intérieure avant d’être un temps de privation. L’affiche d’Entraide et Fraternité est assez ‘’parlante’’ !

Dans cette Illustration, tous les messages phares de la campagne sont repris ; ainsi l’espérance sur le visage des gens mais aussi dans la fleur qui pousse au creux des mains, la résilience vécue à travers l’agroécologie urbaine et toute la force des couleurs et des formes qui évoquent la beauté de l’unité, de la diversité et la solidarité humaine.

(D’après la revue d’Entraide et Fraternité, carême 2025)

Pour enrichir ce temps, n’hésitons pas à écouter ou réécouter les chrétiens engagés qui ont témoigné lors de la neuvaine à ND de Lourdes à Arlon ; Activités Boguifra les reprend sur sa chaîne YouTube, découvrez-les ! Voici quelques liens mais il y en a d’autres, tous enrichissants :

Jour 2 Neuvaine à Notre dame de Lourdes 2025 – Le Dr Lenoir, médecin, évoque les soins palliatifs:

Jour 4 Neuvaine à Notre dame de Lourdes 2025 – Murielle Cuvelier, institutrice, partage son quotidien avec des enfants handicapés:

Jour 7 Neuvaine à Notre Dame de Lourdes 2025 – Dominique Arnould, agent DNF, parle du climat… donc de notre maison commune… et il évoque notamment la force de la prière…

Alors durant ce temps de carême, n’oublions surtout pas la prière!

« Lorsque je dois parler en public, je prépare à l’avance mon enseignement. Mais combien de fois déjà, n’ai-je pas été amené à m’écarter de mon schéma de départ parce que je me sentais inspiré, parce que j’étais mené ailleurs grâce notamment à la communion avec le public en face de moi. Avoir un exposé préparé à l’avance et structuré est important, mais la souplesse pour s’ouvrir à la nouveauté de Dieu l’est sans doute encore plus. J’ai vécu des enseignements tellement inspirés que je serais incapable de les reproduire une deuxième fois. Et tant mieux ! Il faut faire confiance à Dieu et il renouvellera ses merveilles.

Être attentif à ne pas se mettre en ‘’pilote automatique’’ c’est demander à Dieu : ‘’Seigneur, où veux-tu m’emmener ? Comment veux-tu que je te rende présent ? ‘’

Pour tout cela, prier est fondamental. Le pauvre est celui qui prie. Il ne s’appuie pas uniquement sur son savoir-faire et ses acquis. Il sait que sans Dieu, il ne peut rien faire. Il a besoin de faire l’expérience de la Présence divine pour en parler et la vivre. Le pauvre est celui qui veut dépendre de Dieu même lorsque, humainement parlant, il sait faire des choses. Prier avant, pendant, après la mission : c’est ‘’parole d’Evangile’’ »

Extrait de Libre et léger avec St François de frère Jack Mardesic et Claire Denoël, coll. Outils missionnaires.

Rappel, au centre spirituel de Clairefontaine :

Adoration, prière méditative pour l’année sainte, le dimanche 16 mars prochain

Marche spirituelle initiée par frère Antoine le samedi 22 mars

Photo Sylvianne

Retraite de 4 jours animée par le père Théo Klein scj, du 18 au 21 mars 

Retraite similaire mais de 2 jours du 28 au 30 mars ;

info par tél. +32 63 24 01 80 ou par mail clairefontaine@scj.lu ; site internet : scj.lu

Ne ratez pas la messe des Rameaux à Sterpenich, elle sera animée par Jonathan PATON, le 13 avril 2025  

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Dieu est le fondement de l’espérance, non pas n’importe quel dieu, mais le Dieu qui possède un visage humain et qui nous a aimés jusqu’au bout, chacun individuellement et l’humanité toute entière.

(Benoît XVI, prière du signet du Centre de formation diocésain Jean XXIII à Luxembourg)

Concert à Sterpenich le dimanche 23 février

Dimanche 23 février 2025 à 16h30, en l’église de Sterpenich, concert de l’Académie de musique d’Arlon. Au programme, Messe de minuit pour Noël de Charpentier.

Un bon et beau moment à passer ensemble. Venez en profiter!

FEVRIER 2025 – « Ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière »

(St Paul, Rom.12-12)

Le jubilé 2025 a démarré solennellement le 24 décembre au soir, avec l’ouverture de la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre à Rome et se poursuivra jusqu’au 6 janvier 2026. L’église Saint-Martin d’Arlon fait partie des églises jubilaires, lieux spécifiques désignés par le diocèse afin d’y effectuer une démarche de pèlerinage, conversion, réconciliation entre les êtres humains et avec Dieu…Cette année sainte est placée sous le signe de l’espérance.

