Célébrations du Triduum pascal à la télévision, à la radio, sur internet

Voici les horaires de diffusion des celébrations à Namur par notre évêque Mgr Warin:

Vendredi Saint 10 avril
Célébration de l’Office de la Passion, présidée par Mgr Warin depuis la cathédrale de Namur.
Diffusion à 16h sur Canal C, Matélé, Canal Zoom et TV Lux.
Diffusion internet à partir de 16h,
sur www.facebook.com/catholique.namur
ou www.facebook.com/SPLNamur
ou via YouTube (cliquez ici).
Diffusion à 18h30 par RCF Sud Belgique: à écouter, si vous habitez Namur, sur le 106.8. Dans la région de Bastogne, sur le 105.4 et sur le site www.rcf.be

Samedi Saint 11 avril
Célébration de la Veillée pascale, présidée par Mgr Warin depuis la collégiale de Ciney.
Diffusion à 20h sur la chaîne de télévision communautaire Matélé ou sur https://www.matele.be/direct
ou www.facebook.com/catholique.namur
ou www.facebook.com/SPLNamur
ou via YouTube (cliquez ici).

Dimanche de Pâques 12 avril
Célébration des Vêpres de la Résurrection, présidée par Mgr Warin depuis la cathédrale de Namur.
Diffusion internet à partir de 16h,
sur www.facebook.com/catholique.namur
ou www.facebook.com/SPLNamur
ou via YouTube (cliquez ici).

Voir l’article complet sur le site du diocèse: Vivez la Semaine Sainte avec Mgr Warin: retrouvez ici tous les horaires

10 avril 2020 – Vendredi saint – La passion

Photo : Sylvianne

« Ma douleur prend de telles proportions que j’espère mourir au plus vite. Je sais, hélas, que j’en ai encore pour longtemps. La flamme de la vie ne vacille pas. Surtout ne pas bouger, le moindre mouvement se paie au-delà du pensable. Voilà aussi qui est terrible avec l’indignation, c’est qu’elle entraîne un haut-le-corps : les indignés sont incapables d’immobilité. {…} Je suis encore sacrément vivant. Je sue—d’où vient tout ce liquide ? Mon sang circule, il coule de mes plaies, la douleur bat son plein, j’ai si mal que la géographie de ma peau s’en trouve modifiée, j’ai l’impression que les zones les plus sensibles de ma personne se mettent désormais dans les épaules et mes bras, c’est cette position qui est intolérable, dire qu’un être humain a eu un jour l’idée de la crucifixion, il fallait y penser, l’échec de mon père est dans ce constat, sa créature a inventé de tels supplices.{…} Il faut que je m’économise : j’ai atteint le stade où parler produit enfin l’effet voulu. Quelle performance langagière veux-je obtenir ? La réponse me saute au cœur. Du plus profond de moi jaillit le désir qui me ressemble le plus, mon besoin chéri, ma botte secrète, mon identité véritable, ce qui m’a fait aimer la vie, ce qui me la fait aimer encore : – J’ai soif. Demande stupéfiante. Personne n’y avait songé. Quoi, cet homme qui souffre à ce point depuis des heures peut avoir un besoin aussi commun ? On trouve ma supplique aussi bizarre que si je demandais un éventail. C’est la preuve que je suis sauvé : oui, au degré de douleur où je suis arrivé, je peux encore trouver mon bonheur dans une gorgée d’eau. Ma foi est intacte à ce point. »

Extraits du livre Soif d’Amélie Nothomb

Un brin d’histoire :

Dans la mythologie grecque , le supplice de Sétée rappelle le crucifiement de la captive troyenne par les Grecs à leur retour de la guerre de Troie dont la date est estimée au XIVe ou XIIIe siècle av. J.-C. Les historiens font remonter cette pratique aux Perses, s’appuyant sur Hérodote qui rapporte dans ses Historíai que Darius Ier fait crucifier 3 000 Babyloniens.

Des récits bibliques suggèrent que le supplice est peut-être plus ancien, vers le VIIe siècle av. J.-C. Le crucifiement est ensuite appliqué en Inde puis s’étend tout autour du bassin méditerranéen chez les peuples barbares, Phéniciens, Scythes, Celtes, Bretons.

