15 Aout 2021 – Assomption, avec saint Bernard de Clairvaux

Vierge de l’abbaye de Clairefontaine

O Femme admirable, unique,
par qui, en Jésus Christ, tout est renouvelé,
le démon foulé aux pieds, les hommes sauvés,
femme pleine de grâce surabondante de grâce du trop-plein de cette plénitude,
Vous inondez toute créature, pour lui rendre sa vigueur.

Vierge bénie au-dessus de tout, par votre bénédiction,
toute la nature est bénie,
et non seulement la création par son Créateur,
mais Celui-ci, à son tour, par sa créature.

Vous qui êtes élevée au-dessus de tout,
Vous si belle à voir, si aimable à contempler,
si douce à aimer,
ayez pitié de celui qui soupire après Vous !
O Merveille de Dieu, je contemple Marie :
rien n’est égal à elle ;
rien, si ce n’est Dieu, n’est plus grand qu’elle.

Dieu a donné à Marie son Fils Lui-même,
Celui que seul, égal à Lui,
Il engendre de son Cœur,
comme S’aimant Lui-même.
De Marie, Dieu S’est fait un Fils,
non un autre Fils que le sien,
mais le même,
Fils de Dieu et Fils de Marie.

Merveille de Dieu ! Tout a été créé par Dieu,
et Dieu est né de Marie !
Dieu qui a tout fait S’est fait Lui-même de Marie ;
ainsi a-t-Il refait tout ce qu’Il avait créé.
Celui qui pu faire tout de rien n’a pas voulu,
refaire sans Marie,
ce qui avait été souillé par le péché.
Dieu est donc le Père de tout ce qui a été créé,
et Marie la Mère de ce qui est recréé.

O Marie, vraiment le Seigneur est avec Vous,
Lui qui a fait que tous Vous devraient tant, et d’accord avec Lui !

Méditation de saint Bernard (1090-1153) sur l’Assomption, publié sur Croire.com le 29 juillet 2003

Oberholster Venita, Pixabay

« Comment aborder le mystère de Marie ? Et que révèle ce mystère ? De Dieu, de notre humanité, de moi ? (…) Deux livres proposant deux voies différentes pour une même interrogation : pourquoi Marie ? » Deux livres invitant à porter un regard audacieux sur la Vierge afin de découvrir en la mère du Christ une source inlassable d’espérance.

À Marie. Lettres, d’Anne Lécu, Cerf, 184 p., septembre 2020

Marie comme Dieu la conçoit, de Martin Steffens, Cerf, 136 p., octobre 2020

Si Anne Lécu et Martin Steffens parlent tous deux de Marie, c’est en définitive pour en faire un chant d’espérance. «Tu es des nôtres, Marie», affirme la première, et « les humbles ont en toi une sœur ». Car, comme le déclare le second, Marie est la promesse que « rien de toute cette histoire largement entachée par le péché des hommes n’est définitivement impur ».

Tiré de la présentation de Xavier Le Normand, Croire.com, 15 octobre 2020

Lien pour quelques images d’Orval et l’invitation de Marie à la contemplation (2’):

https://www.kizoa.com/Video-ditor/d364303163k4524540o1l1/Orval_et_Marie_en_septembre_2018

Photos et court film : Sylvianne

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