« Spes non confundit », l’Espérance ne déçoit pas

Le pape François a placé l’année 2025 sous le signe de l’espérance. L’espérance est-elle en crise aujourd’hui ?

Ce sont d’abord nos espoirs qui sont en crise et c’est déjà grave, car l’espoir est ce qui permet de nous projeter, de nous donner des objectifs. L’accumulation des crises (géopolitiques, démocratiques, écologiques…) entraîne une perte des perspectives. Nous faisons aussi la douloureuse expérience que la rationalité technoscientifique n’a pas de prise sur la contingence de la vie fragile, sur les avidités humaines et sur les volontés de puissance. Face à cela, l’espérance est-elle en crise ? Ce qui est sûr, c’est que nous ne pouvons pas nous contenter d’une espérance facile, mais la véritable espérance ne l’est jamais.

Comment peut-on définir l’espérance ? À quel niveau est-elle agissante ?

L’espérance n’est pas simplement volontariste, au sens où elle serait produite par ma volonté naturelle. On le voit bien : devant certaines épreuves de la vie, le ressort de la volonté est cassé, et d’une façon qui n’est pas coupable. Il y a des épreuves qui sont tellement dures, abruptes, que nous n’avons pas la ressource volontaire de tenir debout. Il y a aussi des situations où notre raison calculatrice ou notre prudence naturelle peuvent nous certifier qu’il n’y a plus d’espoir, qu’il n’y a plus rien de bon à attendre, plus rien à espérer. Là intervient pourtant l’espérance, qui est d’un autre ordre que le simple espoir de projection. Elle est ouverte sur la possibilité de l’avènement du bien comme un don, qui vient d’autrui ou d’en haut.

Espérer, c’est choisir de ne pas fermer mon regard, de ne pas me convaincre qu’il n’y a plus aucune possibilité pour moi de vivre. C’est une attitude résiliente par laquelle je choisis de rester ouvert à ce que Dieu me surprenne, lui-même directement ou par les personnes et les circonstances au milieu desquelles je chemine.

Cette espérance s’enracine dans la foi en Dieu. Comment peut-elle concerner ceux qui ne sont pas croyants ?

Dans la langue française, nous avons deux mots, « espoir » et « espérance », mais nous n’avons qu’un seul verbe : espérer. Cela manifeste qu’on ne peut pas tracer une frontière nette entre l‘aspiration de tout homme, de toute femme, à tenir ferme dans la vie, et ce qui dans cette espérance est porté, aimanté, soutenu par Dieu. Il y a une sorte de mystère de l’endurance incroyablement résiliente, inventive, opiniâtre des humains. Quand je suis face à une personne qui lutte dans son existence et qui entretient la flamme de l’espérance, là où il y aurait toutes les raisons de se coucher et de mourir, moi qui suis croyant, j’y vois une affinité avec Dieu. Une réponse à quelque chose qui vient de Dieu dans le cœur de l’homme.

(…)

Vous soulignez que l’espérance n’est pas un acte simplement individuel. En quel sens ?

Nous voyons bien que dans des situations humaines limites – dans la dépression ou à l’approche de la mort par exemple –, notre espérance peut défaillir et nous avons besoin d’être pris en charge par d’autres. Dans l’épreuve, je suis alors porté par l’espérance des personnes qui m’aiment, qui m’attendent, qui me sollicitent.

Il y a des situations où le malheur rencontré est si profond qu’espérer consiste à se tenir au côté de celui ou celle qui souffre, dans une simple co-humanité, sans avoir de solution immédiate, sans même formuler une espérance qui serait alors inaudible. Dans les Évangiles, le Christ se rend ainsi proche de la veuve qui enterre son fils unique (Évangile de saint Luc, chapitre 7). Il ressent dans ses entrailles une compassion profonde qui devient la source d’une espérance pour cette femme. Et il a cette capacité de discerner chez celles et ceux qu’ils rencontrent beaucoup plus que ce qui se voit à l’œil nu.

Interview d’Emmanuel Durand, site La Croix.com, 01-2025.

Emmanuel Durand est né en 1972. Dominicain qui a fait ses études de philosophie et théologie à Paris et Louvain. Puis, a enseigné la théologie à Paris, Ottawa, Rome avant de rejoindre Fribourg. Dernier livre ‘’Théologie de l’espérance’’, mai 2024, ed. Cerf.

Un signe d’espérance pour les femmes…

Sœur Simona Brambilla a été nommée préfète du dicastère pour les instituts de vie consacrée par le pape François. C’est la première fois dans l’histoire qu’une femme accède à une telle fonction à la Curie romaine. Elle sera assistée d’un cardinal, l’Espagnol Angel Fernandez Artime.

« Ne perds pas de vue le but »