Il est plus tard appliqué par les Grecs, notamment par Alexandre le Grand, et les Carthaginois, notamment dans la répression de la guerre des Mercenaires. (…)

Chez les Romains, cette peine est infamante et réservée, en général, à ceux qui ne sont pas citoyens romains. Pratiquée surtout entre les Ier siècle avant et après J.-C., elle est attestée à partir de 217 avant J.C pour des esclaves, et sera appliquée ensuite aux brigands et aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques. Exceptionnellement, à titre d’humiliation supplémentaire, à des nobles, parfois même des citoyens romains lorsque la gravité de leur crime les faisait considérer comme déchus de leurs droits civiques. (…)

L’Ancien Testament précise que la peine capitale appliquée chez les Juifs est la lapidation, le crucifiement n’étant donc pas une peine prévue par la loi juive. (…) Selon le Nouveau Testament, Jésus de Nazareth est condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate et exécuté par crucifiement ; on parle dans ce cas de sa crucifixion.

Le crucifiement (haritsuke) a été pratiqué au Japon parmi d’autres supplices durant l’époque Sengoku. On a souvent évoqué une influence consécutive à l’arrivée de chrétiens, mais cette pratique de supplicier des gens sur des cadres — plus exactement que des croix — remonte au XIIe siècle, même s’il semble que la symbolique chrétienne ait été assimilée lorsqu’il s’est agi de supplicier des chrétiens au XVIe s.

Source : Wikipédia

Jésus, notre frère,

Dans ceux qui t’ont mis à mort, nous reconnaissons tous les bourreaux de tous les temps ;

Ceux qui aujourd’hui oppriment et tuent les pauvres, de mille manières,

Pour de l’argent, pour la puissance, pour le plaisir.

Dans ton corps percé, dans ton sang versé, nous reconnaissons les assassinats de tous les temps.


Dans ton cri, nous reconnaissons la voix de tous ceux qui réclament

Justice et dont la souffrance injuste crie vers le ciel. Dans ta souffrance et dans ta mort, nous reconnaissons nos petites morts quotidiennes qui font souvent si mal et revêtent nos cœurs de détresse.

(Texte transmis par Marie-Claire)

En ces moments difficiles, nous prions pour toutes les personnes qui décèdent seules, les proches et les familles qui subissent un deuil et ne peuvent pas rendre hommage à leur défunt. Nous pensons particulièrement à l’Italie, à l’Espagne, pays qui étaient, il a peu de temps, synonymes de vacances…

Calvaire à Sterpenich – Photo : Marie-Claire

« L’essentiel n’est ni dans le lieu, ni dans la méthode
Peu importe finalement, les lieux et les formes de la vie spirituelle. Peu importe que l’on soit à l’église ou sur un quai de gare, que l’on dise des psaumes ou que l’on donne de la soupe à un pauvre. L’essentiel n’est pas là : divers lieux, diverses modalités spirituelles peuvent soutenir l’union à Dieu, à une seule et unique condition, qui ne relève d’aucune méthode : la bonne volonté. Celui qui a, enracinée en lui, cette volonté de se donner à Dieu, de faire en lui toute la place à Dieu, le trouvera dans n’importe quelle manière de faire. »

Extrait de Laisse Dieu être Dieu en toi de J.M. Gueullette (dominicain et médecin)

Mon père je m’abandonne à toi, Communauté de l’Emmanuel – sur Youtube

9 avril 2020 – Jeudi saint

La Cène, Jacopo Bassano en 1542 (Photo Wikipedia)

La Cène, où Jésus a réuni ses disciples pour le dernier repas, scelle la communion entre Dieu et les hommes. Cette union intime est rendue visible par le pain et le vin et par le rassemblement fraternel auquel nous sommes conviés.

De cette unité vient la joie qui trouve sa source dans le don même que Jésus nous fait de sa propre vie. Il le signifie par le lavement des pieds et l’institution de l’eucharistie.

Ce soir mettons-nous, avec les apôtres, autour de la table pour suivre les paroles et les gestes de Jésus afin de retrouver le sens de sa mission : Christ, Messie et Témoin de l’amour miséricordieux du Père pour nous, les hommes.
Texte : Père Ladis

« Les hommes n’ont pas besoin d’autre chose en ce monde que d’autres hommes capables de faire attention à eux. Chose rare, très difficile. C’est presque un miracle. »
Simone Weil

Et pourtant, en cette période de pandémie, il y a beaucoup d’hommes et de femmes qui se dévouent pour les autres, pensons à eux, remercions-les.

Photo Kizoa

Un Dieu à genoux

Je supporte mal que quelqu’un s’abaisse et s’humilie devant moi : cela me confond parce que, aussitôt, je suis renvoyé à ma propre petitesse.

