1er mars 2020 – 1er dimanche du Carême

Les 40 jours de Carême c’est notre route vers Pâques et sa lumière.

Photo : Kizoa    

Seigneur,
Certains jours,
Ma vie entre dans la nuit de la tentation.
Le pouvoir sur les autres,
Mes rêves de toute-puissance,
Mes rêves de gloire…
Tout cela encombre ma vue et mon cœur.
Mais je sais maintenant qu’il n’y a pas de honte à être tenté :
C’est le privilège de ceux en qui la liberté a déjà tracé un chemin.
Tu es toujours avec moi dans cette épreuve.
Et tu connais bien ce moment-là puisque tu as tenu à l’affronter.
Merci, Seigneur, de nous tenir la main lorsque notre liberté est assaillie.

Quand on est perdu dans le désert, on se dit :
« Il faut absolument arriver quelque part, sans quoi… »

Dupond et Dupont, Tintin au Pays de l’Or noir

En ce premier dimanche du Carême, la parole de Dieu nous invite à éclairer nos choix.

Comme Jésus, nous ne sommes pas à l’abri des tentations que nous propose le monde. Mais c’est aussi une occasion de réaffirmer notre foi, de la faire grandir.
Avant de commencer sa prédication, Jésus fait une longue retraite.

N’est-ce pas ce que nous sommes invités à faire pour vivre pleinement ce temps de quarante jours où Dieu nous tend la main ?
Nous voulons revenir à Dieu de tout notre cœur. Au milieu des multiples sollicitations qui nous sont adressées, il n’est pas facile de mettre Dieu au cœur de notre vie. En accueillant la Parole qu’il nous adresse pour nous faire vivre, nous pourrons raviver en nous la grâce de notre baptême.

Textes : Père Ladis

« Qui te permettra de recommencer à zéro et te rendra l’espoir d’une aurore nouvelle après une nuit de honte ? Y a-t-il quelqu’un qui pourra nous dire des mots de tendresse et des paroles de pardon ? Qui me dira : ‘Tu es encore aimable, parce que je t’aime. Je veux continuer à croire en toi.’ Devant qui oserai-je plaider coupable avec cette assurance que je ne rencontrerai pas un juge, mais un sauveur ? Y a-t-il quelque part un pardon qui mette à l’abri de toute vengeance ? Qui me regardera avec amitié, quoi que j’aie fait, et me permettra de me retrouver avec moi-même ? Dans quels bras pourrais-je me jeter ? Qui pourrais-je regarder en face quand je ne parviens plus à supporter mon propre regard ? Qui, par son amour, m’apprendra à m’aimer moi-même, tout simplement ? (…) Qui me libérera de mon passé et m’ouvrira l’avenir que j’ai moi-même barricadé ? (…) Ah ! Si un jour, à mes oreilles pouvaient retentir ces mots d’accueil : ‘Je t’attendais…’ »

Extrait de Tu es né pour la joie de Ch. Delhez.    
Photo : Kizoa

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