Et je préfère donner plutôt que recevoir : accepter le don gratuit de l’autre, c’est aussi me rendre redevable devant lui, et c’est encore comme un rappel de ma fragilité.

Mais ce soir, Seigneur, tu t’agenouilles, tu t’humilies devant moi.
Sans un mot, tu viens me laver les pieds – et pas seulement les pieds mais le cœur et l’esprit, ma vie et ma personne. Et c’est de cela seul que je veux vivre : du don total que me fait de lui-même un Dieu d’amour, de pardon et de paix qui se met à genoux et s’abaisse devant moi.

Je ne comprends pas ? Tu dis : Quand tu feras pour d’autres ce que je viens de faire pour toi ce soir, tu comprendras : vivre ce n’est pas rendre le bien pour le bien ni le mal pour le mal, mais partager ce que nous avons reçu gratuitement, par amour, sans calcul ni arrière-pensée.

Et c’est à genoux qu’on est le plus grand.

Tiré du recueil Chemins de Pâques 1995 (par François Arnold, Jean-Philippe Bayard, Robert Riber, Charles Singer, Fritz Westphal)

A travers Jésus, Dieu s’est fait serviteur de l’humanité, humanité qui traverse aujourd’hui une grande épreuve où la solidarité devrait nous guider : mettons-nous à genoux, prions, faisons un geste d’une manière ou d’une autre, n’oublions pas le carême de partage (projets d’Entraide et Fraternité à Haïti, un des pays les plus pauvres :  BE68 0000 0000 3434).  

Beaucoup de personnes handicapées, âgées sont confinées, ne peuvent rejoindre leur famille (un appel téléphonique, une petite carte, un dessin… sont les bienvenus) et puis il y a ces milliers de réfugiés qui s’entassent sans soins, notamment dans les camps des iles grecques, les oubliés de l’Europe…Des ONG appellent au secours…

Bien entendu, n’oublions pas nos entreprises, commerces, sportifs, artistes qui ont suspendu leurs activités : un petit geste est toujours positif.

« Malgré le grand calme et le silence – ou à cause – profitons pour faire de notre Carême une belle montée vers Pâques, dans la communion et la prière, dans la méditation de la Parole et le partage. Pour mieux encore et plus encore nous aimer les uns les autres et en trouver les chemins concrets ».
Véronique Margron, doyenné de Marche

C’est toi Seigneur le Pain rompu avec Pierre ASTOR, organiste – sur Youtube

Vivre la semaine sainte à la maison…

(Communication de la paroisse de Saint Martin)

Nous venons d’apprendre que nous ne pourrons pas célébrer la semaine sainte en paroisse. Nous sommes désarçonnés devant cette situation de confinement. Rejoignons dans nos pensées et notre prière toutes ces personnes qui malades ou très âgées ne peuvent de toute façon pas rejoindre nos églises.

La semaine sainte est le sommet de toute l’année liturgique. On y passe par la désolation et la tristesse, et puis la plus grande joie : celle de la résurrection du Christ. Voici quelques propositions pour la vivre à la maison.

Nous pouvons bien sûr suivre la messe à la TV sur France 2 à 11h le dimanche (dimanche des rameaux à 10h30, la suite des horaires sera donnée à la fin de la messe) et des offices toute la semaine sur KTO. Avec les enfants voyez le site www.theobule.org.

Pour le dimanche des Rameaux : il n’y aura pas de buis béni dans les églises mais pourquoi ne pas cueillir une branche de buis dans votre jardin ou d’un autre arbuste vert et prendre un petit temps de célébration. Vous disposez la branche sur une belle nappe blanche, dans le lieu le plus fréquenté par tous ainsi qu’une croix, une bible ouverte et une bougie. Tout le monde se réunit là, et on lit l’évangile Mt 21, 1-11, on dit une prière de bénédiction, on prend un temps de silence. Puis on partage la branche et tous ensemble, on va porter chaque brin dans chaque chambre. Là, on passe le brin de buis derrière la croix ou l’icône, et l’on fait cette petite prière : « Que ce rameau vert soit pour N (celui ou celle qui habite dans la chambre) le signe de ta présence vivifiante ». A la fin, on revient auprès de la nappe, avec la branche de buis principale. Là chacun peut faire un baiser à la croix du Christ. Et puis, on peut dire le Notre Père.

Pour le jeudi saint : C’est le dernier repas de Jésus, là où Jésus a donné le pain et le vin comme son corps et son sang, et a lavé les pieds des disciples. Lors du repas du soir, on peut à table, garder une place vide : une chaise vide et devant, non pas des couverts, mais sur un petit set de table ou un napperon, une bougie qui symbolise la présence de Jésus. On peut commencer le repas par cette prière : « Jésus, toi qui nous as tant aimé, nous voulons te faire une place dans notre maison et dans notre cœur. Viens chez nous, aide-nous à t’ouvrir tout grand la porte, reste avec nous. Apporte-nous ta paix, ta douceur, et ta joie ».

A la fin du repas, on peut dire le Notre Père.

– Pour le vendredi saint : On peut se retrouver quelques minutes autour de la croix (là où il y a aussi le buis, la Bible et une bougie). Faire un petit chemin de croix à l’intérieur de la maison ou dans le jardin en se rappelant les différentes étapes que Jésus a vécues depuis sa condamnation par Pilate jusqu’à sa mise au tombeau et en priant pour tous les gens qui souffrent de par le monde. Pour terminer chacun peut faire un geste pour vénérer la croix (lui faire un baiser par exemple). Et puis, on peut dire le Notre Père, en se tenant la main.

Pour le samedi Saint (ou un autre jour de la semaine) : On peut vivre un moment de pardon et de réconciliation en famille et avec le Seigneur. On peut relire la parabole de l’enfant prodigue (Lc 15), partager autour ce texte puis se demander pardon les uns aux autres, s’embrasser et dire le Notre Père en se donnant la main.

Pour la nuit de Pâques : Lors de la veillée pascale, nous fêtons la résurrection du Christ. Quand la nuit est tombée, allumer des bougies (si on les retrouve, les cierges de baptême des enfants). Entourer la croix, la Bible disposées sur la nappe, avec la branche de buis. Vous éteignez toutes les autres lumières de la maison. Prendre un petit temps de silence. Vous priez : « Seigneur vient dans nos ténèbres, éclaire toutes nos nuits, viens nous redire que tu es ressuscité ». Et puis, très vite, vous allumez toutes les lumières de la maison si possible toutes ensemble. Et vous chantez votre joie. Par exemple « Alléluia alléluia Jésus est vivant, alléluia alléluia Jésus est vivant ! » (ou autre chose que vous connaissez).

Pour le jour de Pâques : Remplacer la croix et le buis dans le coin prière par une icône du Christ ressuscité (on peut trouver des images sur internet) et un bouquet de fleurs jaunes. Avant de faire la chasse aux œufs, lire l’évangile du matin de Pâques Mt 28, 1-10. Se saluer en se disant : « Le Christ est ressuscité ! »  « Oui, il est vraiment ressuscité ! ». Ecouter l’alleluia de Hayndel ou chanter ensemble un chant de joie…

Laisser jaillir votre créativité et celle de vos enfants !  Et si vous êtes seuls, imaginez aussi une manière à vous de célébrer en union avec tous les chrétiens du monde !

Bonne semaine sainte et joyeuse Pâques ! Que notre espérance reste vive malgré les mesures de confinement qui nous sont imposées.

Karine Burnotte

Dispositions de l’évêque de Namur – 31 mars 2020

Monsieur l’abbé,
 Monsieur le diacre,
 Madame, Monsieur,



Avec Mgr Pierre Warin, notre évêque, je remercie vivement tous les acteurs pastoraux pour leur solidarité et leur communion en ce temps difficile de confinement. Unis à tous les chrétiens de nos communautés, unis aux hommes et femmes de bonne volonté, nous sommes solidaires de ceux qui souffrent et de ceux qui se battent contre la maladie. Notre pensée et notre prière les rejoignent.

Le diocèse de Namur encourage tous les diocésains à recevoir avec bienveillance les consignes transmises par la Conférence des évêques de Belgique ces 23 et 30 mars derniers. Elles allient sens des responsabilités, citoyenneté et foi vive nourrie d’espérance. Les pasteurs et les diverses équipes pastorales chercheront à les mettre en oeuvre, faisant preuve de créativité et d’esprit de communion diocésaine.

Les consignes ci-après viennent compléter et préciser les choses, comme y invitait le communiqué du 30 mars : « Chaque diocèse proposera des dispositions en fonction de sa situation spécifique et en assurera la communication. Pour ce qui concerne le diocèse de Namur, un nouveau communiqué vous sera envoyé en ce début de semaine ».

1.    La célébration de la première des communions est une étape importante dans l’initiation chrétienne des enfants. Elle est différée après les vacances d’été, de préférence en septembre ou octobre 2020. Dans la préparation, on veillera à ce que les rencontres de catéchèse qui n’ont pas pu être vécues soient proposées, et, en tout cas, les deux rencontres importantes sur le pardon et la prière eucharistique.

2.    La célébration de la confirmation (qui inclut la profession de foi) est différée après les vacances d’été et sera proposée au cours du premier trimestre de l’année pastorale (de septembre à Noël 2020). Dans la préparation, on veillera à ce que les rencontres de catéchèse qui n’ont pas pu être vécues soient proposées, et, en tout cas, la retraite préparatoire. Celle-ci pourra être organisée en deux jours successifs ou séparés. Le diocèse assurera la présence d’un prêtre confirmateur et les demandes sont à adresser, par les doyens, dès maintenant à confirmations@diocesedenamur.be.

3.    La célébration de la profession de foi, dans sa version ancienne (séparée de la confirmation), est aussi concernée par les mesures communiquées ce 30 mars par la Conférence épiscopale, et est donc aussi différée après les vacances d’été.

4.    Le parcours de catéchèse est riche : les autres étapes ou années de la catéchèse sont aussi impactées par la situation sanitaire. De manière générale, pour les rencontres qui n’ont pas pu avoir lieu, on réfléchira localement à l’opportunité de les organiser ou non à partir de septembre. On cherchera toujours le bien des enfants et des parents dans la dynamique d’une catéchèse de cheminement, en étant attentif à la faisabilité des propositions.

5.    Le baptême des catéchumènes lors de la veillée pascale n’est pas possible cette année. Les communautés chrétiennes sont invitées à poursuivre activement l’accompagnement des catéchumènes, à distance pour l’instant, puis en communauté dès que cela sera possible. La date de la célébration du baptême des catéchumènes a été fixée, pour l’ensemble du diocèse de Namur, à la fête du Baptême du Seigneur, le dimanche 10 janvier 2021. Les communautés seront invitées largement à y participer et l’on pourra encourager le regroupement en Unité Pastorale ou secteur pastoral pour accueillir les nouveaux baptisés. Si le mariage religieux d’un catéchumène a été prévu à une date antérieure, il peut être célébré à cette date, puisque le droit de l’église permet sans difficulté la célébration du mariage religieux d’un catéchumène avec un baptisé catholique.

6.    La célébration de la confirmation des adultes n’est pas possible cette année à la date fixée, veille de Pentecôte. Elle aura lieu, pour l’ensemble du diocèse, en la fête du Christ-Roi, dimanche 22 novembre 2020, à 15h45, en la Basilique des sanctuaires de Beauraing. Une rencontre préparatoire sera organisée à une date et en un lieu non encore fixés.

7.    D’autres recommandations diocésaines viendront plus tard, concernant la célébration de la messe chrismale, des baptêmes et mariages en paroisse, des messes ou célébrations en souvenir des défunts décédés pendant la période de confinement.



Cordialement,

chanoine Joël Rochette, 
vicaire général

Directives des Evêques de Belgique – 30 mars 2020

Le virus corona nous oblige à une extrême prudence. Les Evêques de Belgique ont donc décidé ce 30 mars 2020, que les célébrations de confirmation et des premières communions prévues entre Pâques et la Pentecôte n’auront pas lieu à la date prévue. Les confirmations sont reportées aux mois de septembre ou d’octobre. Les premières communions sont reportées à la prochaine année scolaire. Chaque diocèse proposera des dispositions en fonction de sa situation spécifique et en assurera la communication. Pour ce qui concerne le diocèse de Namur, un nouveau communiqué vous sera envoyé en ce début de semaine.

Les raisons de ce report sont évidentes. Même en cas d’assouplissement des mesures actuelles, le Gouvernement ne permettra pas les célébrations religieuses avec une assistance nombreuse composée de familles et de générations différentes (dont des grands-parents), ne tenant pas compte non plus du vécu récent de ces familles avec le virus corona.

Les enfants devront tout mettre en œuvre pour la réussite de leur année scolaire le dernier mois de celle-ci, en particulier les futurs confirmands de 6e année primaire en vue de leur qualification pour les humanités. En ce sens, l’organisation des confirmations en juin n’est pas opportune.

Même si les paroisses ou les catéchistes ne peuvent actuellement plus organiser de réunions, nous leur demandons de garder contact avec les enfants et les jeunes qui préparent leur première communion ou leur confirmation par courrier, par email, par streaming ou par téléphone par exemple. Dès la fixation d’une nouvelle date, ils adapteront leurs réunions en fonction de celle-ci.

Les Evêques remercient tous ceux qui travaillent à une communication optimale avec les enfants et les jeunes qui se préparent à la première communion ou à la confirmation, qui les aident à comprendre cette décision difficile et à effectuer sereinement le passage vers une nouvelle date.

Les présentes directives sont établies en conformité avec celles des évêques du lundi 23 mars dernier.

Les Evêques de Belgique
Lundi 30 mars 2020

5 avril 2020 – Dimanche des Rameaux et de la passion

PHOTO : SITE INTERNET : HTTP://PATRES.PL

Hosanna !

« Sauve-moi ! » ou « sauve-nous !», tel est le premier sens du mot Hosanna, le cri que le pauvre adressait au roi qui pouvait le sauver et lui faire justice. C’est aussi ce cri que le peuple lance vers Dieu dans sa marche vers le temple : « Donne, Seigneur, donne le salut. » (Ps 117, 25). (…)

Le messie qui entre dans la ville est un messie humble : il est assis sur un ânon, incomparable avec les montures romaines. (…) Ceux qui l’entourent à l’entrée dans la ville de Dieu, ce sont les foules, les petits et les pauvres, qui le reconnaissent et l’acclament. (…)

Grands prêtres et scribes veulent faire taire les foules. Mais Jésus s’y oppose. Et Luc a même ici un mot terrible et fort : « Maître, disent-ils, arrête tes disciples !» Mais il leur répond : « Je vous le dis : s’ils se taisent, les pierres crieront » (Luc 19, 39).

Celui qui « vient au nom du Seigneur », comme le crient les foules dans la liesse, si proches du cœur de Jésus, va être refusé par la ville (…)

C’est désormais le front du refus. Jésus aura maille à partir avec les grands prêtres et les scribes. La confrontation sera forte, l’évangile le dit en plusieurs chapitres très vifs, qui s’achèveront par la croix… Et le troisième jour, la résurrection, le signe le plus fort de Dieu.

Extraits de l’article de P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste, bibliste. Source : www.croire.la-croix.com

C’est le dimanche des rameaux qui nous donne les clefs pour comprendre la passion et nous prépare à Pâques. Mais pourquoi des rameaux ?

Photo : google.fr

Ce rameau de verdure que nous emportons habituellement en nos maisons symbolise notre attachement à Jésus, à sa vie, sa mort, son corps, son pain, sa parole. Il est signe de notre foi en la résurrection, espérance de voir le bois mort refleurir, revivre.

Si durant ce carême, nous avons été appelés à relever nos petites morts, nos faiblesses, nos manquements, nos dénis, ce n’est pas pour le plaisir de se mortifier mais pour se retourner vers Dieu, pour faire place en notre cœur à ce Dieu qui nous aime au-delà de ce que l’on peut imaginer. Alors, aujourd’hui, suivons le Christ qui entre à Jérusalem et nous emmène jusqu’à la croix. Sûrs de son amour, dans la foi et l’espérance, unissons-nous à celui qui nous conduit à la joie de Pâques.
Texte : Père Ladis       

En ces temps de confinement, ayons une pensée, une prière pour tous ceux qui se dévouent pour les autres et soyons solidaires.

Nous portons aussi dans notre coeur les enfants qui devaient recevoir l’eucharistie le jour de Pâques, leurs familles, les catéchistes et équipes liturgiques.

Photo montage Kizoa

Voir aussi le bulletin paroissial d’avril : prière du pape François

Retrouvez sur Youtube la chanson « semaine sainte » d’Etienne Tarneaud: cliquez ici

Udange: église ouverte le dimanche à 11h

„Les églises resteront ouvertes pour permettre, à chacun, d’aller y prier.”

(communiqué des évêques de Belgique du 12 mars dernier)

En ce temps de pandémie, il est particulièrement important que nos églises soient accessibles aux fidèles qui désirent se recueillir dans la maison de Dieu.

L’église d’Udange sera ouverte à tous pour une prière individuelle (dans le respect des règles de précaution en vigueur) les dimanches à l’heure habituelle de la messe dominicale. En fonction du nombre de participants, les lectures du jour et une prière collective pourront être proposées.

Venez prier pour les malades, pour le personnel médical, pour tous ceux qui assurent le fonctionnement quotidien de notre société dans cette situation difficile, pour nous tous.

Bienvenue dans votre église.